bine
Inscrit(e) : 05 mars 2005Hors-ligne Derničre activité : mai 13 2009 09:27
Informations
- Groupe : Membre
- Messages : 74
- Visualisations : 4 283
- Titre : Tlpsien ++
- Âge : Âge inconnu
- Anniversaire : Anniversaire inconnu
Publications sur Toute La Poésie
Le Massacre Des Innocents
13 septembre 2007 - 10:23
Oncques !
Ma hargne oraculaire
Et s’expire acide
Ma colère
Vomissant les ambitions niaiseuses
De ces troupeaux apeurés
NĂ© de parents incongrus
En ces temps de jachères
Victorieux !
J’appartiens à une génération défaitiste et bâtarde
Refoulée aux sous-sols de ses illusions
Des bunkers d’asepsie
Là d’innombrables exemptions de mystères
Sans moi
Ils ne seraient encore
Qu’emplâtres sur des trous
Maudits soient-ils !
Larbins des pinacles
Des hauts de mon trĂ´ne arrogant
Je guette inquiet
Le réveil sauvage des peuples
Célébrant décharnés
L’avènement nu de leur pauvre roi supplicié
Qui rode
Charbon
Ronde
Rougne
Grogne
Et m’enfume
Lueur noire
De mes péchés
Je ne connais ni le pardon ni la pitié
Ils savent tous et je sais et devant moi tous tremblent
Je n’implore ni n’abdique ni ne gracie
J’invoque par des sacrifices sanglants le règne bestial
De mon destin d’invincible homoncule
Gouvernement Ă la taille de ma couronne
Des ventriloques et pantomimes
2. Joseph
Aux chemins déroutés en nos forges premières
Lors que fondent les vieux murs de ce royaume de terreur
Obéissant j’ai embué ma manne et ma fortune
Tacite rétribution de leurs hommages et du mien
Exil
Aux foules bouillantes des peuples en rancunes
Dans une main plus vaste que le vaste univers mĂŞme
Si ce n’était que ça qu’une chute
C’est la fièvre délirante des prières innombrables
Qui souffle d’esprit et de paille
Vent debout
Vers l’ouest
Ce que c’est un frugal potage de souvenirs
Il n’y a qu’un seul legs mais il est pour tous
Qu’un même et infini chagrin
Dévaste trempe
3. Le massacre
Je suis la possession du Dieu fou
Pitoyable bras Ă miracle
Qui farfouille dedans la matrice maladive
De l’Histoire
Quand tout cela ne serait qu’un songe un inepte miracle
Tous ces cris ces sanglots ces odeurs d’abattoirs
Ce sang juste chaud qui fait comme des canaux
Entre les pierres des rues
Bottes en cadences
Nuées ardentes des polices
En maraude
Sacrifiant aux oracles d’un avenir avorté
Les seules âmes encore vierges de toute innocente raison
Je délimite des espaces
Agrandissant les durées
Aux fleurs saccagées de l’homme
Quand vient l’heure de la moisson
Des enfants aux yeux de bois
Ce que c’est qu’une sieste de vendangeur
La Meseducation Sexuelle De Colombine K.
13 septembre 2007 - 10:20
En lisse lice
Je lèche avidement aux coutures
De ton con béant qui bouillonne
Ton plaisir translucide et débordant
O douce fontaine !
Lèche lape suçote
L’étendue tourmentée
Du clitoris Ă ta rosette
Y sentir venir par petites vagues iodées
Les cadences insensées de ton cœur chavirant
La Meseducation Sexuelle De Colombine K.
13 septembre 2007 - 10:19
Vois
Je te bouffe je te dévore pâle reine entre les débords de tes mélancolies
Carillon de l’ivoire triste et des lunes acides
Ivre tenant bon la barre
Palpite danse souple
Une chatouille sur le mollusque tu éponges
Beauté des pluies souterraines
Entre jambes duvet docile t’écarte douce enfonce
Tes cheveux s’allument et tes seins tes reins jusqu’aux creux genoux
Humides lèvres roses t’avale bouche !
Les douches chaudes des mes chairs de neige
Sens tourbillon nylon
Ton ventre en vapeur
Tu as le visage les yeux de cuir
Mon aquatinte mon amour asymptotique
J’aime ton angélique cuisse timide et fébrile
Que j’asperge de miel chaud
Et tes fesses que tu caresses et tu ouvres
X pieds
Sang serpentaire le venin salé du mousse
Champagne !
Heliogabalus Usurpator
12 septembre 2007 - 05:17
IntroĂŻbo ad altare Dei
Palinodie de l’être
Qui se flottille
Equidistant
Et qui contemple le Prince
S’avançant à reculons
Trop lent pour voir en avant
Pendant que
De derrière le treillis
Soufflant comme un piston
Beugle la troupe
Et la flamme coagulant des peuples
Démontrés
Et l’Ombre couvrant les ombres fantastiques
Leurs croupes
En l’ovale de son minéral cœur noir
Entendu résonner leurs trois cris de joie :
Assassins ! Assassins ! Assassins !
Croyant ainsi celer le destin
Lui sous l’empire du Soleil
Ceignant son front de ses ruts
Cannibales
Auguste priapique
Crachant
Son sang mêlé d’urine
Croupissant mort sur son trĂ´ne
Sa culotte aux chevilles
La plus haute médecine
Jamais
Ne viendra Ă bout de la Providence
Tous les damnés de la terre vous le diront
Ne pouvant plus souffrir leurs parjures
Il s’offrit au martyre
Et ce murmure ?
Trois fois rien
Qu’un brouillard d’âme
Ballade d’Héliogabale
Lorsque je me suis vu naître
Aux pieds d’une grue
Je me savais avoir le pouvoir
De forcer les destins
De ce jour
Pataugeant dans la boue et le sang
J’ai appris la sensualité
De la rage
Je suis devenu
Le prĂŞtre absolu de ma jouissance
Enfroquant des eunuques
J’ai aboli les mystères et leurs cultes
Vendu au marché
Les secrets de leurs rites
J’ai nommé pour Dieux
Mon cul et mon vit
Le foutre faisant le Saint Esprit
;
Ma chair est du feu du soleil
Qui consume le monde
Je concentre
Le labour et le fruit
Thalatta ! Thalatta !
Os
Que n’ai-je vu venir le martyr
Le dos à l’océan
M’aveuglant de terres
De leurs aveugles nadir
Et de l’orient arriver
L’Ombre démesurée des Hommes
Masquer le soleil
Flots
Des os du Dieu dissout
Terme banni
S’escrimant à gommer aux marges
L’acmé de sa victoire
Dernières Paroles
Porté par la démesure de mon sépulcre
Allié des pythonisses
Je taille à l’entrave
Les visions charnelles
Des dieux
Occis
Pute
Gorge souriant heureuse enfin
Aux lèvres cinabres
J’effleure des doigts tremblotants leur triomphe stérile
Auprès des Mages et des Saints
Les vestigineux frĂ´lements fantastiques
Des Mémoires d’Outre-ombre
Piango il morir
Piango il morir
Piango…
…
Epitaphe
Hic jacet veritas
Le Massacre Des Innocents
12 septembre 2007 - 05:05
Oncques !
Ma hargne oraculaire
Et s’expire acide
Ma colère
Vomissant les ambitions niaiseuses
De ces troupeaux apeurés
NĂ© de parents incongrus
En ces temps de jachères
Victorieux !
J’appartiens à une génération défaitiste et bâtarde
Refoulée aux sous-sols de ses illusions
Des bunkers d’asepsie
Là d’innombrables exemptions de mystères
Sans moi
Ils ne seraient encore
Qu’emplâtres sur des trous
Maudits soient-ils !
Larbins des pinacles
Des hauts de mon trĂ´ne arrogant
Je guette inquiet
Le réveil sauvage des peuples
Célébrant décharnés
L’avènement nu de leur pauvre roi supplicié
Qui rode
Charbon
Ronde
Rougne
Grogne
Et m’enfume
Lueur noire
De mes péchés
Je ne connais ni le pardon ni la pitié
Ils savent tous et je sais et devant moi tous tremblent
Je n’implore ni n’abdique ni ne gracie
J’invoque par des sacrifices sanglants le règne bestial
De mon destin d’invincible homoncule
Gouvernement Ă la taille de ma couronne
Des ventriloques et pantomimes
2. Joseph
Aux chemins déroutés en nos forges premières
Lors que fondent les vieux murs de ce royaume de terreur
Obéissant j’ai embué ma manne et ma fortune
Tacite rétribution de leurs hommages et du mien
Exil
Aux foules bouillantes des peuples en rancunes
Dans une main plus vaste que le vaste univers mĂŞme
Si ce n’était que ça qu’une chute
C’est la fièvre délirante des prières innombrables
Qui souffle d’esprit et de paille
Vent debout
Vers l’ouest
Ce que c’est un frugal potage de souvenirs
Il n’y a qu’un seul legs mais il est pour tous
Qu’un même et infini chagrin
Dévaste trempe
3. Le massacre
Je suis la possession du Dieu fou
Pitoyable bras Ă miracle
Qui farfouille dedans la matrice maladive
De l’Histoire
Quand tout cela ne serait qu’un songe un inepte miracle
Tous ces cris ces sanglots ces odeurs d’abattoirs
Ce sang juste chaud qui fait comme des canaux
Entre les pierres des rues
Bottes en cadences
Nuées ardentes des polices
En maraude
Sacrifiant aux oracles d’un avenir avorté
Les seules âmes encore vierges de toute innocente raison
Je délimite des espaces
Agrandissant les durées
Aux fleurs saccagées de l’homme
Quand vient l’heure de la moisson
Des enfants aux yeux de bois
Ce que c’est qu’une sieste de vendangeur