La brume avançait lentement sous le regard
D'une nuit de pleine lune, sombre et noire
De légers halos lumineux se dessinaient
Autour des réverbères de la rue Calais
Au loin se découpaient de légères formes
Corbeaux de l'orage, qui jamais ne dorment
Poussant leur cris, telle une longue litanie
Eux chantant cette mort, mais moi voulant la vie
Me prenant sous leurs ailes de terreur
Battant au rythme du coeur de l'enfer
Le spectre de l'amour, Ã mon malheur
Venait en moi, de sa couleur claire
Des perles de sueurs froides sur mes rides
Coulant sur mon visage transi et livid',
L'odeur du mal-être prenant possesion de moi
Goût amer, venant piquer ma gorge de soie
Pendant tant d'années, j'avais pourtant réussi
A bloquer cette pensée, qui a ressurgi
Ton nom dansant dans ma tête avec démence
Ta voix rententissant avec insistance
Douleurs dans le ventre, je n'ai plus faim
Chaos dans ma tête, je ne veux rien
Le ciel, d'un long éclair, fut soudain déchiré
Brisant l'accalmie, depuis longtemps installée
Comm' pour faire écho, un coup de feu retentit
Rue Calais, un corbeau prit son envol et rit
Lickamerec
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Publications sur Toute La Poésie
*Les Corbeaux de la rue Calais*
18 avril 2009 - 07:24
*Sonnet pour une page blanche*
18 avril 2009 - 11:02
Femme au regard lacté
Par un seul de mes mots
Je peux prendre ta liberté
Et changer ton nom aussitôt
Sous ma plume en ébullition, tu fonds
Telle de la neige au soleil d'été
Inexorablement, tu meurs au gré de l'inspiration
Du poète, si craintif de ne pouvoir te dépasser
Tu sers à me faire exister
Te recouvrant de mes écrits
Moi, poète, forge mon identité
Je dois, au regret, te faire disparaître
Ô, page blanche splendide,
Si je veux, un jour, pouvoir être
Par un seul de mes mots
Je peux prendre ta liberté
Et changer ton nom aussitôt
Sous ma plume en ébullition, tu fonds
Telle de la neige au soleil d'été
Inexorablement, tu meurs au gré de l'inspiration
Du poète, si craintif de ne pouvoir te dépasser
Tu sers à me faire exister
Te recouvrant de mes écrits
Moi, poète, forge mon identité
Je dois, au regret, te faire disparaître
Ô, page blanche splendide,
Si je veux, un jour, pouvoir être
*La lutte*
13 avril 2009 - 01:45
Au milieu du front sauvage
Nous sommes là , luttant
Les tirs s'abattent avec rage
Et peu à peu, gicle le sang
Coulent les larmes, pleurent les violons
J'entend la peur à l'unisson
Nous avançons dans la tranchée
Un obus de terreur atterit
Nous stoppons net dans notre avancée
Jean s'effondre, un tir prenant sa vie
Coulent les larmes, pleurent les violons
J'ai perdu un compagnon
Nous tentons une longue percée
Mais en nous retournant, désespoir
Nous voilà tous en cage, cernés
Est-ce mon dernier soir ?
Coulent les larmes, pleurent les violons
Tous notre mort nous observons
Un choc glacé à la nuque
Le métal hurlant dans ma chair
Mon corps, tel une pierre
S'effondre, pour à jamais se taire
Coule l'encre, pleure ma mère
Je ne reviendrai pas de cet enfer
Nous sommes là , luttant
Les tirs s'abattent avec rage
Et peu à peu, gicle le sang
Coulent les larmes, pleurent les violons
J'entend la peur à l'unisson
Nous avançons dans la tranchée
Un obus de terreur atterit
Nous stoppons net dans notre avancée
Jean s'effondre, un tir prenant sa vie
Coulent les larmes, pleurent les violons
J'ai perdu un compagnon
Nous tentons une longue percée
Mais en nous retournant, désespoir
Nous voilà tous en cage, cernés
Est-ce mon dernier soir ?
Coulent les larmes, pleurent les violons
Tous notre mort nous observons
Un choc glacé à la nuque
Le métal hurlant dans ma chair
Mon corps, tel une pierre
S'effondre, pour à jamais se taire
Coule l'encre, pleure ma mère
Je ne reviendrai pas de cet enfer
*Execution*
12 avril 2009 - 10:47
A cinq heures du matin, contre ce mur froid
Dénudée jusqu'aux seins, ils m'observent avec joie
Cruelles paroles, sur ma virginité
Mes idées s'affolent, mes rêves sont brisés
Un regard glacé
Un rire transperçant
Une longue rangée
De soldats allemands
La douce chaleur de mon foyer heureux
A fui à des heures de ce sinistre lieu
Où plus que la peine, coulera cette nuit
Une larme de haine, sur mon coeur transi
Un doigt qui bouge
Un instant qui passe
Un éclat rouge
Une vie qui s'efface
Dénudée jusqu'aux seins, ils m'observent avec joie
Cruelles paroles, sur ma virginité
Mes idées s'affolent, mes rêves sont brisés
Un regard glacé
Un rire transperçant
Une longue rangée
De soldats allemands
La douce chaleur de mon foyer heureux
A fui à des heures de ce sinistre lieu
Où plus que la peine, coulera cette nuit
Une larme de haine, sur mon coeur transi
Un doigt qui bouge
Un instant qui passe
Un éclat rouge
Une vie qui s'efface
*Sommeil*
11 avril 2009 - 04:41
Cherchant ton beau reflet dans ma nuit angoissée
Je fixe mon plafond d'un oeil désespéré
Idées noires baignant dans l'eau de mes tracas
Abreuvant ce soir les fantômes de mes joies
Dans mon lit devenu dur de solitude
Je ne parviens pas à trouver la quiétude
Recouvert d'un fin drap d'espérance
Ma couverture me nimbe de démence
Mais tu fais le pont entre mes rêves et le rien
Toi mon sommeil, ma raison, mon chemin
Au milieu de mes cieux, pour toi j'érigerai
Un haut monument bleu, que je vénérerai
Abandonnant ma lyre aux bons soins de Morphée
Elle berce alors mes rêves de ses doigts de fée
Et m'enivre doucement d'un si joli son
Notes veloutées, blotties contre ma raison
Je fixe mon plafond d'un oeil désespéré
Idées noires baignant dans l'eau de mes tracas
Abreuvant ce soir les fantômes de mes joies
Dans mon lit devenu dur de solitude
Je ne parviens pas à trouver la quiétude
Recouvert d'un fin drap d'espérance
Ma couverture me nimbe de démence
Mais tu fais le pont entre mes rêves et le rien
Toi mon sommeil, ma raison, mon chemin
Au milieu de mes cieux, pour toi j'érigerai
Un haut monument bleu, que je vénérerai
Abandonnant ma lyre aux bons soins de Morphée
Elle berce alors mes rêves de ses doigts de fée
Et m'enivre doucement d'un si joli son
Notes veloutées, blotties contre ma raison