FAKE 02/03/09
Plus près de couler que de m'envoler
avec le boulot comme boulet ;
je perds ma vie à la gagner
dans ce putain de travail de nuit
cet après-midi pour tromper l'ennuie
j'ai été acheter, consommer, dépenser
Mes pensées sont grises comme le ciel
malgré ce bonheur artificiel.
Il pleut sur mon amertume
la tristesse m'enrhume
J'ai pas bougé assez tôt
& les bougies sur mon gâteau
déjà trop nombreuses illuminent
ce spleen que mes tripes dessinent.
tumeur
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faKe
04 mars 2009 - 05:53
game boy
18 février 2009 - 05:10
Né dans les braises de la 'crise'
je suis un artiste triste
comme une partie de tétris
sur une vieille game boy grise...
Je bluffe & me déguise,
dissimule mes souffrances
derrière les rires que je déclenche ;
parfait rideau de fumée
pour un public enrhumé.
Tout est bon pour ne pas faire voir
que je suis un homme dépourvu d'histoire,
vaincu sans avoir vécu.
Je suis un loser perdu dans le désert
qui écrit sa poésie avec un taser
Je saisis des mots qui me viennent de je ne sais où,
de Spike Lee ou Bukowski, de Zola ou Jay-Z
Seuls ces vers matérialisent mon mal être ;
Ma dépression dévalise les 26lettres,
m'étrangle avec des cordons ombilicaux
& me laisse dans l'inconfort de ma déco.
je suis un artiste triste
comme une partie de tétris
sur une vieille game boy grise...
Je bluffe & me déguise,
dissimule mes souffrances
derrière les rires que je déclenche ;
parfait rideau de fumée
pour un public enrhumé.
Tout est bon pour ne pas faire voir
que je suis un homme dépourvu d'histoire,
vaincu sans avoir vécu.
Je suis un loser perdu dans le désert
qui écrit sa poésie avec un taser
Je saisis des mots qui me viennent de je ne sais où,
de Spike Lee ou Bukowski, de Zola ou Jay-Z
Seuls ces vers matérialisent mon mal être ;
Ma dépression dévalise les 26lettres,
m'étrangle avec des cordons ombilicaux
& me laisse dans l'inconfort de ma déco.
LibRe
13 janvier 2009 - 09:42
FREE(ze)
Libre,
ne plus se demander quoi mettre ce matin, ne pas avoir de plan précis,
avoir du temps pour soi, se lever quand on veut...
Libre,
plus d'horaires à respecter, ne plus avoir de patron pour quoi travailler, plus de portables, fini les responsabilités, ne plus s'inquiéter des augmentations de prix & du pouvoir d'achat...
Libre,
retour à la nature ;
Libre
& terminer comme une râture
seul, à l'écart
Bois de Vincennes ou ailleurs
S.D.F.
Libre,
ne plus se demander quoi mettre ce matin, ne pas avoir de plan précis,
avoir du temps pour soi, se lever quand on veut...
Libre,
plus d'horaires à respecter, ne plus avoir de patron pour quoi travailler, plus de portables, fini les responsabilités, ne plus s'inquiéter des augmentations de prix & du pouvoir d'achat...
Libre,
retour à la nature ;
Libre
& terminer comme une râture
seul, à l'écart
Bois de Vincennes ou ailleurs
S.D.F.
aU CarRefoUr deS imPasSes
05 juillet 2008 - 08:44
AU CARREFOUR DES IMPASSES
Mon corps tatoué est un cache-misère,
Paradoxe, les gens s'imaginent de l'or derrière
Parce que j'ai l'art de dissimuler
& pas trop l'air d'être miné ;
Tout comme ma déconne
Ma poésie est une stratégie de com'
Si mes rimes décapent,
Des parties de ma vie partent à la découpe,
Des morceaux d'espoir se cherchent à la loupe.
On ne peut pas gagner la coupe sans faire de passe
Alors coincé à un carrefour d'impasses,
Je regarde le temps qui passe,
Les vieux chiens qui pissent,
Le soleil qui part éclairer l'autre moitié de la planète
Ou les couples qui puent le bonheur sous ma fenêtre...
Mes yeux se fatiguent plus que mes mains ;
Toujours pas de projets pour demain
Isolé, des rejets plein mon chemin,
J'écris toujours le même poem, sale comme le Gange
Triste égotrip dont seul l'ordre des mots change.
Mon corps tatoué est un cache-misère,
Paradoxe, les gens s'imaginent de l'or derrière
Parce que j'ai l'art de dissimuler
& pas trop l'air d'être miné ;
Tout comme ma déconne
Ma poésie est une stratégie de com'
Si mes rimes décapent,
Des parties de ma vie partent à la découpe,
Des morceaux d'espoir se cherchent à la loupe.
On ne peut pas gagner la coupe sans faire de passe
Alors coincé à un carrefour d'impasses,
Je regarde le temps qui passe,
Les vieux chiens qui pissent,
Le soleil qui part éclairer l'autre moitié de la planète
Ou les couples qui puent le bonheur sous ma fenêtre...
Mes yeux se fatiguent plus que mes mains ;
Toujours pas de projets pour demain
Isolé, des rejets plein mon chemin,
J'écris toujours le même poem, sale comme le Gange
Triste égotrip dont seul l'ordre des mots change.
"J'suis un policier recalé d'chez les pompiers"
13 juin 2008 - 03:48
Runnin' out of words
Sur la défensive, impossible de lâcher du lest
J'ai attrappé le choléra pour niquer la peste
En manque d'amour, de mots & d'amis
J'écris des poems avec mon vomi
Mon cerveau s'est errigé en fort Alamo
Je n'ai confiance qu'en ma parano
Mes secrets me brûlent les intestins
& m'interdisent la vague idée d'un destin.
Dans ma famille on passe le souper sans lé-par,
enfant raté, j'ai loupé mon départ ;
jamais à l'aise sur la piste
j'aurai passé ma vie seul
& triste
Le drapeau à damier me servira de linceul.
Sur la défensive, impossible de lâcher du lest
J'ai attrappé le choléra pour niquer la peste
En manque d'amour, de mots & d'amis
J'écris des poems avec mon vomi
Mon cerveau s'est errigé en fort Alamo
Je n'ai confiance qu'en ma parano
Mes secrets me brûlent les intestins
& m'interdisent la vague idée d'un destin.
Dans ma famille on passe le souper sans lé-par,
enfant raté, j'ai loupé mon départ ;
jamais à l'aise sur la piste
j'aurai passé ma vie seul
& triste
Le drapeau à damier me servira de linceul.