Aller au contenu

Hera

Inscrit(e) : 15 déc. 2003
Hors-ligne Dernière activité : juil. 29 2008 08:39

Publications sur Toute La Poésie

Mes chagrins

29 juillet 2008 - 12:32

Mes chagrins

Mes chagrins en cortège s’éreintent
Au creux profond de mes mains ceintes
Sèment la douleur de mon pétulant amour
Dans la litanie de ses lettres défuntes
Qui résonnent au ciel du désespoir vautour

Prostré sur le canapé morne des rancoeurs
J’attendais dans la sagesse la missive collusoire
Celle qui vous soulage de toutes vos peurs
Et vous sort gai, de la nuit des ombres noires
¤
J’aurai tronqué le tintamarre des pompiers
Celui qui preste, vous alarme d’une embûche
Contre la fin d’une vie de bel amour effréné

Dans mon sommeil d’horreurs en ribambelle
L’oreille penchée sur mon réveil, une étincelle

Oh beau rêve « Elle t’aime de passion éternelle »
☼₣€

Par un matin d'hiver

27 juillet 2008 - 08:48

Par un matin d’hiver


Par un matin d’hiver j’ai regardé l’azur
De tes doux yeux où rayonnait le grand calme
Je m’y suis infléchi pour trouver la flamme
Brûlant les pensées de ton amour le plus pur
¤
J’y ai rencontré ces bonheurs infaillibles
M’y baignant au parfum de ta sérénité
Il était frais l’Instant du plaisir désiré
Je ne pus déserter ce bon destin cessible
¤
Je ne savais qu’à l’azur doux la mer se lève
Aux souffles des vents houleux qui lancent la lame
Venue du profond qui ardemment vous enlève
¤
Ne pas périr dans ce grand océan frustré
Marin du grand foc prend cap vers l’invincible
Calmez-vous fortes vagues sur l’amour parfait
*FC

Au matin de printemps

27 juillet 2008 - 11:04

Au matin de printemps

Au solitaire matin brumeux de Montmartre
J’ai admiré un arbre levant ses bourgeons
Aux prémisses des effluves du printemps
Elles suintent leurs saveurs couchées au vent
Hommage mirifique annonçant la bonne saison
Aux amoureux encor enlacés auprès de leur âtre
¤
Les artistes déballent illuminés leur blanche toile
Pour donner une vie printanière à ce monde
Les pinceaux éveillés s’étirent bombés d’envie
En sortant de ce fourreau froid, peignant la survie
Ils relèvent intéressés leur blonde mèche ronde
Pour déposer la touche colorée du premier voile
¤
On aperçoit au loin bien calfeutrées sur les rives
L’enrubannement d’une seine encor empoussiérée
Les premiers pas d’amoureux escortent l’étreinte
De ces amants oubliant les heures d’une feinte
Pour nous laisser croire que le jour ne se repaît
Que d’espaces où la nuit vous quitte à la dérive
¤
Aux portes fermées de l’hiver ouvrant les petites rues
Quand les ménagères parlent nostalgiques de leur noël
L’hiver c’était hier mais déjà à la lucarne le noël demain
On raconte la neige pure comme se raconte le destin
Des bonnes journées vives du bel été sous les tonnelles
On s’évade sur ce nouveau temps qui paisible se mue
¤
Sur le bords endimanchés des fleuris jardins publics
Les petites têtes florales aux pétales colorées savourent
Les premières raies d’un radieux et étincelant soleil
Illuminent les visages des promeneurs au songeur réveil
Et leurs yeux intimidés par le nouvel azur s’ouvrent
Aux nouvelles beautés de ces arc en ciel chimériques
¤
Les aînés retrouvent dans leur hardiesse la jeunesse
Qui les avaient a la porte de l’hiver au dedans livrés
À la fenêtre close et silencieuse d’où en ce jour soudain
S’échappent mille et mille notes qui chantent le matin
Elles accompagnent au dehors la merveille des bouquets
De ces senteurs inhalées au grand air, oubliant leur paresse
¤
Les gonds de la grande porte de l’hiver disparu grincent
Ils laissent pugnaces ouvrir le battant fier sur le printemps
Et les tendresses de la nature envahissent fraîches les murs
Que les arbres habillent en verdure de neuve parure
Le vert tendre s’échappe des allées pour épouser le temps
Il propose au poète médusé l’inspiration en vers de prince
☼₣€

Amour je vole vers l'amour

10 mars 2007 - 01:38

Image IPB

Amour je vole vers l’amour

Amour je vole, je vole vers l’amour
Un nuage s’efface sur mon chemin
Et le bleu du ciel s’ouvre au matin
Le soleil bronze mon cœur sans teint
Quand de l’horizon me vient ta beauté
Tes mains sont mes mains, o pureté
Elles se touchent, elles se bisent enjouées
Elles nous offrent la passion des damnés
¤
Le silence de nos baisers déchire l’air
Sa mélodie vient relaxer nos pulsions
Qui se vont, qui se re-vont d’attention
L’amour a entrepris sa révolution
Il monte à la barricade de nos sens
Qui s’arment pour blesser la prudence
Au front de nos tentations sans indulgence
Notre bonheur est une source d’appétence
¤
On se bouscule la vie vers l’infini
Notre raison ferme les portes sur l’amère
Et nos yeux scrutent le loin de ce derrière
Où se jonchent les médiocrités de nos misères
Nos corps de froissent, se frisent d’amour
Notre beauté est généreuse sur le parcours
De nos folies qui manègent les plaisirs tour à tour
Elles se libèrent de nos coeurs sous l’abat-jour
¤
Sur un lit de bonheur s’engendre notre destin
On le consigne au temple du plaisir infini
Contre le gage de notre fidélité, elle a permis
A notre sincérité de braver les tempêtes du déni
Les matins sont les serments de tous ces je t’aime
Nos corps s’absentent, nos pensées n’ont de peine
Pour se retrouver dans la galerie de nos rêves qui enchaînent
Toute notre passion, conspiratrice de ceux qui s’aiment¤
¤¤¤