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raymond bourmault

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Publications sur Toute La Poésie

Végétaux avides d'air et de lumière!

31 janvier 2020 - 10:53

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Un grand nombre de petites tiges vertes

Sortent discrètement de la terre, offerte

Aux végétaux avides d’air et de lumière.

Comme les heureux  prémices

D’un bel exercice.

On distingue les tendres feuilles, des jonquilles, des narcisses,

Des pâquerettes, perturbées par la douceur du temps.

Des perce neige, des tulipes, des crocus,

Des jacinthes de pleine terre que l’on pensait défuntes.

 

Plaisir subtil,

Pareil à la joie d’un ami attendu,

Qui donne signe de vie alors qu’on le croyait perdu.

 

Alors que tout semblait mort, triste, désert

Le renouveau se révèle à l’œil expert.

 

L’hibernation est une pause qui révèle la renaissance.

Faut t il s’absenter afin d’être à nouveau le bienvenu ?

Est ce une leçon que nous donne la nature

En indiquant que la reviviscence est souvent de mise quand elle régénère ce qui paraissait perdu !

Raymond 31 01 2020

le couvre chef !

29 janvier 2020 - 08:45

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L’homme, pour afficher sa supériorité, sa domination, se vêt d’un couvre-chef.

Le plus imposant possible !

Chefs de clan, de famille, de tribu, de secte, de groupe, d’association, de gare…

Le prolo, lui, se contente d’une petite casquette

Comme dans les guinguettes !

 

 

Confondant sciemment le contenu et le contenant,

Ils surélèvent le chapiteau d’un étage !

Tout est bon pour cette mystification :

Les turbans, les chapeaux, les galures, les plumes, les tiares, couronnes diadèmes …

Plus la cime est haute, plus élevé doit être le rang social, religieux

 

 

Pour ma part je me promène la tête nue.

J’exhibe une casquette en peau  de fesse,

Qui sert d’amer aux navigateurs solitaires,

Quand je me promène sur la côte entre Dinard et saint Malo !

Raymond 28 01 2020

 

Chapeaux bas ou, découvrez vous, sont les obligations des maitres et des puissants à l’égard des subalternes vulgum pecus  résignés et soumis.

Être poète c’est :

21 janvier 2020 - 03:12

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Être poète c’est : Être poète c’est :

 

Chanter la vie, qui se fixe, s’accroche, s’implante, s’attache, s’incruste,

S’unit, s’amarre, s’enchaine, s’accole, s’accouple, se scelle.

 

La vie c’est  tout ce qui vibre, tremble, frémis, frissonne,

Palpite, oscille,

Murmure, chuchote, bruit dans le silence, émerge, pousse, jaillit, sourd,

 

 

La vie c’est :

 

Se qui se balance au gré du vent, de la vague, des émotions, des sentiments,

C’est le tintement de la cloche au clocher qui surprend avec bonheur

 Le marcheur perdu dans ses rêves,

Les vibrations de l’airain s’accordent avec les ondes de la chair et du cœur qui tressaille.

 

Ce qui fredonne, bourdonne, marmonne, bredouille timide, résigné,  

Flotte irrésolu, vacille fragile sur sa tige, sur ses pattes,

Dodeline tangue hésite se redresse.

 

 

C’est le vertige, l’éblouissement, l’émerveillement,

La fascination, l’ivresse, les frissons,

Pour la beauté révélée sans interprétation,

Dans la nature  de nos émotions, de nos caractéristiques physiques et psychiques.

Ah les concepts fumeux et ridicules qui poussent à prendre des vessies pour des lanternes et du noir pour la lumière !

 

 

La vie est exceptionnelle dans le cosmos infini, et cette émergence est assimilée à une situation immuable par certains ignares et inconscients !

     Se sachant mortel, sans espoir d’une résurrection ni d’une métempsychose ;

On devrait considérer toute vie comme un don naturel et faire preuve d’une grande modestie

Dans une synergie de toute vie !

Raymond 18 01 2020

Trois petites jacinthes.

16 janvier 2020 - 12:24

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Trois petites jacinthes,

A l’étroit,

Dans leur tasse peinte,

Attendent le printemps.

Sans hâte  feinte,

Elles devisent du temps,

Des saisons défuntes,

Des bulbes nourriciers.

De leur nuancier  

De couleurs aquarelles,

Aux tonalités si belles.

Des difficultés d’être fleurs

En hiver de rigueur

 De grands froids pourvoyeur.

Délicieuses jacinthes,

Au parfum capiteux,

Qui dispensez instants heureux,

Vous êtes des lumières,

Lucioles joyeuses,

Qui éclairez la pénombre de l’hiver.

Jacinthes de pleine terre,

Jacinthes de serre.

Dans le jardin aux perce-neiges.

A l’abri privilège.

Vous êtes les rois mages

Apportant vos présents de couleurs, de parfums,

Au profond de l’hiver.

J'en perds mon calendrier !

06 janvier 2020 - 10:19

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Mais qui tourne les pages de mon agenda ?

Un fourbe un traitre un pervers  un judas ?

Que passent vite les journées

J’en perds mon calendrier

Cavaliers chevauchant le temps

Nous avons perdu les étriers

Errant égarés à la traîne des heures des jours des années

A la recherche de vains Succédanés

 

 

Nous avons perdu la maitrise du temps

Nous sommes à sa merci

Pris par le temps

En manque de temps

 

 

Donner du temps au temps

N’y changerait rien

C’est l’amour la passion de vivre

Qui repousse  retient élargit le temps

Son espace et ses frontières

Et fait souhaiter demain comme hier

Pour prolonger le temps rien ne vaut un retour en arrière

Qui laisse un petit goût amer mais au doux passé nous  désaltère  

 

 

Mais qui tourne les pages de mon agenda ?

Un fourbe un traitre un pervers  un judas ?

Que passent vite les journées

J’en perds mon calendrier

Raymond 04 01 2020