La solitude est un boyau.
J’envie le temps qui passe, quand il ne passe pas
Mon corps m’encombre
M’empêche d’entrer en moi
Mes souvenirs se cognent
Dès qu’ils veulent bouger
Plus rien à déchirer
Même pas le silence
J’ai perdu un chausson.
Sentez-vous la fatigue
Et les yeux qui se ferment ?
Comme si tout mon sang n’était plus qu’un lest
Lourd
Du…du... mal à penser..
J’ai fini par entrer, mon corps reste au-dehors
Sortir. Vite. C’est à pleurer.
Une assiette à laver.
Si je pouvais dormir
Je veux dire, pour longtemps.
Je veux dire, pour deux mois.
Enfin, jusqu'à ce qu'elle soit là .
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Publications sur Toute La Poésie
La solitude est un boyau
22 février 2009 - 08:00
Dos nu
22 février 2009 - 07:56
Dos nu.
Mouvement de la tête... Elle dégage son cou.
Le torrent de châtain dévale l'autre épaule
Tandis que je subis son félin jeu de rôle,
Quand cesse de glisser la soie qui me rend fou.
Elle me tourne le dos mais elle sait mon émoi.
Les deux fins lacets bleus dont on ne voit la fin
Me laissent imaginer des remparts de satin
Que veulent conquérir, sans attendre, mes doigts.
Sans un bruit, les drapés s'évanouirent au sol.
J'ai senti, à son cou, mourir ses retenues…
Que les fines dentelles cinglant son dos nu,
Demandaient à mes mains, de prendre leur envol…
Ne pas mordre sa peau, ne pas brûler d'amour…
Quand ces mille incendies consument mes reins.
Retenir les fureurs qui font trembler mes mains
Pour qu'elle aime gémir ses frissons jusqu'au jour.
Les volcans m'ont envié quand elle se tourna.
Quand je vis dans ses yeux, mon plaisir l'envahir,
Et que tous mes orages la firent frémir.
C'est aux cris de leurs vents qu'elle s'abandonna…
Hauteur
Mouvement de la tête... Elle dégage son cou.
Le torrent de châtain dévale l'autre épaule
Tandis que je subis son félin jeu de rôle,
Quand cesse de glisser la soie qui me rend fou.
Elle me tourne le dos mais elle sait mon émoi.
Les deux fins lacets bleus dont on ne voit la fin
Me laissent imaginer des remparts de satin
Que veulent conquérir, sans attendre, mes doigts.
Sans un bruit, les drapés s'évanouirent au sol.
J'ai senti, à son cou, mourir ses retenues…
Que les fines dentelles cinglant son dos nu,
Demandaient à mes mains, de prendre leur envol…
Ne pas mordre sa peau, ne pas brûler d'amour…
Quand ces mille incendies consument mes reins.
Retenir les fureurs qui font trembler mes mains
Pour qu'elle aime gémir ses frissons jusqu'au jour.
Les volcans m'ont envié quand elle se tourna.
Quand je vis dans ses yeux, mon plaisir l'envahir,
Et que tous mes orages la firent frémir.
C'est aux cris de leurs vents qu'elle s'abandonna…
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Les fleurs du mal
19 février 2009 - 06:25
Les fleurs du mal
Des fleurs se pâment dans un coin,
Celles du mal se sont fermées.
Baudelaire a fini, lassé,
Sur l’étagère en bois de pin.
Les feuilletis de mes doigts gourds
A cette heure trop avancée,
En froissant sa peau de papier
Ont tari tous ses chants d’amour.
Il pleurait plus qu’il n’écrivait.
Jouant la mort comme un concert,
Aux instruments noirs de ses vers
C’était le glas que j’entendais.
Hauteur
Des fleurs se pâment dans un coin,
Celles du mal se sont fermées.
Baudelaire a fini, lassé,
Sur l’étagère en bois de pin.
Les feuilletis de mes doigts gourds
A cette heure trop avancée,
En froissant sa peau de papier
Ont tari tous ses chants d’amour.
Il pleurait plus qu’il n’écrivait.
Jouant la mort comme un concert,
Aux instruments noirs de ses vers
C’était le glas que j’entendais.
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Epicentre.
19 février 2009 - 06:23
Epicentre.
La longe détachée
je conjugue au passé
l'éclat de mes panaches
Sans aucun port d'attache
..
Etre soudain capté
sentir cette attirance
à ne plus être rien
troubler mon devenir
Mirage ou vérité
Oublier sous ses doigts
la rumeur de canon
des cris que mes démons
font enfler sous mes tempes
Elle prie les esprits
que ses monts et merveilles
capturent mes désirs
Des filets de velours
La toile de son corps
s’enroule autour de moi
Ne plus ouvrir les yeux pour mieux voir ses contours
Trembler de succomber
sans vouloir de secours
Rêver que tout mon être
abandonne son poids ,
et glisser dans ses reins……..
Hauteur
La longe détachée
je conjugue au passé
l'éclat de mes panaches
Sans aucun port d'attache
..
Etre soudain capté
sentir cette attirance
à ne plus être rien
troubler mon devenir
Mirage ou vérité
Oublier sous ses doigts
la rumeur de canon
des cris que mes démons
font enfler sous mes tempes
Elle prie les esprits
que ses monts et merveilles
capturent mes désirs
Des filets de velours
La toile de son corps
s’enroule autour de moi
Ne plus ouvrir les yeux pour mieux voir ses contours
Trembler de succomber
sans vouloir de secours
Rêver que tout mon être
abandonne son poids ,
et glisser dans ses reins……..
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Soufrière.
16 février 2009 - 07:04
Soufrière.
La gorge trop offerte d’une nuque renversée
Echappe au contre jour.
La lumière écorche sa ligne ultime.
Un doigt exercé
Effleure une courbe.
Aucun son n’est venu
Pas même un gémissement.
L’air ressemble à nos sens
Créant juste un désordre…
Lèvres,
Ombres du regard
Aux désirs d’un toucher qu’elles appellent
Désirables..
Un dernier souffle
Attisant les geysers et le soufre.
Hauteur
La gorge trop offerte d’une nuque renversée
Echappe au contre jour.
La lumière écorche sa ligne ultime.
Un doigt exercé
Effleure une courbe.
Aucun son n’est venu
Pas même un gémissement.
L’air ressemble à nos sens
Créant juste un désordre…
Lèvres,
Ombres du regard
Aux désirs d’un toucher qu’elles appellent
Désirables..
Un dernier souffle
Attisant les geysers et le soufre.
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