Ta voix
Une ombre rémanente
Sur un ruban d'oxyde
Exhume
Des années révolues
Des émotions défuntes
L'entendre à l'impromptu est presqu' une souffrance
Un cri paranormal qui viole l'inconscient
Et brise le cristal du temps bien ordonné
Bien mieux
Qu'une photo figée
Un portrait formolé
Tes ondes
Vocales différées
Percutent la mémoire
Et larmes et sourires entrent en résonance
Magique hystérésis, le cycle magnétique
Le temps d'une vibration, te redonne vie
moonage
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Publications sur Toute La Poésie
Fantômes magnétiques
10 mai 2009 - 05:39
Queue de comète
08 mai 2009 - 10:41
Cette vie traversée sur les chemins de fer
Rapide et acérée, pavée comme l'enfer
Il faudra bien un jour apprendre à s'en défaire
Emprunter des sentiers ou des chemins de terre
Qu'as-tu dit? A l'approche des voies de garage
Envahies par les regrets des herbes sauvages
As-tu peur, ou crois-tu toujours au paradis?
Et tes pleurs, sont-ils des murmures ou des cris?
Je me tiens au milieu de ce drôle de gué
Et retiens tes larmes qui voudraient tant couler
Fasciné par le flot incessant du courant
Je voudrais moi aussi me délivrer du temps
Mais jamais tu le sais on ne pourra s'affranchir
De tout ce sable qui ensevelit l'avenir
Et file entre nos doigts comme autant de remords
Regarde le, tranquille et prends ma main alors
Je deviens le devin d'un futur obsolète
Qui profile un destin d'une queue de comète
Nous serons les témoins d'une horloge muette
Et si l'on pleure moins, dis- moi qui le regrette?
Le vent tourne
15 février 2008 - 09:15
Juste une brise dans les feuilles
Souffle de distraction
La première de la saison
Plutôt prémonition
Ce pré-écho de dépassion
On va vers le moins beau
Le temps pourtant est magnifique
C'est tellement peu de choses
Que tu ne peux le ressentir
A quoi bon te le dire
Tu ne comprendrais même pas
Que ce baiser raté
Frimas niché dans l'alizé
Te dévoile le cœur
Comme le vent dénude l'arbre
Ce n'est pas un affront
Juste une bise sur ma joue
Je suis encore en plein été
Et toi, déjà , l'automne
Le Reve De La Vague
29 août 2007 - 09:43
Qui te tiendra le bras, qui te tendra la main?
La vague est une invite au voyage dérive
Où arriveras tu, où vas tu échouer?
Ton regard
Eperdu
Le géant océan
Emportée
Dans le flux
Le trop plein de la vie
La vague te chavire en des rives inverses
Est elle une onde bleue ou un torrent boueux?
L’horizon résonne au zéphyr de tes rêves
Mon navire arrive; viens, vis, bienvenue à bord
Au reflux
Frêle esquif
Tu flotteras encore
Apaisée
Comme les flots
D’avoir franchi le doute