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Ferreira Gil

Inscrit(e) : 31 mars 2013
Hors-ligne Dernière activité : mai 17 2022 05:30

Publications sur Toute La Poésie

Apathiques

09 juillet 2013 - 01:09

Nous nous sommes tous endormis
caressés par des langues de bois
bercés par des mielleuses voix

dupés par des bonheurs promis

Dans le confort et la sécurité blottis
nous nous sommes fait abuser
par des jongleurs de mots jolis
Nous sommes tous apathiques
devant des médias puissants
alambiquant l'information
et travestissant la vérité
pour fabriquer des polémiques
et faire accroître un audimat 

condescendant et complaisant
Nous nous noyons inconscients 
dans des mirages de paradis
en écoutant et en suivant 
béatement très contents

et parfaitement abrutis 
les experts en duperie
les alchimistes de zizanie
les fabricants de fausses envies
les promoteurs de niaiserie
les "séquestreurs" de vie
Induits en vaines conjectures
nous léguons à nos progénitures
un Monde complètement pourri.


Gil Ferreira

Éternelle question

10 juin 2013 - 08:43

Plongeant

dans la spirale du temps

à la recherche des racines

de croyances, de dogmes

et d’occultes secrets

je me perds en trêves d'encens

comme petite particule

dans l'infini du cosmos

sans la notion de mon tout

sans l'idée du comment...

sans la conscience du pourquoi...

 

 

 

Poésie instantanée II-Un rêve éveillé

09 juin 2013 - 11:09

Je me suis réveillé lucide 

dans la certitude de l'erroné

et j'ai rêvé que les balles

tirées pour tuer humains

raisons et humanité

se retournaient contre ceux

qui les avaient envoyées

assassiner de l'autre côté

Danse

03 juin 2013 - 10:44

Il était une fois

dans une forêt

des milliers de bestioles

qui dansaient, dansaient

 

Il était une fois, dis

sur une planète bleu

des milliards de bonhommes

qui parlotaient, parlotaient 

 

Mais pour rien dire, dis !

 

 

Gil Ferreira

Révolution

15 avril 2013 - 02:27

Révolution


Dans la brume moisie de la sombre forêt
Se sont « filtrés » des yeux rayés de sang
La couleur, la lumière et l'éclat scintillant d'épines
Et à deviner ton corps, comme une braise tiède
Brûlant en moi la force fertile de t'aimer
Et de t'imaginer comme un chemin de velours
Je trouve les engrenages lisant la tromperie
Et ta braise tiède brûle ton velours
Découvrant ce chemin nu et caillouteux
Que en jours répétés de réveils accomplis
Mes pieds s'obstinent à mesurer en pas
Dans le dérouler du temps rationné
Qui en morceaux est distribué
Mais doutant, ou même dans l'erreur,
Qu'il ait comme frontière «le dépérir ancien» (la mort)
Rapproché par des humains
Imprudents et inconscients
En longues files d'autos
Nous envoyant leurs fumées
Par des bombes, mines, grenades
Qui tuent des gens fatigués
Par cupidité et corruption
Par des politiques qui mènent
À l'esclavage, la population

Dans la brume moisie de la sombre forêt
Se sont « filtrés » des yeux rayés de sang
La couleur, la lumière et l'éclat scintillant d'épines

Et encore «le dépérir ancien»
Rapproché par des humains
Aveugles et sourds
Par doctrines, religions
Par déchets et pollutions
Par manque d'égalité
Par manque de fraternité
…......................................
J'analyse tout et alors
J'appelle à la révolution!!
J'appelle à la révolution!!!!!

 

 



Réécrit d'après mon poème "Revolução"en portugais et avec lequel j'ai fait une chanson

 

Revolução


Na névoa bolorenta da floresta escura
filtraram-se dos olhos a raiar de sangue
a cor a luz e o brilho a cintilar de espinhos
e a adivinhar teu corpo numa brasa morna
queimando em mim a força fértil em te amar
e de te imaginar caminho de veludo
encontro as engrenagens lendo o fim do engano
e a tua brasa morna queima o teu veludo
descobrindo este caminho nu e pedregoso
que em dias repetidos de manhãs cumpridas
meus pés teimam teimosos em medir em passos
no decorrer do tempo dado racionado
que pra distribuição é feito em pedaços
mas duvidando sempre mesmo a enganar-me
ter como seu extremo o “definhar antigo”

Tornado perto por gente
imprudente e inconsciente
em longas filas de carros
que deitam fumo prà gente
por bombas, minas, granadas...
que matam gente cansada
por ganância e corrupção
por políticas que levam
o Homem à escravidão

Na névoa bolorenta da floresta escura
filtraram-se dos olhos a raiar de sangue
a cor, a luz e o brilho a cintilar de espinhos

A cintilar de espinhos

Filtraram-se dos olhos
a raiar de sangue
a cor, a luz e o brilho
a cintilar de espinhos

E o “definhar antigo”
tornado perto por gente
que não vê e que não sente
por doutrinas, religiões
por lixos e poluições
por não haver igualdade
falta de fraternidade
…............................
Confiro tudo e então
apelo à revolução
apelo à revolução !!!!!


Gil Ferreira