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Publications sur Toute La Poésie

Vague à l'âme

04 février 2019 - 06:18

Moi j'humilie l'amour et la souffrance...
Et j'emmerde le monde et l'espoir.
Tout ça ne se finit que dans le noir,
Le dos tourné à l'existence,

 

L'âme dévorée par l'arrogance,
De cette femme vivant simplement,
Elle buvait la vie comme la romance,
Et je l'aimais si facilement,

 

Je vis à l'obscurité du soleil,
Et dans l'étincelance de la lune,
Depuis que tu hantes mes sommeils,
Que mon cœur est devenu rune!

 

Au fond je me croyais robuste, 
Mais en vrai je ne suis qu'une plume.
Une plume d'un beau buste,
D'un oiseau qui tombe et fume.

 

Une plume qui crache de l'encre,
Quand la douleur en moi entre,
Une plume qui crache du sang,
Quand tu m'as pendu au vent...

Haine-Désespoir

04 février 2019 - 05:42

C'est parce que j'ai perdu toute joie,
Que chacun de mes textes est si froid,
Je me sens mieux la nuit quand le soleil,
Disparaît dans un profond sommeil.

 

La révolte silencieuse de la nuit,
Qui rêve elle aussi du paradis,
Étincelante obscurité tu prédis, 
Le grand thème de mes poèmes maudits.

 

Tous ces gens qui pensent connaître la haine,
Parce qu'ils n'aiment pas le blanc ou le noir,
Vous tous, vous ne valez même pas la peine,
Que j'use pour vous mon encre du désespoir.

 

L'absurdité ne tue pas la grande erreur!
Vous inondez le monde de peur!
Vous humiliez les gens de douleur!
Je refuse de faire partie des leurs.

 

Grands fous, prétendants du malheur!
Seul du diable vous êtes à la hauteur!
Vous tuez l'amour avec vos leurres!
À présent ,à mon tour de faire peur.

 

On est encore tous dans le même bateau.
Que tu sois blanc ou couleur du corbeau,
Et oui! Quelque soit ta couleur de peau,
Tu finiras dans un grand tombeau,
Ta belle gueule rongée par les asticots.

Courageuse

03 février 2019 - 04:01

"Elle arrivait souvent en cours avec les yeux rouges.

La plupart faisaient semblant de ne rien voir,

D'autres pensaient qu'elle fumait quelque chose avant de venir.

Elle était une adolescente mystérieuse après tout.

Mais personne ne savait la vérité.

 

 

Personne ne savait que cette fille,

Qui souriait à beaucoup de monde,

Qui était gentille et drôle, et dont le rire remplissait la pièce où elle se trouvait,

Cette fille était malheureuse.

Elle rentrait chez elle le soir,

 

 

Posait ses affaires dans un coin et se recroquevillait sous ses draps pour écouter de la musique,

Et quand tout le monde dormait, quand elle se retrouvait à nouveau entourée de ses démons,

Elle pleurait. Elle pleurait tout ce que ses yeux pouvaient pleurer jusqu'à n'en plus pouvoir.

Parfois elle ne savait même plus pourquoi.

Certains penseront qu'elle était faible, de pleurer ainsi comme une enfant,

 

 

Mais c'était la fille la plus courageuse que je connaissais.

Elle débarquait le lendemain, avec ses yeux fatigués par la tristesse et sa fatigue accumulée lors des nuits blanches,

Et elle souriait. Elle rendait heureux, elle était belle à voir.

C'était ça sa force: Elle était détruite à l'intérieur mais elle mentait terriblement bien."

Nous voici

03 février 2019 - 03:47

"Nous sommes ceux qui n'attirent pas l'attention.

Qui sourient quand on nous demande si ça va.

Que dis-je? Personne ne s'inquiète de notre sort.

Nous sommes ceux qui rient faussement avec le regard vide.

Le regard qui ne suit pas.

 

 

Qui reste inerte, amoché, le reflet de notre cœur détruit.

Ceux qui le soir s'enferment dans leur chambre à double tours et relâche tout cette pression émotionnelle.

En tapant, pleurant, ou même, ceux qui ne savent pas extérioriser et qui regarde perdus ce mur blanc.

Quel contraste avec notre tête pleine de pensées noires.

Ceux qui passent leur nuit à affronter leur démons.

 

 

Nous sommes les enfants tristes.

Les ados écorchés. Les adultes perdus. Les suicidaires qui ne tentent rien.

Les gosses pommés qui dès le matin regrettent de s'être réveillé.

Cette population morte de l'intérieur,

Les cernes sous les yeux,

 

 

Les courageux,

Les yeux rouge,

Le teint pâle,

Les lèvres gercées,

Le squelette apparent,

 

 

Les pensées bruyantes,

Le cœur serré, enterré.

Les promis à la mort si tôt.

Les démolis à cause de nos maux.

Les amochés qui ne disent plus un mot."

Enfer paradisiaque ( ancien poème )

13 janvier 2019 - 07:55

J'ai quittée l'enfer pour le paradis,

Quand tu as tout perdu,part,dit,

Que penses-tu trouver parmi,

Ces gens qui se disent tes amis .

 

 

Je vis en mouvement perpétuel,

Dans la pénombre de créatures cruelles,

Qui te dévorent et te jettent au ciel !

Comprends-tu ? La vie est virtuelle.

 

 

Tout est guidé, prédis,médité !

Toutes ces infos débiles à la télé !

Toutes ces destructions de personnalité !

Tous ces monuments détruits par l'absurdité !

 

 

Toutes ces libertés violées par pure consommation !

D'elles mêmes , et par abus sans compassion !

De drogues , qui rendent la vie belle et de boissons !

Et  ces professeurs qui te font croire que la vie est une fonction ,

 

 

Comme si savoir dériver X te rendras bonne mère,

Pourras-tu rendre tes gosses fiers,

Quand tu leur racontera qu'il n'y'a plus de poissons dans la rivière,

Que à ton époque , pour une rime,tu te prenais une barre en fer,

Et partir pour un allé simple aux enfers.

 

 

Quand tu te rends compte que fumer le zamal,

Devient quelque chose de totalement banal,

Que dans nos ruelles règnent douleur et métal,

Que tu serres la main à que des âmes salles,

 

Que ta mère hurle écroulée devant la malle,

De guerre,ton père partit se battre contre le mal,

En tombant , elle tenait une photo sentimentale,

Où vous étiez réunis, toi, ton père, elle, et le diable !

 

 

A six pieds sous terre, elle repose son mental,

Tu auras beau faire de sa mort un vrai scandale,

Le seul endroit où tu trouveras son nom est sur sa pierre tombale.