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marie daisy

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Publications sur Toute La Poésie

Où êtes-vous les enfants ?

14 janvier 2014 - 04:11

Où êtes-vous les enfants ?
J'ai beau scruter les étoiles,
Je n'y vois pas vos visages !
 
Où donc vous ont emmenés les vents ?
J'ai bien hissé la grand-voile
Mais je ne trouve pas de rivage !
 
Vous ne me dévoilez à travers mes songes
Qu'un petit bout de jardin fleuri !
Où se cachent donc les vastes et vertes prairies ?
 
Venez soulever les doutes qui me rongent !
Montrez-moi les anges qui près de vous sans cesse sourient !
Racontez-moi chaque instant de votre nouvelle vie.
 
De tout ce que vous me rapporterez,
J'en ferai un hymne à votre absence
Pour qu'elle devienne plus légère à porter !
 
Et des souvenirs dont ma mémoire vous remplirez,
Je couvrirai mes matins silence,
Doux voile sur mon cœur, du manque de vous, endeuillé !
 
 

Le temps d'un souffle (à mon fils)

10 janvier 2014 - 03:07

LE TEMPS D’UN SOUFFLE
 

Juste un bref effleurement

Comme une caresse du vent,

Et me voilà dans une certitude absolue,

Que près de moi, un instant, tu t'es tenu !

 

Une seconde et demie de douceur

Qui a transporté mon cœur de bonheur,

Ramené à moi les parfums de ton enfance

Comblé, le temps d'un souffle, le vide de ton absence !

 

Petit moment d'extase et d'émerveillement

Que je garde en moi précieusement,

Souvenir d'amour entre une mère et son enfant,

Souvenir tendresse pour sécher les larmes d'une maman !

 

 

 

Mon blog dédié à mon fils : http://melancolie60.skyrock.com

 

A mon fils Guillaume (1983-2004)

05 janvier 2014 - 01:36

                       Guillaume

Je t'ai aimé mon fils, je t'aime et je t'aimerai toujours.
Ne crois pas que ta mort, si soudaine, nous a séparés pour toujours.
Chaque jour qui passe est un jour sans toi.
Chaque jour qui passe me rapproche aussi de toi.
Surtout, ne l'oublie pas !
Le temps ne compte pas.
Le destin nous a séparés hier, mais il nous réunira demain,
Et à nouveau nous nous donnerons la main.
Si la séparation a été très douloureuse,
Les retrouvailles n'en seront que plus joyeuses.
En attendant, rien ne nous empêche de nous retrouver,
Dans nos rêves et en pensée.
Malgré l'invisible frontière,
Je peux continuer à être ta mère,
Car tout ici-bas, tu vois,
Me ramène à toi :
Un de tes jouets cassé
Que ta sœur a retrouvé.
Un tee-shirt que tu as aimé,
Que ton père décide aujourd'hui de porter.
L'essence de ton parfum
Que je crois sentir le matin.
Ta voix qui résonne dans ma tête
Et qui me met le cœur en fête.
Une silhouette que je croise
Et qui me fige dans l'extase,
Tant elle me fait penser à toi,
Tant je voudrais que ce soit toi !
Et toutes ces images, tous ces souvenirs
Qui ne peuvent pas mourir !
Tu vois, la mort n'est pas la fin de tout.
Elle n'a pas d'emprise sur tout.
Je pense à toi chaque jour.
Je t'ai aimé mon fils, je t'aime et je t'aimerai toujours.

                                                                   

                                                                           Ta maman

A mon fils

27 décembre 2013 - 06:43

                  DEMAIN

 

L’horizon s’est paré de sa robe de feu                               

Tandis que sur le sable doré,                                                         

Tes pas laissent leurs dernières empreintes,              

Ultime signature avant le grand plongeon.                                 

Et les vagues, pour te dire adieu,                            

Viennent doucement te caresser                                                

De leurs incessantes complaintes,                                

Chuchotant, confuses, une demande de pardon.    

Aujourd’hui est ton dernier jour.                                     

Demain, tu ne verras pas l’aube se lever.                          

Ton départ est annoncé, l’heure précisée,                     

Pour de lointaines contrées.                                                                     

La force de mon amour                                                  

Ne pourra rien pour freiner                                           

La roue de ta destinée                                                

Qui s’est déjà emballée.                                            

Alors je crie !                                                                              

Je crie l’injustice de la vie,                                         

Son non-sens et son incohérence,                               

Ma terrible souffrance !                                                     

Je ne peux garder enfoui                                             

La révolte qui m’envahit                                               

À la pensée de ta courte existence                                          

Fauchée au crépuscule de ton enfance.

Et tous les autres jours ne seront plus des demain,             

Mais du temps sans toi mon enfant,                     

Alourdissant inexorablement jusqu'à ma propre fin,

Mon cœur de maman !
 

 

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