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Mahmoud l'africain

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Hors-ligne Dernière activité : avril 10 2015 02:33

Publications sur Toute La Poésie

Sara à l'ancien port.

18 mai 2013 - 11:59

Sur le quai de l’ancien port où sont enterrées

Autant de bribes de mon adolescence

Ravissante, ta présence inespérée

Adoucit mon amère désespérance :

 

A l’aune de ta somptueuse jouvence,

 

L’irréparable semble moins me sidérer.

 

Ainsi sur fond de cette grande nostalgie

Nantie de grâce par ton profil avenant,

Ces vers  adoptent l’allure de l’élégie

Imbus de ton charme féminin rémanent

Et  ta féminité les dote d’énergie

Nonobstant l’obscur ineffable attenant.

 

Pantelantes, les rimes se superposent

Orientées par ta superbe silhouette

Reflétant la musique de ma névrose

Tissant des rêves aux multiples facettes.

• Morning coffee cup

23 avril 2013 - 01:52

M’attelant aux lettres de ton adresse
Ombrageux et retranché en moi-même
Restituant aux mots leur allégresse
Nécessaire pour t’offrir un poème
Indolentes les rêveries dévalent
Nées à l’insu de la rue qui étale
Gaiement ses galbes veloutés et hautains.

 

 

Corps bien taillés et visages amènes
Ornent un réel pauvre et démuni
Faste d’où tes motifs me parviennent
Frange rebelle et lèvres bien garnies
Et tes yeux pensifs submergent la scène
Et inspirent à mes vers leur euphonie.

 

 

Ces brins de ton charme en filigrane
Usent mon corps et mon esprit qui flâne
Prisant  ma tasse de café du matin.

 

 

 

Sans commentaire

21 avril 2013 - 09:51

Superbe ta chevelure noire
Ainsi retombant sur tes épaules
Nargue mes pensées aléatoires
S’exprimant pourtant en paraboles.

 

 

Confiant à la candeur de tes yeux
Outre mes dires et mes silences
Mes rêves des espaces insoucieux
Même du sceau de l’intelligence.
Et sur le sable fin de tes plages
Naît ce poème, sans commentaire
Tes bras gracieux, ton jeune visage
Attisent son feu élémentaire :
Imprévisibles ses vers étanches
Repus du faste de ta peau blanche
Escortent mes élans réfractaires.

 

 

 

Cythéréenne

20 avril 2013 - 12:53

 

Cette féminité particulière,
Y sombrer est destinée merveilleuse ;
Tout porte à croire qu’à Cythère,
Habitent des âmes des plus joyeuses !
Exquise ta chevelure altière,
Ravive des rêves d’un âge lointain,
Et tes belles lèvres à Baudelaire,
Eurent sans doute inspiré des quatrains ;
N’étant pour ma part que piètre parolier
N’écrivant que pour conjurer mon geôlier
En ta grande indulgence j’espère.

 

Larme du désir

19 avril 2013 - 05:41

Les contrées d'où j'arrive, enchanté
Avec les pensées des grands sages d'antan
Rivalisent en candeur et en santé

Malgré ce que prétendent les charlatans:
Exclu aussitôt né, je vais mon chemin!

 

 

Dans les visions des amoureux stupéfaits,
Une loi naît à chaque pas que je fais!

 

 

De l'éclat enjoué des yeux nubiles
Et des formes aux contours bien ciselés
Surgissent mes poèmes immobiles
Injustement reniés et muselés:
Rêves ineffables et sans lendemain.