Je dois avouer que le titre m'avait attiré, les mots simples et bien placés
J'aime beaucoup, merci de cette lecture
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06 septembre 2015 - 09:15
Je dois avouer que le titre m'avait attiré, les mots simples et bien placés
J'aime beaucoup, merci de cette lecture
11 mars 2011 - 06:27
Du plus loin que je me souvienne
J'ai toujours aimé les hommes tendrement
J'ai toujours cherché à reconnaitre mon père
J'ai toujours aimé les hommes à lui m'amenant
Et je n'ai été froissée que par des enfants.
Celui là te protège et te choie
Celui là t'amène à la vie et à la joie
Et t'apprend tout ce qui est à lui
Tout ce qu'il sait te donner, tu le prends
Tout ce qu'il t'inspire, tu le respires
Moi, il n'était pas là , et je lui en veux
Même si depuis toujours, il n'est qu'eux
Je ne le retrouve pas, mes souvenirs sont effacés, brouillonnés,
Mes quatre années prés de lui sont dans mon inné,
Dans ses bras, comme son amante que je devais
Rêver d'être, il était beau et tendre, et sa voix
Que j'aie toujours eue dans mes oreilles
Berce mes soirs de soie
Sa voix si profonde et caressante de Vallone à Mastroiani
Qui me plante le coeur comme une plainte
Avec fierté je porte son nom dans le défi
Même si jamais personne ne pourra m'en souvenir...
De mon enfance, plus de mère, plus de frère
Plus de LUI, et personne jamais ne saura me le dire
Me le décrire, me l'imprimer, me le tatouer
De la famille Palumbo, je suis la dernière
Vieille sans avoir trouver, vieille sans avoir aimer
Ô mon Père, je n'ai jamais dit ton nom
Papa, moi, je ne l'ai jamais dit et jamais écrit
Pense à moi, tant et tant, pense à ta petite fille finie
J'ai tant besoin de donner cet amour de vie
Dont je suis la divine car je suis l'orpheline
De cette enfance sans masculinité, sans virilité
Et ces hommes que je voudrais aimer
Et ces mâles que je voudrais avoir à caresser
Ne sont pas là , même dans celui où mon coeur erre
Pourquoi n'ai je jamais pu imprégner, encrer ce manque
Dans mon élan d'amour absent et sanglotant
Dans ce corps si beau et défait que je vénère
Les hommes ne veulent pas de cette folie d'amante
Elle est trop forte trop prégnante et ils sont tous fuyants
Moi qui aie traîné mon mal être
D'une petite fille aux tresses
D'une peur sibylline et enfantine
Dans laquelle j'étais perdue
Dans laquelle je n'ai rien vu
Et pour laquelle je n'ai rien su
Les églises de mon enfance
Véritables emblèmes de mes frayeurs
Où personne ne savait me faire franchir le seuil
Ai je assisté à SON enterrement ?
A cet anéantissement de l'enfant ?
De la hauteur de mes quatre ans
Avec mon frère étions-nous accrochés
Aux doigts de Maman ?
Comme la famille Kennedy
Avec nos petits manteaux clairs
Au col marron, nos petits chaussettes tombées
Sur nos souliers vernis.
Souvenirs de tristesse mélancolique après le film "Les Fraises sauvages" de Bergman
Nostalgie, quand tu nous tiens
Merci de cette lecture, une page de vie...