François635

Cher journal,

aujourd'hui, il est arrivé un truc pas banal.

Ce matin, en regardant mon courrier,

parmi tout un tas de papier.

J'ai trouvé une lettre d'une belle,

je l'imaginais sentant la citronnelle.

Elle avait un parfum,

comme une odeur d'embruns.

C'était une déclaration,

faites à mon intention.

Je parcourus ces lignes qu'elle m'écrivait,

et me rendis compte que peu de gens l'aimer.

Elle me dit que son cœur était en jachère,

qu'elle se sentait dans la misère.

Déjà j'imaginai,

les sorties, restos, cinés.

Mais je ne comprenais pas,

tout son charabia.

Sa missive était codée,

il fallait la décryptée.

Il m'aurait fallu être Champollion,

des question être le champion.

Je lui répondis avec le cœur gros,

et envoya ma déclaration ...........aux impôts.

Je t'emmène en voyage,

partons sans bagages.

Faisons le tour de la terre entière,

car l'amour est sans frontières.

Allons à Paris,

devant la tour Eiffel dire ouistiti.

Partons à Berlin,

nous balader main dans la main.

Allons à Bucarest ou à Budapest,

si tu as froid, je te donnerai ma veste.

Partons à Bruxelles,

te vêtir de satin et de dentelle.

Allons à Athènes ou à Vienne,

où tu sera ma reine.

Partons à Moscou,

toute la nuit faire les fous.

Allons à Sofia,

te blottir dans mes bras.

Partons à Lubiana,

où mon cœur t'appartiendra.

Allons à Montréal,

où ta beauté fera pâlir les étoiles.

Partons à Varsovie,

nous promettre que l'on s'aimera toute la vie.

Allons à Alger,

réaliser nos rêves insensés.

Partons à Prague,

où à ton doigt, je passerai LA bague.

Allons à Rome,

où nous fusionnerons nos atomes.

Partons à Nicosie,

aux portes  du Paradis.

Allons où tu veux,

près de toi, je serai toujours heureux.

Et puis rentrons chez nous,

dans notre nid, si doux.

Dans mes nuits,

l'aiguille de l'horloge de mon cœur reste figée sur minuit.

Mon carrosse demeure citrouille,

Personne ne veut embrasser la grenouille.

Je ne prétends pas être un prince charmant,

mais un poète a la plume triste sans talent.

Un artiste au cœur errant,

une simple feuille de papier blanc.

Une feuille pour conjuguer "je t'aime" à tous les temps,

une feuille morte malmenée par le vent.

J'ai brûlé mes rêves d'amour,

ceux d'un jour et celui pour toujours.

Les larmes de mon cœur,

ont éteintes la vacillante flamme de l'espoir.

J'ai abandonné mes rêves de bonheur,

j'avance dans le noir.

J'ai perdu la foi,

seul et sans lumière.

De la reine, je voulais être le roi,

puissiez-vous entendre ma prière.

Toi qui y crois encore, tends moi la main,

toi qui connais le chemin.

Eclaires mon destin,

guides moi vers l'horizon lointain.

Tu es le centre de toutes mes pensées,

je te sais être ma destinée,

mon cœur tu as embrasé.

Tu es si charmante,

je ressens pour toi une passion dévorante,

voir même brûlante.

Je veux faire de toi ma plus belle folie,

mon ultime hérésie,

ma douce amie,

En cette saison,

je veux goûter à ton poison,

à en perdre la raison,

De ma plume, en couchant ces lignes,

de toi, je me sens bien indigne,

mais où que tu sois fais un signe.