Misti
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un animal: le phénix,
un trait de caractère: l'innocence perdue
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Publications sur Toute La Poésie
Un chat
16 avril 2013 - 03:08
Et telle la machine à laver
Son mouvement est régulier
Elle veille sur mes nuits
Comme je veille sur sa vie
Que ferai je sans elle
Elle qui me soutient au quotidien
Lorsque de me lever,
Mon âme s y refuse?
Un peu teigne au milieu
Elle vient se coucher sur sa maîtresse
Pour une fois les songes apaisés
Partir comme si de rien n était
C est un soleil au quotidien
Qui éclaire ma vie de coup de tête
Lorsque la caresse se fait attendre
Par contre, osez approcher un autre
Et vous découvrirez un furet
Au courage à toute épreuve
Du moment qu'il s agit de fuir
J avoue elle est ma vie
Et je crains le jour où
De douceur elle deviendra froideur
Adeline
16/04/13
Une note d'espoir
14 avril 2013 - 10:57
Une note d’espoir
Ah mon cher ami,
Tu me manques tant
Je ne peux te joindre
Malheureusement
Prisonnière de ma prison de verre
Les mots hurlent au loin
Mais aucun son ne t’atteint
Mon cœur vibre
C’est comme un doux chant
Un sublime sirène
Sans voix pour t’aimer.
Vois au loin, le doux murmure du vent
Souffler dans les arbres
Faire danser les feuilles et les oiseaux
Un papillon se pose sur ma bulle de verre
Ses milles couleurs éblouissent mes yeux assombris
Tellement habitués à voir le ciel gris.
Je tends la main vers lui
Persuadée de ne pouvoir l’atteindre
Mais, à ma grande surprise,
Le froid du verre a disparu
Doucement, cette fleur du ciel se pose sur mon doigt
Une chaleur toute douce se répand ainsi dans mon cœur
Partant de la main, elle traverse mon bras
Pour inonder tout entier mon corps
Puis elle englobe ma prison de glace
Où se meurent les battements de mon cœur
De sa langue, elle me caresse
Et nettoie les impuretés
Qu’un cœur souillé et bafoué
A enduré depuis tant d’année
Et la vie, pour la première fois depuis bien longtemps
A réveillé le souffle de mon âme
La voix a retrouvé sa mélodie
Et c’est un chant d’amour et d’amitié
Qui irrigue mon cerveau
Depuis si longtemps éteint dans ma mémoire
C’est avec la force du torrent
Qu’il remplit l’air
Et la lumière naît dans mes yeux
C’est comme si la vie m’habitait de nouveau
Ressentir en moi couler
L’ivresse de l’eau et du soleil
Des rires et des joies.
Mes yeux se lèvent sur l’aube bénite
Et tu es là, souriant
Me tendant la main.
Adeline
30/04/02
Fratricide
14 avril 2013 - 10:55
Avis aux dépressifs de la vie, si vous êtes en bas de la pente, vous n'irez pas plus bas, et ceux qui sont tout en haut.... tenez vous quand même
Sur ce, bonne lecture!
Fratricide
Pourquoi mes mains tremblent-elles ?
Pourquoi tout ce rouge sur ma tunique ?
Et pourquoi ma sœur ne bouge-t-elle pas ?
Sa poitrine ne se soulève plus
Comme si la vie l’avait désertée
Et cette marre rouge sous elle
Qui lui a donné cette couleur sombre ?
Mon regard se détache
Et parcourt l’immensité du néant
Près de moi une lame
Pleine de sang
Mais quel sang ?
Le même qu’il y a sur mes mains ?
Ou sur ma tunique ?
Ma main se pose sur le corps de ma sœur
Il est aussi froid que mon âme
Son corps bascule
Une énorme tache rouge se trouve sur son ventre
« Mais qui t’a fait ça sœurette ?
Ma p’tite sœur fragile, qui a osé
Ainsi saccagée ta vie ? »
Mais le silence retombe sur cette scène.
J’entends au loin une voix rire
Elle se moque de moi
Puis son rire s’arrête
Et le silence se fait plus oppressant
Puis je vois mon reflet s’approcher
Elle pose sa main sur le visage de ma sœur
Et le caresse doucement
Puis ses yeux se lèvent sur moi
Ils brillent tant…
« Alors, Adeline, tu ne sais qui a fait ça à ta sœur ?
Allons, ne me dit pas que tu as oublié ? »
Sa voix cristalline se mue en un rire d’aliéné
Qui se répercute dans ma tête
« Mais qui es-tu ? », gémis-je avec tant de difficulté
Que personne n’aurait dû m’entendre.
« Mais je suis toi ! Regarde,
nous sommes identiques… »
Elle sourit de toutes ses dents et m’effraye
« Tu m’as appelé, je suis venue ! »
« Je t’ai appelée ? Non, je ne crois pas… »
« Tu as demandé qui a osé faire ça à ta sœur
Mais c’est toi, voyons ! »
Je ferme les yeux espérant la voir disparaître
Mais son rire de dément reste
Mon estomac se contracte
Je suis pliée en deux
J’ai mal…
La terre tourne tout autour
Le rire s’estompe…
NOIR.
Quand je reviens à moi
Je suis encore dans la pénombre
Peu à peu, je redeviens consciente
Une lumière dans le fond
Je m’approche…
J’entends deux voix se quereller
Elles me sont familières
La mienne et celle de ma sœur…
Elle est vivante !
J’accours vers la lumière
Mais je m’arrête nette, sur le seuil de ma porte
Un couteau est dans ma main…
Le même que tout à l’heure…
Mon autre main tient le bras de ma sœur
Elle crie et hurle
Elle a tellement peur, ma p’tite sœur
Mais je suis froide, indifférente
D’un coup, j’enfonce ce couteau dans sa chair
Il va loin au plus profond, comme dans du beurre
Et je recommence éternellement ce geste…
Puis le corps de ma p’tite sœur s’affaisse.
Une main se pose sur mon épaule
« Tu vois, je te l’avais dit
C’est toi qui l’as tué. »
« Pourquoi ? Pourquoi ?
C’est moi qui aurait dû mourir !
Elle était si douce et si tendre…
C’était un ange d’amour sur cette terre… »
« Peut-être, mais c’était elle ou toi
Et elle ne pouvait tuer ce qui l’a crée
Par contre, toi oui
Détruire ton enfant, tu le pouvais
Tu n’as pas eu le choix. »
Et son rire résonne encore
Et il m’englobe…
Je me mets à rire moi aussi
C’est vrai que c’était facile !
Il suffisait d’un geste
Pour détruire celle que j’étais.
Adeline
14/05/02
Chaque jour, elle te hante
12 avril 2013 - 11:53
Malgré la logique
Chaque jour, cette rupture te hante
Tu as beau savoir avoir agi pour le mieux
Tu ne peux t’empêcher de revoir ces larmes
Lors de l’instant fatidique
Où tu mis fin à cette idylle
J’espère que les nuits auprès de moi
Apaiseront tes démons
Mais même lorsque nous nous unissons
Tu repenses à ta note de musique
J’ai peur que tu ne retournes vers elle
Si elle arrivait à ses fins
Je ne lui en veux pas de tenter
Mais sa présence dans ton lit
Me rend craintive de t’aimer
J’ai peur que tu ne la choisisses
Moi qui fus rejeté auparavant
En ce moment, tu dors profondément
Toi mon pilier à moitié fissuré
Laisse-moi être ta flore
Celle qui fera pousser le lierre
Qui viendra soutenir ta structure
Me choisiras-tu encore dans 10 ans
Lorsque de mon ventre, nul enfant ne sera né ?
Accepteras-tu toujours mon fardeau
Quand, malgré la confiance que je place,
Je refuse le laisser aller ?
M’aimeras-tu simplement
Ou regretteras-tu ta musique ?
Je t’aime
Mais ça personne ne le sait
Adeline
15/08/12
A l'attention de tous les aspirants à la mort
12 avril 2013 - 02:37
Comme beaucoup d'autres, tu désires sauter le pas
Comme beaucoup d'autres, tu ne vois plus d'issue
Tu plonges seul dans les ténèbres,
Oubliant le monde autour de toi
Tu te vide de ton sang
Lentement, inexorablement
Moi, je suis là te regardant
Ne sachant comment te sortir de ce mauvais pas
Je ne sais pas si c'est une bonne chose
Je sais que beaucoup pleureront si tu sautes le pas
Je voudrais juste te dire que tu me manqueras
Adeline 21/05/03
Pour Iragael