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utopiste basque

Inscrit(e) : 19 mars 2013
Hors-ligne Dernière activité : mai 29 2013 10:21

Publications sur Toute La Poésie

Le mendiant s'enchantait

29 avril 2013 - 06:23

Le mendiant sous la pluie s'en remettait au chant

Pour tenter de jeter sa triste encre à la mer

quand la mer emophile s'enlise de tout ses maux

 

c'étaient pourtant jadis ses comptes et ses rêves

qui encraient d'une plume le noir des moleskines

Son âme est en partance pour de nouveaux départs

Puis s'échoue sur les rives, éternel bateau ivre

 

Des sémaphores un temps escortent ses paupières

miroiter ce qu'on vit, l'espace d'un instant

la beauté mystérieuse des sommets enneigés

aux cœurs groggis dans l'inconnu des profondeurs

puis s'en remet enfin à l'infini du ciel

 

Et le mendiant toujours, entonne sa chanson

de tout temps assidu, au comptoir des espoirs

comme s'en va si vite l'ivresse des grands départs

ses mirettes en mirage ont cessés d’espérer

 

Une dernière fois ce soir le jour s'était levé

Et le mendiant alors, d'un coup s'en était tût.

 

Utopiste Basque



Dites moi ce que vous en pensez...

Deux fois le mot "départs", je m'en suis rendu compte qu'après coup...

N'hésitez pas à commenter, ce qui va, ce qui ne vas pas, ce qu'il faut changer  :)

La nuit sans lune

19 mars 2013 - 09:51

J’écumais les travées, abdiquant dans la nuit,

Maudissant la marée, de s’échouer ici,

Le ciel alors narquois,  cachait pourtant si bien

Les étoiles sous son toit, devenant bohémien

Ses nuages engorgés, comme une seule guitare

Me faisant voyager, au dessus des trous noirs

Perdu dans ses aillons, ce crépuscule sans lune

M’abandonnait sans nom, te rêvant sur les dunes

C’est sans toi là pourtant, que je vis chaque nuit

Remballant mon tartan, seul avec mon ennui.

 

Me perdant dans tes songes, que j’aime à dessiner

Comme un puffin je plonge, et m’éprend à rêver

Qu’ils se côtoient enfin,  comme deux amants tristes

Et qu’un de ces matins, mon nom soit sur la liste

Des conquêtes impossibles, dont tu sèmes en jetant

Comme un pape une bible,  les cœurs sur le tartan

Me faisant malgré moi  brave soldat inconnu

Cachant de tes doux doigts, ce sein  que je n’ai vu

 En toi demeure la cause,  de par tes mains sensibles,

De ma bien triste prose, comme une âme sans cible.

 

Utopiste Basque

Nos futurs

19 mars 2013 - 09:49

On ne nous promettait pas la Lune

Mais miroiter un cour instant

Une seconde seul avec Neptune

Nous permettait de vivre un temps

 

Que de promesses en belles paroles

L’illusion des beaux jours passée

Nous restait juste une camisole

Sans moyen de  s’réconforter

 

Passer des nuits à boire la pluie

Jusqu’à la lie de nos ennuis

Aujourd’hui les mornes saisons

Ne nous bercent plus d’illusions

 

Tout s’en va…

 

Utopiste Basque

La plume

19 mars 2013 - 09:47

Changer le monde du bout d'une plume,

tremper d'une plume son bout dans l'encre

jeter son encre au fond d'la nuit

vivre chaque nuit comme feu le jour

Conquérir chaque jour l'espace des songes

songer un peu à chaque instant

aux instants qui nous sont volés

par les étoiles, par leur beauté

nu dans mon scaphandrier lunaire

Christophe Colomb à ma façon

je sors d'une plume son bout de l'encre

pour grâce à elle changer le monde

 

   Utopiste Basque