L’Atlantide était là , emmurée sous les eaux,
Cernée de toute part par les formes massives
Des ténèbres privant de toute initiative
Le soleil qui avant éclairait ce joyau.
L’Atlantide dormait, silencieuse, immobile.
Elle était posée là comme une souveraine,
Dont la pâle beauté d’un teint de porcelaine
Cache à peine pourtant la force tranquille.
L’Atlantide, cité superbe, magnifique
N’attendait que l’instant ou enfin la lumière,
Lèverait pour toujours son antique paupière
En portant au grand jour son corps fantomatique…
Baudelarme
Baudelarme
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L'Atantide
09 novembre 2009 - 11:10
L'aveu
09 novembre 2009 - 10:45
Dans un ciel bleu d’azur, des cumulus glissent,
Gros moutons qui du ciel en sont la barbe blanche.
Du haut du promontoire ou toujours ils se hissent,
La rivière plus bas les ignorent. Ils se penchent,
Pour mieux la regarder s’insinuer toujours,
Comme des serpentins dans la terre immobile.
Fascinés par ses courbes et gonflés par l’amour,
De son indifférence, ils froncent les sourcils !
Se peut il que vraiment jamais elle ne les voient
Eux qui pourtant en elle s’abîment chaque nuit ?
Se peut il que jamais elle n’entende leur voix,
Raisonner sur les berges ou elle se tient tapie ?
Eperdus et transis, la colère les gagnent.
Il virent alors au gris, des éclairs plein les yeux.
Ils pleurent à chaudes larmes… Le vent les accompagnent,
Quand la rivière enfin est touchée par l’aveu…
Baudelarme
Gros moutons qui du ciel en sont la barbe blanche.
Du haut du promontoire ou toujours ils se hissent,
La rivière plus bas les ignorent. Ils se penchent,
Pour mieux la regarder s’insinuer toujours,
Comme des serpentins dans la terre immobile.
Fascinés par ses courbes et gonflés par l’amour,
De son indifférence, ils froncent les sourcils !
Se peut il que vraiment jamais elle ne les voient
Eux qui pourtant en elle s’abîment chaque nuit ?
Se peut il que jamais elle n’entende leur voix,
Raisonner sur les berges ou elle se tient tapie ?
Eperdus et transis, la colère les gagnent.
Il virent alors au gris, des éclairs plein les yeux.
Ils pleurent à chaudes larmes… Le vent les accompagnent,
Quand la rivière enfin est touchée par l’aveu…
Baudelarme
L'interdit
01 novembre 2009 - 11:54
Il est des vents d'automne qui oublient la raison,
Qui invitent au voyage, le corps nu face au temps,
Et qui le met au pied de son indecision
Pour mieux le bousculer, voluptueusement.
Et l'interdit frissonne comme une vibration,
Foulant au pied l'acquis dans un parfum grisant.
Une chaleur étrange verse sa sensation
Sur un monde où les heures s'etaient mises en suspends.
Et l'univers entier bascule à l'unisson,
Le trouble chevillé à cet unique instant
Où le desir, plus fort, ne pourra du frisson
Empecher la venue, inexorablement
Baudelarme
Qui invitent au voyage, le corps nu face au temps,
Et qui le met au pied de son indecision
Pour mieux le bousculer, voluptueusement.
Et l'interdit frissonne comme une vibration,
Foulant au pied l'acquis dans un parfum grisant.
Une chaleur étrange verse sa sensation
Sur un monde où les heures s'etaient mises en suspends.
Et l'univers entier bascule à l'unisson,
Le trouble chevillé à cet unique instant
Où le desir, plus fort, ne pourra du frisson
Empecher la venue, inexorablement
Baudelarme
Le langage des fleurs
30 octobre 2009 - 02:37
Madame, il serait temps de parler ce langage
Que les fleurs mieux que moi se plaisent à emprunter.
La senteur de chacune, si elle s'offre en partage,
Ne fait don du message qu'à la Dame visée.
Madame, voici donc que le soleil est d'or,
Car le jaune à ses joues tout à coup est monté.
Votre coeur, sachez le, est pareil au trésor
Et ses contours ressemble à la traine étoilée.
Madame, de ce jaune, je me saisis encore
Pour frapper du sabot, superbe, de Vénus,
En pensant à ce mont qui se cache aux abords
De la source enchantée qu'à tant fêter Bacchus.
Enfin Madame osez sentir la digitale
Et comprenez ces mots que le silence avoue.
Dans le pourpre trempez avec vos initiales
Mes lèvres qui désirent se pendre à votre cou...
Baudelarme
30/10/09
Que les fleurs mieux que moi se plaisent à emprunter.
La senteur de chacune, si elle s'offre en partage,
Ne fait don du message qu'à la Dame visée.
Madame, voici donc que le soleil est d'or,
Car le jaune à ses joues tout à coup est monté.
Votre coeur, sachez le, est pareil au trésor
Et ses contours ressemble à la traine étoilée.
Madame, de ce jaune, je me saisis encore
Pour frapper du sabot, superbe, de Vénus,
En pensant à ce mont qui se cache aux abords
De la source enchantée qu'à tant fêter Bacchus.
Enfin Madame osez sentir la digitale
Et comprenez ces mots que le silence avoue.
Dans le pourpre trempez avec vos initiales
Mes lèvres qui désirent se pendre à votre cou...
Baudelarme
30/10/09
Le départ en voyage
29 octobre 2009 - 05:35
Quand parfois je décide de partir en voyage,
je pose mon regard où ses yeux vont mouiller.
Sa ligne d'horizon et celle des nuages
Font de l'ombre au soleil autant qu'à la beauté.
Je marche sur le quai en regardant la mer.
La houle quelquefois agite son manteau.
Mais rien de ce qu'elle est ne connait de frontieres,
Il me faut bien alors attendre le bâteau.
Quand parfois j'ai envie de partir en voyage
Je regarde en silence tout au fond de ses yeux.
Et je reste interdit devant le paysage
L'infini, le silence et la beauté des lieux.....
Baudelarme
29/10/09
je pose mon regard où ses yeux vont mouiller.
Sa ligne d'horizon et celle des nuages
Font de l'ombre au soleil autant qu'à la beauté.
Je marche sur le quai en regardant la mer.
La houle quelquefois agite son manteau.
Mais rien de ce qu'elle est ne connait de frontieres,
Il me faut bien alors attendre le bâteau.
Quand parfois j'ai envie de partir en voyage
Je regarde en silence tout au fond de ses yeux.
Et je reste interdit devant le paysage
L'infini, le silence et la beauté des lieux.....
Baudelarme
29/10/09