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Bleuvague

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Hors-ligne Dernière activité : sept. 23 2008 05:46

Publications sur Toute La Poésie

Il reste tellement de je t’aime

23 septembre 2008 - 05:49

Il reste tellement de je t’aime
*
Il reste tellement de je t’aime
Pourquoi t’en aller
Sans m’expliquer ta peine
J’ai besoin d’espérer
*
Il reste tellement de je t’aime
Pourquoi t’en voler
Au moment ou sans haine
Je vie à tes côté
*
Il reste tellement de je t’aime
Pourquoi tout gâcher
J’ai plus de vie dans les veines
Une envie folle de pleurer
*
Il reste tellement de je t’aime
Pourquoi un jour à t’on changé
J’ai le cœur qui saigne
Sur nos souvenirs passés
*
Il reste tellement de je t’aime
Je crois que j’ai admis
Que l’avenir nous mène
Vers une nouvelle vie
*
Il reste trop de je t’aime
Q’on ne pourra prononcer
Ses doutes qui nous tiennent
Il faut les oublier
*
Il restera des je t’aime
Mais l’on doit se quitter
La raison nous rappelle
Que notre amour a cessé

Un matin de plus

22 septembre 2008 - 03:18

Un matin

*
Un matin de plus,
A ne voir en glace
Qu’un regard perdu,
Au fond de l’espace,
De n’avoir su,
Comprendre la valse,
De ton cœur qui ru,
Par manque de place.
*
Moi je n’en peux plus.
*
Un matin encore,
A pousser des cris,
A hurler de corps,
Par manque d’envie.
Juste avant l’aurore,
Quand se passe la nuit,
Compagne des morts,
Qui enfante l’ennuie.
*
Moi j’en pleure encore.
*
Un matin passé,
A compter le temps,
Doucement égrener,
Ses sables aux vents,
Dans l’attente espérée,
D’un ultime instant,
A pourvoir t’aime,
Te le dire, simplement.
*
Moi j’en ai rêvé.

Depuis toujours

21 septembre 2008 - 06:48

Depuis toujours
*
Depuis la nuit des âges,
Battus même pour tant,
Des hommes voyagent.
Sans perdre un instant,
Ils courent et sans gages
Bâtissent des printemps
Où leurs fleurs sauvages,
Poussent doucement.
*

Fantasme

21 septembre 2008 - 12:20

Fantasme

*
Ce soir je viens quémander
Sous vos fenêtres, sur vos pavés
Des moments de bien, des instants pour rien
Une chance si vous le voulez bien
Je viens vous demander, une parole pour me réconforter,
Un souffle de chaleur, une brise de bonheur,
Comprenez, si vous pouvez, mon âme, mon cœur.
Mon être tout entier a besoin de vous espérer
Par petites heures sous vos lueurs du soir
Par bribes de temps lorsque vous vous dévoilez,
A l’abri des regards insolents du jour , seul dans le noir.
*
Avant de vous fondre au pays des songes,
Vous fixerez une dernière image dans votre esprit
A travers votre lucarne, pour repousser l’ennui, avant de saluer la nuit.
Maintes fois je me suis demandé si à la seconde où vous vous envoliez,
Vous me dédiez votre ultime pensée.
*
Au matin, toute embrumée par vos rêves, une partie de vous encore oubliée
Dans l’univers inconscient de l’imaginaire, viendra rappeler à votre mémoire
Le souvenir de mon passage éphémère dans votre histoire.
Je suis votre fantasme, votre survivance, votre désir manqué
Je vous accompagne, vous poursuis même contre votre morale, votre volonté.
Vous ne pouvez même si vous le désirez, écarter mon règne
Car, empereur de vous-même, me contrer serait mourir
Rien n’y peut, je vous habite pendant les heures sombres où la conscience vous
Quitte.