C’est comme un rêve oublié qui se lève
Comme le soleil du matin
Beau et serein
Malgré l’espoir brûlant de la journée
Le soleil couchant
Offre un nouvel horizon
Par son teint coloré
Et le lendemain revient
Comme une vague à la charge
Infatigable.
La liberté est un leurre énigmatique
Le mirage des opprimés
Dans le désert de nos vies
Nous n'avons jamais été libre
Car il n’y a jamais eu de liberté
Nous avons toujours été asservis
Et esclave du péché
Le grand oppresseur de la liberté.
shone
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Publications sur Toute La Poésie
La liberté
08 août 2011 - 07:01
Les pierres de sang
12 mars 2007 - 02:16
Les pierres de sang
Dans la vallée rouge le vent transporte la liberté
Et la grande chaleur traîne derrière elle l’odeur de la mort.
Les pieds nus courent vers la vie parmi les cailloux acérés,
Plus rapide, les balles les rattrapent sans aucun remord.
Des larmes ne cessent de couler vers les mêmes confluents;
Au prix de pierres qui enrichissent un autre continent.
Des rivières lâches taillées dans la misère noire
D’autres serrées se reflètent dans la vitrine comme un miroir.
La terre d’Afrique perd ses arbres pour se tapir de sang
Et l’âme de ses enfants n’est plus pur comme le diamant
Qui à fait d’eux des mercenaires, les nouveaux soldats sans pitié
Dont la foi repose sur la gâchette et lui donne toute leur piété.
© shone 090307
Dans la vallée rouge le vent transporte la liberté
Et la grande chaleur traîne derrière elle l’odeur de la mort.
Les pieds nus courent vers la vie parmi les cailloux acérés,
Plus rapide, les balles les rattrapent sans aucun remord.
Des larmes ne cessent de couler vers les mêmes confluents;
Au prix de pierres qui enrichissent un autre continent.
Des rivières lâches taillées dans la misère noire
D’autres serrées se reflètent dans la vitrine comme un miroir.
La terre d’Afrique perd ses arbres pour se tapir de sang
Et l’âme de ses enfants n’est plus pur comme le diamant
Qui à fait d’eux des mercenaires, les nouveaux soldats sans pitié
Dont la foi repose sur la gâchette et lui donne toute leur piété.
© shone 090307
Lettre I (reponse)
08 mars 2007 - 02:39
Lettre I
à Héloïse
Cabine du Capitaine le 10 novembre 1978
A ma chère Héloïse,
Je ne sais pas combien de fois j’ai du relire ta lettre
Et à chaque fois c’est comme une nouvelle fenêtre
Qui s’ouvre pour laisser entre une brise rafraîchissante
Qui transporte ton parfum et cette image ravissante
Qui me tient compagnie sur ce bateau jour et nuit.
A te lire je sens en toi un grand manque
Que même le papier et l’encre
Ne pourraient combler .
Ce papier porte ton odeur comme une empreinte
Et cela te rapproche de moi comme une étreinte.
Une chaleur que réclame mon corps
Quand le vent glacial qui souffle dehors
Me fige et me transperce comme une dague
Et le Nord-Sud comme gondole parmi ces vagues
Se fraye sur un sentier étroit, un chemin
Au milieux de ses monts marins.
Ici il n’y à que deux couleurs : le bleu et le noir
Sauf lorsque nous avons la chance d’avoir
Un beau coucher de soleil dans le dos
Qui peint le ciel comme une aurore boréale.
Maintenant je chéris tout ce qui est beau
Car toutes les belles choses
N’ont d’égale que toi ma rose.
Le vent qui souffle dans les câbles tendu
Me chante une mélodie continue
Au rythme de l’eau qui claque sur la proue
Et l’étrave qui poursuit deux dauphin qui jouent.
Alors je danse sur le pont avec mon vieux public,
Des vagues à la chevelure couleur de coton
Pas toujours animées de bonnes intentions
Mais préfèrent la musique classique.
Ici le temps se résume au lever et coucher du soleil
Séparé par l’appel du cuisinier
Qui nous prépare ses fins gourmets
Et le régal est chaque jour pareil.
Le soir je me sens seul au milieu de nul part
Seul sous le regard de Dieu, la-haut quelque part
Je lui parle de mes fautes pour qu’il les lave encore
Lui demandant toujours d’accoster à un port
Au gré de son bon vouloir et sa bonté de cœur
Car j’ai lu dans les Saintes Ecritures la grande valeur
Que nous, grands pécheurs nous avons à ses yeux.
Je prie aussi pour toi alors garde aussi ta foi
Ne m’envoie pas à la bataille comme Urie
Pour mourir par les mains de l’ennemi
Il y à trop d’amour dans tes yeux
Pour que tu me rendes malheureux.
Je t’aime comme tout au monde
Plus qu’une mère qui met au monde
Je t’aime, je te le rappelle, mais tu dois le savoir.
Ton Capitaine dévoué, Matthieu
à Héloïse
Cabine du Capitaine le 10 novembre 1978
A ma chère Héloïse,
Je ne sais pas combien de fois j’ai du relire ta lettre
Et à chaque fois c’est comme une nouvelle fenêtre
Qui s’ouvre pour laisser entre une brise rafraîchissante
Qui transporte ton parfum et cette image ravissante
Qui me tient compagnie sur ce bateau jour et nuit.
A te lire je sens en toi un grand manque
Que même le papier et l’encre
Ne pourraient combler .
Ce papier porte ton odeur comme une empreinte
Et cela te rapproche de moi comme une étreinte.
Une chaleur que réclame mon corps
Quand le vent glacial qui souffle dehors
Me fige et me transperce comme une dague
Et le Nord-Sud comme gondole parmi ces vagues
Se fraye sur un sentier étroit, un chemin
Au milieux de ses monts marins.
Ici il n’y à que deux couleurs : le bleu et le noir
Sauf lorsque nous avons la chance d’avoir
Un beau coucher de soleil dans le dos
Qui peint le ciel comme une aurore boréale.
Maintenant je chéris tout ce qui est beau
Car toutes les belles choses
N’ont d’égale que toi ma rose.
Le vent qui souffle dans les câbles tendu
Me chante une mélodie continue
Au rythme de l’eau qui claque sur la proue
Et l’étrave qui poursuit deux dauphin qui jouent.
Alors je danse sur le pont avec mon vieux public,
Des vagues à la chevelure couleur de coton
Pas toujours animées de bonnes intentions
Mais préfèrent la musique classique.
Ici le temps se résume au lever et coucher du soleil
Séparé par l’appel du cuisinier
Qui nous prépare ses fins gourmets
Et le régal est chaque jour pareil.
Le soir je me sens seul au milieu de nul part
Seul sous le regard de Dieu, la-haut quelque part
Je lui parle de mes fautes pour qu’il les lave encore
Lui demandant toujours d’accoster à un port
Au gré de son bon vouloir et sa bonté de cœur
Car j’ai lu dans les Saintes Ecritures la grande valeur
Que nous, grands pécheurs nous avons à ses yeux.
Je prie aussi pour toi alors garde aussi ta foi
Ne m’envoie pas à la bataille comme Urie
Pour mourir par les mains de l’ennemi
Il y à trop d’amour dans tes yeux
Pour que tu me rendes malheureux.
Je t’aime comme tout au monde
Plus qu’une mère qui met au monde
Je t’aime, je te le rappelle, mais tu dois le savoir.
Ton Capitaine dévoué, Matthieu
Lettre I
08 mars 2007 - 02:37
Lettre I
A Mathieu
St-Grieux le 06 novembre 1978
Mon Cher marin
Hier la mer a emportée avec elle toute ma vie
Et j ‘espère qu’elle prendra soin de toi mon chéri.
Voilà seulement, à peine une demi-journée que tu es parti
Et je souhaite vivement te voir autour de la table ce midi.
J’ai tant dormi cette nuit que je n'ai même pas pensé à toi.
Ta mère m’a transporté sur le pont du Cheval de bois
En me racontant les aventures de ton père avec une telle précision
Se gardant bien sûr d’écarter certains détails avec précaution
Pour ne pas trop bousculer ma première nuit sans toi à mes cotés
Mais je dois avouer qu’elle s’est montrée de taille en toute vérité.
C’est bien une femme semblable que mérite chaque homme ici,
Et j espère aussi devenir celle qui te fera pousser des cris ;
Mais de joie uniquement et qui saura effacer tes peines
Aussi facilement que la craie sur une ardoise.
Et par mes mots t’envelopper comme un manteau de laine
Dans le froid de ce grand bleu loin des chaudes turquoises.
Je m’en sort pas trop mal pour cette première
Et tu n as pas a t ‘inquiéter pour la dernière.
Je me montrerai aussi forte que les vagues et les vents
Grâce aux souvenirs accumulés avec toi au fil du temps.
Ils me reviennent constamment comme un courant
Comme la marée qui se retire pour nous montrer son lit
Mais trop pudique elle enfile à nouveau son bel habit.
Ici une belle journée se dessine dans le ciel
Les rayons du soleil sont doux comme le miel
Et sans toi ce beau décor pourtant naturel
Semble pour le moins très artificiel.
J’ai hâte de lire ta réponse
Comme une bouteille qu’on recueille à la mer
Et de voir ce qu’elle annonce
Pour remettre de la gaieté dans mon sourire amer.
Je t’envois un banc de baisers comme un banc de thons
Que tu remonteras au bout de tes lignes chargées d’hameçons
L’équipage sera furieux et ils auront raison
Leur passion c’est bien le poisson
A toi de les expliquer que tu ne peux t-empêcher
D’aimer celle que tu souhaite tant épouser.
Je t’aime mon petit loup de mer
Prends soin de toi et de tes frères
Je sais qu’ils seront la quand tu en auras besoin.
Et cela me rassure quand tu es si loin.
Ta tendre et chère Eloïse.
A Mathieu
St-Grieux le 06 novembre 1978
Mon Cher marin
Hier la mer a emportée avec elle toute ma vie
Et j ‘espère qu’elle prendra soin de toi mon chéri.
Voilà seulement, à peine une demi-journée que tu es parti
Et je souhaite vivement te voir autour de la table ce midi.
J’ai tant dormi cette nuit que je n'ai même pas pensé à toi.
Ta mère m’a transporté sur le pont du Cheval de bois
En me racontant les aventures de ton père avec une telle précision
Se gardant bien sûr d’écarter certains détails avec précaution
Pour ne pas trop bousculer ma première nuit sans toi à mes cotés
Mais je dois avouer qu’elle s’est montrée de taille en toute vérité.
C’est bien une femme semblable que mérite chaque homme ici,
Et j espère aussi devenir celle qui te fera pousser des cris ;
Mais de joie uniquement et qui saura effacer tes peines
Aussi facilement que la craie sur une ardoise.
Et par mes mots t’envelopper comme un manteau de laine
Dans le froid de ce grand bleu loin des chaudes turquoises.
Je m’en sort pas trop mal pour cette première
Et tu n as pas a t ‘inquiéter pour la dernière.
Je me montrerai aussi forte que les vagues et les vents
Grâce aux souvenirs accumulés avec toi au fil du temps.
Ils me reviennent constamment comme un courant
Comme la marée qui se retire pour nous montrer son lit
Mais trop pudique elle enfile à nouveau son bel habit.
Ici une belle journée se dessine dans le ciel
Les rayons du soleil sont doux comme le miel
Et sans toi ce beau décor pourtant naturel
Semble pour le moins très artificiel.
J’ai hâte de lire ta réponse
Comme une bouteille qu’on recueille à la mer
Et de voir ce qu’elle annonce
Pour remettre de la gaieté dans mon sourire amer.
Je t’envois un banc de baisers comme un banc de thons
Que tu remonteras au bout de tes lignes chargées d’hameçons
L’équipage sera furieux et ils auront raison
Leur passion c’est bien le poisson
A toi de les expliquer que tu ne peux t-empêcher
D’aimer celle que tu souhaite tant épouser.
Je t’aime mon petit loup de mer
Prends soin de toi et de tes frères
Je sais qu’ils seront la quand tu en auras besoin.
Et cela me rassure quand tu es si loin.
Ta tendre et chère Eloïse.