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ELYSE

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Publications sur Toute La Poésie

salamandre

06 septembre 2009 - 06:31

le premier site ne fonctionne pas comme je le voudrai, alors j'en ai bâti un autre qui me parait donner toutes satisfactions et que vous pourrez m'aider à agrémenter.
Tous les poètes sont conviés en sachant quand même que les lieux sont neufs et propres et qu'il ne sera pas question de ne pas en prendre soin...;.. LOL
alors on va laisser nos vaines diatribes à la porte et entrer sur la pointe des pieds dans le nouveau site qui nous attend

http://murmures.forumactif.net



plumevole est mort.. ou du moins moribond, car j'attend des réponses de forumactif.

s'envoler un beau jour comme dans un rêve.

05 septembre 2009 - 09:42

Le jour mourait déjà, le vent courbait les plantes,
Le ciel bleu se marbrait du pommelé vermeil
De ces nuages ronds et d’étoiles tremblantes,
Quand dans la chaude nuit j’entrais dans le sommeil.

Une lune argentine créait des féeries
Sur le ruban du Rhône, luisant tel diamant.
Je le voyais, filant avec ses pierreries,
De mon lit s’envolant dans le noir firmament.

Je survolais des bois de nocturne paresse,
Figés comme un tableau, et des près ondoyants
Comme si une main tendrement les caresse
Et des ruisseaux d’argent où il fait bon baigner.

J’oubliais la douleur dans ce beau prismatique
De souffrance calmée par l’aiguille d’acier,
Et je plongeais doucement dans un vert aquatique,
Oubliant ce mal lent aux dents de carnassier.

Mes pensées et mon corps, dont le faîte est mon âme,
Pouvaient se libérer de ce bourdonnement
Des machines scandant la vacillante flamme
De ces heures écourtant mon sort confusément.

Je ne voudrai laisser un jour, tête première,
Cette vie que j’aimais, mais ma vitalité
Déprimant chaque jour effaçait la lumière
de la foi qui parlait de l’immortalité.

On la disait sorcière.

04 septembre 2009 - 04:17

Il y a quelques temps qu'elle était habitée
par Satan qui la nuit, fouillait sa nudité
Depuis qu’elle arborait deux beaux trésors nouveaux,
Des seins ronds et pulpeux qu’elle portait très haut.

La nuit de la Saint Jean, nuit de la bacchanale,
Esméralda dansait et une odeur fatale
de patchouli sortait du jupon retroussé,
Tandis qu'elle riait de l'homme repoussé.

Si farouche et tentante et souvent insolente,
Elle frôlait tous ceux qui, convoitant son corps,
Rêveraient très longtemps à sa bouche impudente
Et aux séduisants fruits, dans ce fin justaucorps.

Troublés par son parfum qui tant les excitait,
Pour l’avoir dans leur lit ils auraient vendu l’âme,
Mais d’une feinte osée elle les évitait,
Chimère resterait sans avoir été femme.

s'émerveiller.encore.

02 septembre 2009 - 04:05

Fichier joint  s\'émerveiller encore.mp3   1,21 Mo   109 téléchargement(s)


Je pleurais quelquefois devant tant de beauté,
L’âme et le cœur étreints devant le velouté
Du satin de sa peau car la magnificence
Des roses la nimbant illustrait sa puissance.

Les marches portaient sur leur dos arrondi
Une langue de feu du soleil du midi,
Qui semblait indiquer d’une façon habile,
Par une flèche d’or, un tracé très mobile.

Ce trait me propulsait dans le bleu firmament
Où le rai du soleil formait un filament.
Ses pieds fins déchaussés, sur un plateau agreste,
Étaient couverts de fleurs d’une grâce céleste.

J’ai voulu bien souvent, en fixant ses contours,
Me cacher de son corps, dans les plis des atours,
Pour écouter son cœur et entendre l’haleine
De sa bouche sortant, comme vent dans la plaine.

Si minuscule, enfin, à l’abri de ce monde,
L’on m’aurait oublié, car à nouveau féconde
Cette envie apaisée, adoucissant mes maux,
M’offrirait le salut à ces fonds baptismaux.

Sur Le Miroir Du Lac

30 août 2009 - 12:22

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Sur le miroir du lac, tout bleuit par la nue,
Passe un vol d’oiseaux blancs qui va resplendissant
Vers les pays lointains, car l’air chaud diminue.

L’automne se prépare au mouvement puissant
Des feuillages mourants qu’un vent aigre flagelle,
Pendant que le brouillard voit le jour s’enfonçant.

Viens, mon aimé partons, bien avant que ne gèle
Les chemins ombragés et la diversité
De ces rus en forêt, où foisonne la prêle

L’horizon le matin paraît illimité
Car il fusionne avec tant de ciel et de terre
Et couvre les grands champs d’un drap d’intimité

Amour, vois ce jour, et ces bleus délétères
D’une aube s’attardant sous les pâles flambeaux
Des étoiles cachant d’insondables mystères.