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mglups

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Publications sur Toute La Poésie

FUTILE

24 juillet 2012 - 03:57

FUTILE


C’est peut être une question de matière première.
C’est peut être une question de religion, de prière.
Une façon d’écouler les armes en ayant la manière.
Une réponse trop facile à nos pulsions guerrières.

Le peuple lui, pauvre pion, en échec et qu’on mate.
Sacrifice devenu banal aux jeux des diplomates.
Voudrait vivre autre chose qu’une vie d’automate.
Parfois il rêve d’être David écrasant les Goliath,

Que font les démocraties avides et corrompues
A part envoyer ici et là quelques jeunes recrues
Se dire on a essayé, se dire on y a cru
Et puis se retrouver solidaire à l’eau nue.

Les dictatures pas de soucis ont encore de beaux jours
Si meurt un Kadhafi soit tranquille un autre prendra sa tour
Accueilli bras ouverts par nos ministres et par leur cour.
Au nom des droits de l’homme qui chez eux non pas cours.

Le poète, spectateur incrédule, inutile rêveur
Ne peut sortir un cri, et par ses mots il pleure
Le monde est ainsi fait, le pouvoir, c’est la peur.
Les rimes sont ici bien futiles, reste la rancœur.

C'est sûrement une question vénale et monétaire
C'est la justification du contrat donné au militaire
C'est la liberté qu'on a mis depuis un bail aux fers
C'est la raison d'état qui règne et nous fait taire.

Suivreletoile,

Pessac/Bordeaux, 05 Août 2011

A L'ENCONTRE DE BRASSENS

26 juin 2012 - 03:57

A L’ENCONTRE DE BRASSENS


Ma mie rendons grâce à cupidon
D’avoir mis sa flèche si profond
Qu’il ne puisse plus la retirer.
Rendant nos cœurs ainsi liés

J’ai eu l’honneur de te demander ta main
D’avoir graver nos noms au bas d’un parchemin

La liberté ne croyez pas qu’on l’ai perdu
Elle est ancrée en nous, ouverte à l’imprévu.
On la partage, on la cajole comme un trésor.
Elle a guidé nos gondoles vers le même port.

J’ai eu l’honneur de te demander ta main
D’avoir graver nos noms au bas d’un parchemin

Venus vieillit si par mégarde on la laisse décrépir.
L’amour s’entretient pour le meilleur et par le rire.
Faire ensemble le pot au feu est une joie, un rite..
C’est dans la cuisine qu’on effeuille la marguerite.

J’ai eu l’honneur de te demander ta main
D’avoir graver nos noms au bas d’un parchemin

Maintenant que je connais les secrets de ta vie.
Aucune lassitude mais encore plus d’envie.
Ecrire, toujours sur le verbe aimer
Puisque tous ces mots te sont destinés.

J’ai eu l’honneur de te demander ta main
D’avoir graver nos noms au bas d’un parchemin

C’est auprès de toi que j’ai trouvé le bonheur.
Je n’ai plus de raison d’aller chercher ailleurs.
Je ne veux pas voir tes yeux noyés dans le chagrin.
Moi qui suis si heureux quand doucement tu m’étreins.

J’ai eu l’honneur de te demander ta main
D’avoir graver nos noms au bas d’un parchemin

Non d’une servante je n’ai pas besoin.
Ensemble le quotidien on l’aborde serein
Mon éternelle fiancée pour toujours je te dit oui.
Avec la même force que ce samedi à la Mairie.

Suivreletoile

Pessac, le 24 Août 2011

MES MOTS T EFFLEURENT

30 octobre 2008 - 07:13

Mes mots t'effleurent


Parce que tu es dans mon cœur,
Parce que tu nourries mes heures
Parce que tu rimes avec bonheur.
Accepte ces mots, ces quelques fleurs.

Les perces neige pour commencer l'année.
Elles se courbent devant toi pour te saluer.
Blanches comme la pureté du verbe aimer.
Qui doucement a su si bien nous enlacer.

Des primevères pour ce mois si court
Qui égaieront ses quelques petits jours.
Qui comme moi te parleront d'amour.
Sans ombrage, sans tricherie, sans détours.

Les jonquilles te feront oublier les giboulées.
Ces averses qui trempent nos si belles pensées.
Mais qui ne sauront jamais me faire oublier.
Pourquoi un jour j'ai eu envie de t'embrasser.

Des marguerites pour les effeuiller tendrement
De pas du tout à la folie tu ri comme une enfant.
Entre nous juste le doux vent du printemps.
On rêve que le temps s'arrête en cet instant.

Du muguet évidence pour ce joli mois de mai.
Son parfum m'enivre comme le tien à jamais.
Ton odeur qui embrase mes sens et tu le sais.
Je suis en émoi devant toi, tu souris, ça te plais.

Pour fêter ta naissance à tes pieds je dépose
Un bouquet rouge de mille et une roses
ils auront la fraicheur de ce baiser que je pose
Tendrement, sur tes douces lèvres à peine close.

Les couleurs de juillet nous offrent une belle palette
Comme le violet, le rose, le vert de ses pieds d'alouette.
Cela me fait penser, que j'adore, quand tu t'apprêtes.
Les nuances qui t'habillent, me mettent toujours en fête.

Le soleil du quinze aout me rend un peu sot.
Je papillonne, je fais le zouave, je fais le beau
Tout cela parce que je cache derrière mon dos
Un petit geste d'amour, un vase de coquelicot

Gloire du matin, quel joli nom pour une fleur
Grimpant sur les murs comme toi sur mon cœur
Gloire au matin quand doucement tu m'effleures
Et je t'étreint heureux de vivre ces premières lueurs

Les hortensias fleurissent en plein cœur de l'automne
Je les vois dans leurs vase, prés du chat qui ronronne
Plein de quiétude dans cette maison ou rien détonne
Dans cette belle demeure il y a ton aura qui rayonne

Je laisse les chrysanthèmes honorer vos tombeaux
Je vis dans l'amour, je suis dans mon nuage là-haut
Pour toi des hibiscus et des pages remplies de mots
Les poèmes de novembre sont souvent les plus beaux,

Les narcisses embellissent notre chez nous
L'hiver a mis un peu de rouge sur tes joues
Dans la neige les enfants crient et jouent
Doucement nos lèvres se joignent sous le houx.

Par toutes ces fleurs et par mes poèmes
Ce sont des variations sur le même thème
Des pétales ou des mots c'est pour moi idem
Pour te dire combien, oh oui combien je t'aime.


Bordeaux, le 25 Septembre 2008

Suivreletoile

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Posters, images et sons

26 août 2008 - 06:15

Posters,images et sons


Posters, images et sons c’est tout ce qu’il nous reste.
Ton souvenir se traduit en badge sur nos vestes.
Parti pour un nouveau monde sur fond de tragique.
Rougeagèvre pose sur ta tombe des fleurs électriques.
Elle comme nous t'aurait voulu moins éphémère.
Tes combats, grand frère, nous rendaient si fiers.
Tes hymnes défendaient le droit des opprimés.
La vie nous apprend rien, seulement à décimer.
Tes poèmes d’amour ont fait battre des cœurs,
Dans ce siècle où le verbe aimer perd de sa valeur.
Tu voulais une terre sans misère et sans race.
Ou chaque être humain aurait une belle place.
Si tout les nantis du monde regardaient la misère.
Ils verraient dans tes écrits des SOS, pas des prières.
L'idée même du partage n'est pas au programme.
Agrippés à leurs valeurs ils ont perdu leurs âmes.
Bien au chaud, muni d'œillère, dans leur monde,
Ils pourrissent leur cœur et tout ce qu'ils fécondent.
Dans cette chambre close, je t’écoute chanter.
Mes sens sont en éveil et je les sens vibrer.
Tu as gravé ton passage sur des sillons, j’ai envie d'hurler.
Merci d’avoir mis dans tes œuvres une touche d’éternité.
Posters, images et sons c’est tout ce qu’il nous reste.
Et l'avenir de l'homme, toujours aussi funeste.

Bordeaux, 23 Aout 2008

Suivreletoile

http://suivreletoile.free.fr/INDEX.htm

Le fauve

22 août 2008 - 05:30

LE FAUVE

Le fauve est là-haut sur l’échafaudage.
Muscles tendus , regard sauvage.
Moi je suis en bas, les yeux grands ouverts.
Plein d’admiration comme mes grands frères.
Un faisceau de lumière tue sa solitude.
Sa voix s’éclaire dans la multitude.
Elle prend les tripes, elle te laisse KO.
C’est sa force de frappe son plus beau tempo.
La musique est là qui berce ses rimes, qui aime ses mots.
Elle te fait voyager de New York à Paris et t’embrasse ô gringo.
De rock en salsa, elle fait briller la nuit.
T’as ton spleen qui prend peur et le blues qui s’enfuit.
Le fauve est heureux, il en danse sur scène.
Moi, j’entre en transe et profite de ma veine.
Les musiciens-amis, fidèles à leurs lumière,
Offrent leurs instruments, comme les saints leurs prières.
Nous, on bénit les rythmes et les accords.
Que leurs doigts magiciens jouent de plus en plus fort.
J’en ai les larmes aux yeux et le cœur qui s’enflamme.
J’en oublie mes angoisses et tout mes états d’âmes.
Après ces heures de plaisir, comme tout est éphémère.
Je quitte le grand hall et retrouve le grand air.
Les yeux multicolores, la tête toute chaude de sa pensée.
Que jamais ! oh grand jamais, je ne pourrai oublier.
Pour souligner le tout, je dirais de cet homme.
Qu’il aime sa guitare comme moi j’aime Betty.
Ecoute sa berceuse et adore la vie.
Ecoute son cœur qui cogne et ses poings s’enrager.
Il fait passer sa haine comme ses mots d’amour.
Grâce à ses mélodies et l’expérience des jours.
A mon 15ème round, quand la mort me lancera l’éponge.
Je penserai à ce fauve, à ses notes, à ses mots qui rongent...

Michel


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