Ludo

Hirondelle si tu nous parlais de ce poète génial qui a dit ces mots
"ce n'est pas l'oiseau qui arrête la balle mais la balle qui arrête l'oiseau"
Un très grand parmi ceux de chez vous comme notre Brassens

En plein vol

L'oiseau bat des ailes
Et s'en va, et s'envole
Au dessus des ombrelles
Des jeunes femmes frivoles
Au delà des clochers d'ardoise
Par dessus les lacs et les océans
Survolant les champs, les maisons bourgeoises
Affrontant sans cesse la pluie et le vent
Homme, l'oiseau te dépasse de bien plus haut
Que de là où le portent ses ailes
Et seules tes balles, lâche bourreau
Arrêteront à jamais le chant de l'hirondelle.

1 septembre

Un monde dans le temps



Quand les chiens devant leur conquise deviennent loups

Quand le simple soupir devient vent

Le plus fin crissement, une grande frayeur

Quand la queue du cheval blanc devient lumière

Et que la lune lourde sur les toits espionne la terre

Oui quand la lune lourde sur les toits ricane des ronflements des hommes

Je me lève, funambule somnambule

La tête ici et le corps ailleurs

Je regarde les lampadaires inclinés

Les halos blancs et les autres oranges

Qui veillent sots sur les macadams gris.

Je contemple en émoi ce monde dans le temps.

Joli paysage nocturne !

Vraiment très joli oui, si jamais tu veux que je le mette en musique, c'est quand tu veux....

Bonjour !
Merci, effectivement, comme le précisait Vincent c'est bien une chanson, en revanche même si j'apprécie la référence à Brassens, je n'avais pas cet air là dans la tête à ce moment là. Si tu veux la mettre en musique j'en serais très honoré, et curieux de comparer avec ce que j'avais à l'idée quand je l'ai écrite !!!