DavidKarape

Mes amies d’été –
Deux dociles secrets,
Où j’étais
A mon gré …

Je m'ennuie de vous …
Dans ce monde d’étang
Elles me manquent
Beaucoup …

Comment vous allez ?
Sans moi, dans les vents
Qui me mentent –
Décalés …

Des noires bretelles,
Par moments elles frôlent …
Mes amies d’été,
Je suis drôle …

Il y a un plafond
Qui nous bien sépare …
Et au vide je parle
De mon mal profond …

Si loin nous sommes –
L’étage de l’étage
Rien ne sonne que téléphone …
C’est une cage
Sans raison …

Mais quelle chance bénie :
J’ai trouvé la corde
A relier nos sorts,
Et des souvenirs …

C’est un arbre lent,
Dont je suis la racine :
Ses tiges entrent là,
Où vous êtes assis …

Le bon claviste
Qui feint
Un doux poète
Oligophrène,
J’adore
Encore
La vie
Coquette
D’aujourd’hui
Au goût d’huile.

Ma vie
Enceinte
Qui jette
Au feu
Des étincelles …
Ma larme
Déforme
Son fin trajet :
Il pleut l’alarme
Des yeux saphir.

Mais est que
Ma vie
Grotesque
Vaut la peine
Maladive
D’être bien vécu
Par une horde
Des faux lapins
Aux remords
Aigus.

Désormais
Je danse
Aux pas
Sans cadence.
J’écris opaques
Des lettres ornées …
Au lieu de mots
Il y a des mouches
Qui rissent et montent
Jusqu'à ma bouche …