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Publications sur Toute La Poésie

DES JOURS

04 mai 2013 - 02:51

DES JOURS

 

Il est des jours où tout,

Ramène mes pensées

Vers mes erreurs passées.

Jouissance négative, dégoût !

 

Il est des jours où tout,

Oui, tout est rien.

Cet état, je le sens bien,

Est trop bref, déjà dissout !

 

Il est des jours où tout,

Non, attendez, ne partez pas

Où tout…  Tout semble si bas,

Que ma vision devient floue !  

 

Il est des jours où tout,

Du ciel bleu aux murs blancs,

Fini dans un tourment.

Il est temps que je ferme tout !

 

                                      ***                                               

 

 

A QUOI BON ?

04 mai 2013 - 02:33

A QUOI BON ?

 

Psychologie aiguë

Espérance perdue

Distance  prévisible

Rapports impossibles !

 

Avenir incertain

Illusions sans lendemain

Espoirs évanouis

Que reste-t-il d’enfoui ?

 

Aujourd’hui si loin

Demain nul besoin

Vie décousue

Fin absolue !

 

Plus de mots

Reste les maux

Regards fuyants

Est-ce si effrayant ?

 

Moments difficiles

Instants vils

Forces contraires

Tout est à l’envers !

 

La vie dérive

De façon définitive

La tête si lourde

L’âme est-elle sourde ?

 

***

TRAIT D’UNION

07 avril 2013 - 01:08

 TRAIT D’UNION

 

Vouloir tout à la fois, pourquoi ?

Tantas coisas na tua desgraça !

Volontés inassouvies, désarrois ?

Todo, quero todo de graça !

 

Mais tout, qu’est-ce pour moi ?

Nem sequer sabes meu burro !

Tout serait-il toi ?

Eu sou apenas um murmuro !

 

Mais alors, que vouloir de plus ?

A vida é assim feita meu amigo !

Un signe venant de vénus ?

Certamente, de lá pode vir o abrigo !

 

***

MON ROCHER

05 avril 2013 - 11:59

MON ROCHER  

 

Le rocher des étés de mon enfance,

Posé là tel un mirador,

Enveloppait mon âme d’une errance,

Que seul le Minho permet par ses décors.

 

Lieu d’inspiration le soir venu,

Mes pensées vidées de la vie extérieure,

Voyageaient vers un monde absolu,

Le corps libéré de l’apesanteur.

 

Ces instants de paix,

Conclusions de journées de labeur,

Gravés là sous un brouillard épais,

Apaisent toujours mes peurs.

 

Lieu de parfaite harmonie,

Aujourd’hui disparu par nécessité,

Enlaçait l’adolescent introverti,

D’une saudade de fin d’été.

 

Nous avons tous un lieu dans le cœur,

Qui tel un aimant attire,

Les émotions empreintes de douceur,

 De nos premiers souvenirs.

 

Repère permanent, phare indestructible,

Tu nous aides  à nous retrouver,

Lorsque la vie  devient impossible,

Ce  lieu, c’est toi mon doux rocher.

 

***

Beauté

30 mars 2013 - 02:12

Beauté

 

 

Aperçue à l’âge où l’on ne voit pas

Revue par hasard ? Non, certainement pas.

L’idéal était soudain apparu,

Tel un éclair incongru.

Tout, oui tout allumait la flamme,

De la racine des cheveux à la pointe de l’âme.

 

Plus tard, à l’âge où l’on entrouvre le regard,

Sa vision éveilla le premier égard.

Nul besoin d’effort,

Sa présence, d’évidence, suscitait le réconfort.

Sentiment nouveau, bouleversement,

L’inéluctable passion naissait lentement.

 

Puis, à  l’âge où l’on pense tout voir,

De rares rencontres allumaient l’espoir.

L’apparence, repère évanescent,

Bouleversait le cœur de l’adolescent.

Certitudes, idées, débats,

S’effaçaient devant ses traits délicats. 

 

Vint l’âge où  la maturité (enfin) apparaît,

Toujours là, attentionnée, elle unissait.

Les chemins se rapprochant finirent en un,

Donnant ainsi naissance à un idéal  commun. 

Vies, nouvelles vies, le miracle originel

 Une fois de plus, sonna le rappel.

 

Aujourd’hui, à l’âge où l’on acquiert la raison,

La douceur de ses traits, adouci toujours notre union.

Années…, décennies…,

Et nos vies, elles, toujours unies.

Dieu, Dieux, merci pour ce voyage merveilleux,

Deux de vos créatures, ont construit un nid moelleux.

 

***