Cheminement
Tu ouvres les yeux, naissance, naissance d’une vie.
Petit, très petit, ton regard explose d’innocence.
Tu cris, tu te manifestes, l’éblouissement total.
Tes menottes s’agitent au grand plaisir d’une maman.
On t’applaudit, la nature, un bijou d’enfance.
Un portrait grandiose, la fierté d’un début.
Puis quelques pas, la découverte d’un univers.
Quelques fois, on trébuche; qu’importe!
On avance, on s’enrichit d’un sourire.
Ce corps fragile devient puissant, sans limites.
L’insolence aveugle, on saute d’enthousiasme.
Le jeu de l’amour, les frivolités sensuelles.
On vieillit, un calme relatif, on s’assoit.
Contrôle de nos années, douleurs cachées.
La balançoire distrait nos pensées secrètes.
Et puis, on retourne au lit, tendre berceau.
Peau déchirée, cœur haletant, noblesse détruite.
Silence, aucun bruit, la fin congénitale.
André, épervier
epervier
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Publications sur Toute La Poésie
Cheminement
18 juillet 2009 - 07:50
Indispose
04 juillet 2009 - 10:31
Indispose.-
Ciel grandiose
À peine quelques roses.
Porte close,
Un corps se repose.
Vent, l’apothéose.
J’essaie, je propose.
Un amour, surdose.
Un rien, pas grand-chose.
Cœur morose,
L’espoir, je suppose.
Rage, j’explose;
La fin d’une alcôve.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Ciel grandiose
À peine quelques roses.
Porte close,
Un corps se repose.
Vent, l’apothéose.
J’essaie, je propose.
Un amour, surdose.
Un rien, pas grand-chose.
Cœur morose,
L’espoir, je suppose.
Rage, j’explose;
La fin d’une alcôve.
André, épervier
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Fleurs apprivoisées
30 juillet 2008 - 07:45
Fleurs apprivoisées
Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.
Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal!
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.
Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, couleurs diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.
Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, douce cadence.
Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie!
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie!
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.
Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.
Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…
Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.
Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.
André, épervier
http://epervierlepoe...com/index1.html
Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.
Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal!
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.
Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, couleurs diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.
Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, douce cadence.
Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie!
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie!
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.
Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.
Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…
Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.
Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.
André, épervier
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Les portes
07 novembre 2007 - 03:14
Les portes.-
Je l’ouvre avec mépris, visages de plastique.
L’indifférence éhontée, regards pathétiques.
Des paroles hautaines, méfiance solitaire.
Un départ rapide, se taire.
Je l’ouvre, une amitié odorante.
Un cachet particulier, vie apaisante.
Le rapport splendide, véracité comprise.
Des plaisirs sincères, mille bises.
Je l’ouvre, l’enfance épanouie, des rires.
La jouvence éclatée, un beau délire.
De l’enthousiasme, taquineries sereines.
Aucune haine, aucune peine.
Je l’ouvre, la confidence souhaitée.
Dire les mots, les paroles souhaitées.
Ressentir une paix salutaire, enfin!
L’apaisement, l’agréable festin.
Je les referme, étourderie inexpliquée.
J’étouffe dans cette galaxie apeurée.
Quoi dire pour atténuer mes doutes?
Me dissimuler, chasser cette déroute.
André, épervier
Je l’ouvre avec mépris, visages de plastique.
L’indifférence éhontée, regards pathétiques.
Des paroles hautaines, méfiance solitaire.
Un départ rapide, se taire.
Je l’ouvre, une amitié odorante.
Un cachet particulier, vie apaisante.
Le rapport splendide, véracité comprise.
Des plaisirs sincères, mille bises.
Je l’ouvre, l’enfance épanouie, des rires.
La jouvence éclatée, un beau délire.
De l’enthousiasme, taquineries sereines.
Aucune haine, aucune peine.
Je l’ouvre, la confidence souhaitée.
Dire les mots, les paroles souhaitées.
Ressentir une paix salutaire, enfin!
L’apaisement, l’agréable festin.
Je les referme, étourderie inexpliquée.
J’étouffe dans cette galaxie apeurée.
Quoi dire pour atténuer mes doutes?
Me dissimuler, chasser cette déroute.
André, épervier
La plume silencieuse
15 avril 2007 - 09:31
La plume silencieuse.-
Le lointain de ton regard perdu.
L’absence des mots, l’impossible.
Balbutier un geste joufflu.
Un sourire quelconque, le tangible.
Une démarche somptueuse, l’Étrangère.
Une silhouette gracieuse, l’abusive.
La timidité, l’approche passagère.
Un pas décidé, une main indécise.
Fixer le personnage, l’écriture cachée.
Lui dire l’approche émotive, sensuelle.
Le cutané insatiable, l’intention charmée
Et me voilà statue, peau immatérielle.
L’incognito, silence obscur, imperturbable.
Se retirer, déposer sa plume définitivement.
Éteindre le cierge, poète, l’incapable.
Quelques pleurs… rageusement.
André,épervier
Le lointain de ton regard perdu.
L’absence des mots, l’impossible.
Balbutier un geste joufflu.
Un sourire quelconque, le tangible.
Une démarche somptueuse, l’Étrangère.
Une silhouette gracieuse, l’abusive.
La timidité, l’approche passagère.
Un pas décidé, une main indécise.
Fixer le personnage, l’écriture cachée.
Lui dire l’approche émotive, sensuelle.
Le cutané insatiable, l’intention charmée
Et me voilà statue, peau immatérielle.
L’incognito, silence obscur, imperturbable.
Se retirer, déposer sa plume définitivement.
Éteindre le cierge, poète, l’incapable.
Quelques pleurs… rageusement.
André,épervier