Moi j'humilie l'amour et la souffrance...
Et j'emmerde le monde et l'espoir.
Tout ça ne se finit que dans le noir,
Le dos tourné à l'existence,
L'âme dévorée par l'arrogance,
De cette femme vivant simplement,
Elle buvait la vie comme la romance,
Et je l'aimais si facilement,
Je vis à l'obscurité du soleil,
Et dans l'étincelance de la lune,
Depuis que tu hantes mes sommeils,
Que mon cœur est devenu rune!
Au fond je me croyais robuste,
Mais en vrai je ne suis qu'une plume.
Une plume d'un beau buste,
D'un oiseau qui tombe et fume.
Une plume qui crache de l'encre,
Quand la douleur en moi entre,
Une plume qui crache du sang,
Quand tu m'as pendu au vent...