Sentir la vie
Sans attendre le bruissement d'une vie,
Le froissement d'une peau qui vieillit
Le grisonnement d'un cheveu qui se meurt,
Et le désir d'une vie qu'on effleure
L'on s'étreint dans les corps,
Dans la mortelle étreinte de la mort,
On veut vivre comme jamais,
Et se dire que l'on a l'éternité.
Dans nos veines on sent la vie,
On brûle dans l'âme de vivre dans ce corps
On brûle dans l'âme de vivre et tant et tant…
De vivre.
Dans nos veines on sent la vie,
On brûle du feu qui nous inonde le corps
On brûle et l'on vit de notre sang qui… s’en-
-cendres…
Optimystik
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Sentir la vie
28 avril 2007 - 09:45
Signée...
10 avril 2007 - 09:31
Signée
Signée comme la croix sur le torse,
Le geste amorce une prière
Langage de mort, ce…
N’est qu’un appel à Dieu d'un cimetière.
Corps délaissé à l'abandon
Tu es, comme ton père, en toi-même cimetière
Tu invoqueras de ton nom
La mort, le paradis, dans tes prières.
Chair, charnelle et ensanglantée,
Tu te délesteras de ta vie,
Ton esprit sombrera dans la folie
Folie ! Folie ! Dont toi, Dieu n’es point la panacée !
Appel à Dieu d'un corps cimetière
Langage quelconque jusqu'Ã l'amorce
Toi, Mortel, tu t'évertues dans la prière,
Jusqu’à la croix que tu saignes sur ton torse.
Signée comme la croix sur le torse,
Le geste amorce une prière
Langage de mort, ce…
N’est qu’un appel à Dieu d'un cimetière.
Corps délaissé à l'abandon
Tu es, comme ton père, en toi-même cimetière
Tu invoqueras de ton nom
La mort, le paradis, dans tes prières.
Chair, charnelle et ensanglantée,
Tu te délesteras de ta vie,
Ton esprit sombrera dans la folie
Folie ! Folie ! Dont toi, Dieu n’es point la panacée !
Appel à Dieu d'un corps cimetière
Langage quelconque jusqu'Ã l'amorce
Toi, Mortel, tu t'évertues dans la prière,
Jusqu’à la croix que tu saignes sur ton torse.
Corps Fanés
21 mars 2007 - 02:42
Corps Fanés
Cortège des corps fanés,
Des entrailles desséchées,
La route est longue,
Qui mène dans ce monde.
Odeur des chairs putréfiées,
Des cervelles abîmées,
Le nauséabond
Est de rigueur en ce monde.
Régurgitées sur le pavé,
Brûlant chez Satan sur le bûcher,
Les âmes immondes
Jamais ne s’éteignent dans ce monde.
Puant jusqu’à l’orbite esseulée,
Antre obscur et aveuglé,
Je cherche le nord,
Mais nul ne trouve son chemin en ce monde.
Suspendus dans les airs pestilentiels,
Les corps déchirés ornent le ciel,
Ce ciel de sang et d’ombre,
Nous sommes en enfer dans ce monde.
Fi des âpretés régnant’ en maîtres,
Fi des restes de mes ancêtres
Qui brûlent toujours dans l’ombre
Et l’immonde de ce monde.
Anesthésié par l’odeur qui stagne,
Mortifié à la vue de ce spectacle,
Les cris qui me glacent jusqu’au sang,
Ce sang qui me reste sur la langue.
Né ici-bas, c’est être mort-né,
Délestés comme l’opprobre sur l’étranger
Fustigés jusqu’à la moelle qui s’échappe,
Par les côtes décharnées.
Et regarder tel un bélître
Espérant la pitance de sa propre vie
Qu’on nous laisserait jusqu’à la miette d’ombre
Avant qu’elle ne disparaisse dans ce monde.
Si tous mes sens se meurent,
Jusqu’au toucher des corps et des cœurs,
Mon âme cherche en vain la lumière dans ce monde
Serais-je donc l’immonde ?
Cortège des corps fanés,
Des entrailles desséchées,
La route est longue,
Qui mène dans ce monde.
Odeur des chairs putréfiées,
Des cervelles abîmées,
Le nauséabond
Est de rigueur en ce monde.
Régurgitées sur le pavé,
Brûlant chez Satan sur le bûcher,
Les âmes immondes
Jamais ne s’éteignent dans ce monde.
Puant jusqu’à l’orbite esseulée,
Antre obscur et aveuglé,
Je cherche le nord,
Mais nul ne trouve son chemin en ce monde.
Suspendus dans les airs pestilentiels,
Les corps déchirés ornent le ciel,
Ce ciel de sang et d’ombre,
Nous sommes en enfer dans ce monde.
Fi des âpretés régnant’ en maîtres,
Fi des restes de mes ancêtres
Qui brûlent toujours dans l’ombre
Et l’immonde de ce monde.
Anesthésié par l’odeur qui stagne,
Mortifié à la vue de ce spectacle,
Les cris qui me glacent jusqu’au sang,
Ce sang qui me reste sur la langue.
Né ici-bas, c’est être mort-né,
Délestés comme l’opprobre sur l’étranger
Fustigés jusqu’à la moelle qui s’échappe,
Par les côtes décharnées.
Et regarder tel un bélître
Espérant la pitance de sa propre vie
Qu’on nous laisserait jusqu’à la miette d’ombre
Avant qu’elle ne disparaisse dans ce monde.
Si tous mes sens se meurent,
Jusqu’au toucher des corps et des cœurs,
Mon âme cherche en vain la lumière dans ce monde
Serais-je donc l’immonde ?
A mes parents...
13 mars 2007 - 10:43
Aleksey_et_Marina_3.jpg 22,71 Ko
30 téléchargement(s)
À mes parents…
Je le dirais plus tard,
Quand les regrets auront recouvert
Toute la spontanéité de mes 20 ans.
Je le dirais plus tard,
Quand je comprendrais que l’éther
Ni tes… Que nous ne vivrons jamais autant…
Je le dirais peut-être plus tard,
Quand j’aurais le cœur lourd d’avoir trop aimé
Et lourd d’avoir supporter ces regrets trop longtemps…
Oserais-je le dire plus tard ?
A l’orée de ma mort, quand je sombrerai
Dans les ombres et où la vie s’effacera de moi…
Le dirais-je plus tard ?
Mais dire quoi,
Plus tard sera déjà trop tard…