KeDesMo

La nuit souffle ces toutes dernières étoiles,
Cédant aux premières lueurs du petit jour,
Où des oiseaux annoncent l'arrivée du soleil.

La ville est endormie, à cette heure matinale ;
Les croissants patientent sur le chemin du four,
Spectacle auditif d'une vision, où tout s'éveille…

Comment exprimer par cette douleur tenace,

elle emprisonne si souvent son propre esprit ?

Une résonance à la souffrance vivace.

Aide-moi pour en finir avec cette vie.

Pourquoi expliquer les raisons du désarrois,

s'extirper les maux où vengeance fait subir ?

Ignorer le sentiment d'impuissance en soi.

Ne plus vouloir suivre ce chemin, et s'enfuir.

Passe le vent à ces oublies de la jeunesse,

prendre une image pour éterniser le temps,

à ces lointains souvenirs, comme une caresse.

Perdre la jouissance d'un espoir angélique,

grandir déchu de ses rêves, étant enfant,

à la magnificence d'un instant tragique.