Mia78

Tu sais, moi jai grandi en retard
Priant pour quil nsoit pas trop tard
Toi tes là, tranquille, bien serein,
Quand jme bats contre des moulins

Tu sais ce qui me fout les boules ?
Cest que le minimum me saoule
Quand tous les jours je vois les gens
Brûler tout, à feu et à sang

De colère et puis dimpuissance,
Devant lhorrible indifférence,
Des gens abreuvés par la balle,
Quand toutes les lois passent bien sales

Jen viens même à me questionner
Pourquoi diable ai-je donc enfanté ??
Quel monde sans espoir, quel avenir,
Devront donc mes enfants subir ?

Certains me répètent « A quoi bon ? »
Et je vois là de beaux moutons,
Aveugles et sourds aux mille prières
De Mère Nature qui se libère

Mais ma révolte, je la bénis !
Je suis un otage mais en vie !
Jécris ces mots tremblants de rage,
Le coeur en feu, les yeux en nage.

« Nous nsommes pas seuls, nous sommes légion »,
Pourtant, jsais bien que tas raison...
Jaimerais seulement juste pour une fois,
Que tu comprennes tout cque je vois là

On ma dit que je vous fais peur,
Cest vrai les gens ?
Moi, mes coups dgueule et mes valeurs,
Pas de faux-semblants

Il paraît que vous soupçonnez
Que je suis violent
Et quil faudrait me surveiller
A chaque instant

Vous regardez mes bras tatoués
Avec mépris
Et rapidement vous me jugez
Apte au conflit

Je vais vous dire, mes braves gens,
Quon en finisse,
Ce quil en est réellement
Pour que ça glisse

Jai des principes et des valeurs
Très bien ancrés,
Et si tu touches à mon honneur
Tu vas valser

Mon rôle de père et lamitié
Comme leitmotiv
Je porte tout avec fierté
Et sans dérive

Mais méfie-toi car il marrive
Bien trop souvent
De franchir dun coup la ligne droite
Dangereusement

Tas bien compris les thématiques
À oublier ?
Alors évite lacte héroïque
Juste pour mousser

Jai plus le temps, et jvais vous dire
Très simplement
Tout ce qui compte cest lavenir,
De mes enfants.

En ce moment jaime pas les gens,
Prenez donc ça pour vous
En ce moment jaime pas les gens,
Et à vrai dire, jmen fous

Vos « Happy face » sont à vomir
Et je peux rien y faire
Jvois vraiment pas ce qui tfait rire
Tes dans la même galère

Je tourne la tête, jregarde partout
Et tout est vide de sens,
Je tourne la tête, je deviens fou
Jen peux plus et jbalance

Pour une place dans une simple rame
On piétine et agresse
Jte parle même pas de ce qui strame
Quand leurs égos saffaissent

Jaime pas les gens, ils sont tous cons
Oh oui, moi le premier !
Jaime pas les gens donneurs dleçons
Qui sont pas près de changer

Jpréfère rester dans ma caverne
Voir tous ces abrutis
Sentretuer le regard blême
Comme une vulgaire série

Me parlez pas des « ptits nenfants »
Et des beaux amoureux
On en reparle dans 10 ans
A voir sils sont heureux

On nest pas faits pour vivre ensemble
Alors casse-toi dici
Ta bouche, ton cul, ton regard tremblent
Ta mère te lavait dit

Viens pas mles briser, pauvre con
Je sais ce que jfois faire
Jvous laisse trouver LA rime en -ON
Mes ptits contestataires

Jaime pas les gens ! Jte lavais dit !
Tas voulu persister
Tes comme ces gens, jle vois dici !
..... tu veux bien me sauver........ ?



NB: Si quelquun sait comment rétablir les apostrophes..... 😕

Tutoriel

Mes soeurs darme, vaillantes et fières,
Approchez donc, je vous raconte,
A quoi ressemblent les vipères
Qui vous guettent, vicieuses et sans honte

Vous viviez jusquici planquées,
Sans expérience de lextérieur ?
Vous risquez bien dêtre choquées
Et de vous faire de belles frayeurs

Tout dabord le temps de parole
Mais oui, Mesdames, mesurez-le !
Car si ces Messieurs vous le volent
Cest quils sont juste amoureux deux

Spécimen quon rencontre souvent
Dépourvu de classe et de style,
Le beauf se repère clairement
Par son esprit simple et stérile

Plus passe-partout et dangereux
Ceux qui connaissent vos amis
Comment peut-on se méfier deux ?
Justement, quel bel alibi....

Ils vous approchent la bouche en coeur ?
Prêts à adopter vos enfants ?
Méfiez-vous de ces beaux parleurs
Cest votre cul quils trouvent tentant

Célibataires depuis très peu,
Aux coeurs meurtris, souvent brisés,
Vous êtes une cible parfaite pour ceux
Dont lunique but est de chasser

Peu leur importent les conséquences,
Vos larmes ou leur propre dignité,
Ils nont souvent aucune conscience
Et cherchent seulement à vous baiser

Pour ça tous les moyens sont bons
Du resto chic au bouquet de fleurs
Jouant des airs de violon
Anesthésiant votre malheur

Que ferai-je donc de mes écrits
Lorsque mon souffle aura tari
Lorsque mes yeux seront éteints
Frêle petite flamme partie de rien ?

Où finira mon Don Quichotte
Vaillant soldat aux rimes pâlottes
Épuisé par les regards blêmes
Dune foule hargneuse emplie de haine ?

Ils mépuisent, tous ces gens là-bas,
Ragots, cancans et rires narquois
Oubliez-moi donc un petit peu
Jai besoin dair, crenom de Dieu

Jveux du silence et des sourires
Du ciel bleu, des éclats de rire
De bonnes grosses vannes toutes pleines de miel
Des bons sentiments à la pelle.

Mes voeux tout simples vous dérangent ?
Ils vous emmerdent ? Comme ça marrange...
Ainsi je vais pouvoir trier
Les cons en toute simplicité