Me voilà revenue de la terre sainte d'où venaient tous les poèmes que j'ai publié ici il y a, moi fois, bien longtemps.
Au bord de l’eau
La bougie éteinte de ton ardeur de femme
A brûlé sa flamme le long des landes saintes
Où chatoie le sésame de mon enfance, peinte
A l’encre de la feinte d’un bonheur, sans âme…
Sous la terre ridée des filet d’une eau pure,
Qui suinte de l’azure à l’arête des rochers,
La soie dans le bois dur, le visage mangé
Par l’ombre, en paix, ton silence s’assure.
J’entend battre ce cœur, d’amoureuse troublante
Qui s’avance à la pente et se retire et meurt
Odeur enivrante de la mer qui te pleure
La chanson de son cœur, quand la tienne est absente.
eddywolf
Inscrit(e) : 15 juin 2004Hors-ligne Dernière activité : janv. 19 2009 10:26




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