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Stixx

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Publications sur Toute La Poésie

Prose pour le plaisir d'écrire...Chapitre 17

11 octobre 2013 - 10:05

J’aimerai vous dire…que tout va bien;

Que la vie est belle;

Et que rien n’altère,

Le cycle infernal des saisons,

Qui pigmente les variations de l’existence.

 

Mais je ne vous dirai pas cela.

Aussi éloquent que je puisse être,

Les mots dans mon cœur se flétrissent ;

Donnant force et vie à toutes ces lois,

Fondées sur la paupérisation et l’ignorance ;

Et qui nous maintiennent en captivité.

 

J’aimerai vous dire…que tout va bien ;

Que le monde est une sphère artificielle,

Où les hommes se plaisent aux pays de cocagne ;

Et que le mythe de la corne d’abondance,

Et devenu réalité pour la terre entière.

 

Mais je ne vous dirai pas cela ;

J’ai tant cherché raison et logique,

Dans les livres saints et les lois canoniques,

Que las…j’ai fini par confier mon sort,

Au Dieu de mes pères ;

Puisqu’il ne faut jurer de rien,

Je laisse la sphère de ma pensée,

Livrer les rancoeurs nuisibles,

Qui ont rongées la condition humaine.

 

Nos yeux se sont ouverts…le mal s’est répandu.

Comme une rivière sortant de son nid ;

Emportant au passage les illusions,

Et la pérennité des âmes ;

Ennemi de cette singulière hérédité,

J’ai combattu nuits et jours,

Au nom de la liberté.

Et je ne déposerai pas les armes ;

Mais le sang a coulé ;

Mon pronostic vital est engagé.

 

Avant que ma dernière heure,

Ne vienne accomplir son dessein,

J’aimerai vous dire ces derniers mots …

Pour l’espérance et la postérité.

Le poids d’une vie se mesure,

Á l’immensité des rêves ;

En grand rêveur que je suis,

J’ai vécu deux fois ;

Mais je suis de passage…

Tout comme vous !

 

Je regarde le monde en déliquescence,

Et bien que conscient de sa fin prochaine,

Je ne peux me résoudre à le perdre.

Tout commence, vie et se meurt...tôt ou tard...

L’éternité est un leurre,

Pour celui qui refuse de vivre sans lendemain.

 

DN/ass* 10/2013

Prose pour le plaisir d’écrire… Chapitre 9

12 juin 2013 - 11:40

Le jour dort...quand la nuit tombe.

Les ténèbres m'envahissent,

Et ouvre à la faveur de mes nuits blanches,

La boite de Pandore.

Dans la pénombre,

Le silence est mon refuge;

Mais la quiétude reflète,

Sur le miroir de l’indolence,

Des images foisonnantes,

Sur d'obscurs velléités.

 

Des mots illuminent,

Sur des parchemins de vérité,

L'ivresse et la décadence de mes sentiments,

Venant se briser sur les parois abyssales,

De la brièveté.

Mais aussi lettré que je sois,

Chacune de ces particules est une énigme,

Qui me ramène sans cesse vers le large.

 

Derrière les maux couleur nuit,

Mon esprit las...s'abandonne,

Et laisse s'en aller mes conquêtes,

Gravés sur les enceintes,

De mes châteaux de sables.

Et puisque rien ne perdure,

Si les clefs de la défaite ou de la victoire,

M'ouvrent les portes de l'enfer ou du paradis,

Je colle néanmoins des étiquettes,

Au fond de ma mémoire,

Pour me souvenir...et ne jamais oublier.

 

J'arpente un sentier étroit,

Traversant le royaume des ombres...

Avec la main sur le cœur et une foi sans faille;

Dans cet instant de vie,

Où la lumière du jour décline sporadiquement,

Je mesure malgré moi le temps,

Qui peut sembler bien long,

Lorsque nous n'avons plus de perspectives.

 

Tel un Pharaon,

Je rejoindrai la rive occidentale des morts.

Et si l'éternité est ailleurs...

Quand viendra l'heure de la procession,

Et de l'ultime voyage,

Nul n'usurpera mon identité...

Il y a certaine chose inaliénable,

Que rien ne remplace !

 

DN/ass* 03/2012 :mellow:

Nostalgie

12 juin 2013 - 11:13

Un beau jour, quand bien des années se seront écoulées,
Le vent de l’oubli viendra caresser l’ombre de mes souvenirs,
Et surgissant du passé, j’entendrai le murmure de l’inéluctabilité ;

Seul, je contemplerai les instants sublimes de mon enfance.
Douceur d’un rêve…Réminiscence de mon imaginaire…
Et je n’aurai de cesse de me conter ma plus douce errance…

Le temps est un promeneur solitaire et jamais rien ne l’arrêtera….
Dans son cortège funeste, il emporte l’espoir pour toujours,
Et laisse dans son sillage, la couleur de l’existence qui s’achèvera.

A travers ce clair-obscur imprégné de silence et d'ironie,
Demeurera l’amertume et l’évanescence de mes songes;
Et je m'inclinerai comme un roseau...sur le dernier andante de ma vie.

 

DN/ass* 08/2009 :mellow:

Prose pour le plaisir d’écrire… Chapitre 8

10 juin 2013 - 10:58

Il fera bientôt nuit,

Et la lumière d'un phare,

Éclairera les presqu’îles de l'éternité;

Le silence se pose,

Comme la neige en hiver,

Et souffle sur les heures,

Qui vont et viennent;

Simulacre inexorable,

De l'éternel recommencement.

 

Mais tout s'en va dans notre monde;

Pour ne plus revenir...en définitive.

Et l'obscurité...sous l'étendard du doute,

Plane comme un oiseau de mauvaise augure...

Quelques fois...

 

Dans les bas fonds de l'oubli,

Des spectres reprennent vie,

A l'aune d'une pensée furtive.

Et c'est toujours la même rengaine...

Le passé cours pour rattraper le temps perdu;

L'avenir est une diseuse de bonne aventure,

Nous invitant sans cesse à la suivre,

Sans jamais faire de promesse.

 

Depuis l’avènement du monde,

Le folklore nous dit en secret,

Que nos mains sont des grimoires,

Où se croisent les lignes de vies...

Mais la chiromancie ne nous apprendra rien.

Prédire le futur est un leurre...

Et "le principe d'incertitude d’Heisenberg",

Fait l'apologie,

De l'imprévisible complexité de l'existence.

 

A travers les âges...pierre après pierre,

Les forteresses se bâtissent,

Et attendent les millénaires.

Les princes et les époques se succèdent;

Laissant place aux amnésies de l'histoire;

Tout comme la nature d'une page blanche...

Où tout reste à écrire...

 

DN/ass* 06/2012 :mellow:

Prose pour le plaisir d’écrire… Chapitre 14

07 juin 2013 - 09:00

J'ai grandi avec l'idée,

Que la seule façon de gagner,

Dans l'existence...

Est d'être prêt à donner sa vie,

Quelques soient les variations de la nature.

 

S'adapter aux circonstances,

D'où qu'elles viennent;

Et laisser la volonté éclairer,

Les chemins de la providence,

Afin d'échapper aux flammes,

De la servitude.

 

Si une ombre plane,

Et accompagnes nos désirs d’émancipations,

Il est dans l'ordre naturel des choses,

Que d'abandonner la paix,

En déclarant la guerre,

A toutes ces entraves,

Qui font écho...à la reddition.

 

Soldat sans armes,

Ni autre patrie,

Que celle de soi-même,

Je mène le combat,

D'un homme imparfait,

Qui vénère la perfection.

 

L'équilibre est souverain de mes actes,

Et si d'aventure,

Je mène la danse d'un pied gauche,

Le tempo qui martèle chacun de mes pas...

Est mien.

 

Les temps changent;

Bien que le réel,

Soit une nébuleuse,

A géométrie variable,

Je vous le dis aujourd'hui

et pour l'éternité...

Que jamais le Mistral,

Ne me fera trahir,

Mes promesses de rectitude.

 

DN/ass* 03/2013 :mellow: