Le mendiant sous la pluie s'en remettait au chant
Pour tenter de jeter sa triste encre à la mer
quand la mer emophile s'enlise de tout ses maux
c'étaient pourtant jadis ses comptes et ses rêves
qui encraient d'une plume le noir des moleskines
Son âme est en partance pour de nouveaux départs
Puis s'échoue sur les rives, éternel bateau ivre
Des sémaphores un temps escortent ses paupières
miroiter ce qu'on vit, l'espace d'un instant
la beauté mystérieuse des sommets enneigés
aux cœurs groggis dans l'inconnu des profondeurs
puis s'en remet enfin à l'infini du ciel
Et le mendiant toujours, entonne sa chanson
de tout temps assidu, au comptoir des espoirs
comme s'en va si vite l'ivresse des grands départs
ses mirettes en mirage ont cessés d’espérer
Une dernière fois ce soir le jour s'était levé
Et le mendiant alors, d'un coup s'en était tût.
Utopiste Basque
Dites moi ce que vous en pensez...
Deux fois le mot "départs", je m'en suis rendu compte qu'après coup...
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