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libre@moi

Inscrit(e) : 06 sept. 2013
Hors-ligne Dernière activité : sept. 17 2013 12:31

Publications sur Toute La Poésie

Clair

09 septembre 2013 - 01:51


il ne sait que faire mon ami les yeux par terre embrassent les pierres cailloux et poussière les yeux ouverts le coeur entre ciel et mer mon ami a le plaisir de courir et d'agir d'affronter le pire mais il aime pas dire qu'il a du fuire son âme et tire un léger soupire ombre des souvenirs des souvenirs par terre entre pierre et pierre mon ami les yeux ouverts n'a jamais su faire la poussière mon ami l'esprit tordu cherche à remettre les pieds sur une terre perdue inconnue pire oubliée il ne voit plus clair même les yeux ouverts et autant de lumière
Quoi faire et que faire contre des souvenirs amères contre le contraire contre la loi des pères contre le souffle des mers contre l'envie de plaire contre le pain de sa mère contre le silence des nerfs contre l'heure et l'horaire contre vague et désert fatigué il a l'air ses yeux par terre fixés entre les pierres attendant que la lumière rallume son coeur. il verra ainsi clair.

Libre@moi

Le temps

07 septembre 2013 - 02:25

le temps
d'observer tes traces
à en oublier le jour et la nuit
d'évaluer le pire et le pi
de faire semblant ou faire face
le temps d'un souffle au tour d'une table devant des bougies éteintes
souffle qui rallume le feu d'un combattant
souffle
le temps que l'esprit pousse de loin et de pres un cri
marque sa présence dans la brousse des idées et des envies
entre les gens

un souffle
remonter en surface et relâcher l'ombre, la lourdeur d'un air qui bloque le coeur et s'en passer de la gravité de la pesanteur
souffler un ouuuf comme un tabac dans l'air
le temps de méditer le sourire d'un bébé un sourire un vrai

le souffle d'un bébé
souffle du nez d'un bébé qui s'est réveillé sous la lumière d'une lune qui l'observait
le temps d'une marche sur le quai sur les mains et sur les pieds sans chaussures ni clés la voix libre le coeur flatté le temps d'une danse à ta manière les pieds sur terre les mains en l'air et 1 et 2 et tré sans colères sans anal ni abécédaire tu danse comme les tonnerres de l’énergie entre ciel et terre entre nerf et nerf

le temps de se rendre compte du temps perdu sans apprendre à faire et du temps à accumuler un savoir qui pèse sur le coeur et du temps à dessiner dans le noir le paradis et l'enfer le temps d'arranger fautes et erreurs de tracer à la main une frontière de goûter des yeux les lumières à la surface de la mer le temps de laisser couler du sang d'une plaie sur du blanc et voir la couleur que ça fait quand le blanc perd la face et quand rouge à noir envahit le flanc l'envie de prendre mesure de toi même des solutions et des problèmes des valeurs et des emblèmes du jour j et du septième du mois m et du douzième le temps d'un débarras le temps de prendre position de tirer des conclusions d'avancer vers le front

d'attaquer le diable et le démon

d'affirmer le caractère et le don

le temps de chanter la gloire sans pleurer l'histoire le temps d'une douche sans eau que de la lumière d'en face et du dos ne penser qu'au bien et au beau le temps d'un souffle profond à remettre la tete à l'heure le temps de se demander pardon et savoir nager sans peur une envie de monter en surface envie d'avoir le temps d'un souffle et d’être vrai

à tout moment

Libre@moi

Amnesique

06 septembre 2013 - 11:30

être amnésique oublier devient pratique en solo et en public des rêves en numérique des souvenirs en argentique l'info est si romantique part d'un a un pic appelons ça flux ou trafic d'une allure pas chromatographique des sauts parfois paraboliques la verticale devient oblique disons le c'est presque amnésique moitie rêveur moitie philosophique manque de raison et de gout c'est la symptomatique sert toi de la logique flou de quoi combler des trous ça crée belle mosaïque et ce n'est pas tout tu te dis c'est diabolique belle hypothèse économique probable et statistique mais pas informatique tu voix tes erreurs astronomiques je veux dire aristocratiques euh...comment dire fantastique quand oubli engendre mimétique d'entre toi la rage s'applique c'est quand même tragique!! quand ambiance sans musique et c'est comme par pic tu perds l'historique au revoir la mécanique bonjour t'es dyslexique comme un alcoolique amnésique tu prends le temps d'un clic tu cherche dans Clubic dans les équations de la physique dans les souvenirs statiques dans le para et le magique dans les guides pratiques dans une mémoire torique l'astuce linguistique s’échappe dans les tropiques les jungles d’Afrique cache cache sans panique plutôt un moment cinématographique entre cervelet et système limbique d'un amnésique

Libre@moi

Laisse

06 septembre 2013 - 02:20

une note de musique qui s'echappe a notre silence............ laisse moi t'ecrire il s'agit plus de danser ou de dire ou ne pas dire ni en chinois ni en français laisse moi te dire n'ayant pas de mot ni de quoi tracer des pensées laisse moi t'ecrire j'entends danser....les mots sur les pas d'un sourire laisse moi ecrire quelque chose dans tes souvenirs fleurs sans odeur patience et ardeur et capter dans le noir....les mots a plat les notes sans couvertures le silence est roi laisse moi les mots finiront par se taire par terre devant le roi un coeur se dresse ca va labess rien a dire un petit sourire tend la main et tire devant le roi par la loi qui cesse un, et dos , et tres commence a danser danse danse le coeur sans faiblesse laisse moi te faire oublier courir pour dormir la porte s'ouvre et voila on voit sous un faisceau de lumiere l'eclat d'une fleur sur les yeux de son porteur le fond des yeux et voir le roi annoncer la danse a commencer tu ne peux rien ecrire ne peux que suivre l'ombre et les souffles des traces qui se camouflent devant le roi le roi emu ne dicte plus des mots et ne fait que suivre et par la loi ne me laisse plus ecrire.

Libre@moi

Moi

06 septembre 2013 - 12:02


je me bats moi contre moi de haut en bas sans plume ni loi le peu de foi parce que moi comme toi peut être sans foi presque sans voix n'importe quoi vide comme un roi sans loi je me bats sans cesse ici et la bas car partout difforme je me voix à travers toi a travers tous ceux qui vivent en moi malgré toi je me bats sur des champs route de la soie le coeur qui bat le sang qui va pousse ma voix ma voix d'entre moi ca sort pas je me bats oui pourquoi pas car le plus difficile n'est ce pas c'est de se battre contre soi on en parlera quand tout va même toi on dira qu'il n'était pas la ou au plus on dira qu'il s'est battu une fois mais moi je me bats contre toi contre le diable en moi contre l'illusion ridicule parfois contre la faiblesse le désarroi contre l'oubli le temps qui fuit au dessus des toits et voila j'en finirai jamais de se battre malgré moi

Libre@moi