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Bis-secta

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Hors-ligne Dernière activité : mars 15 2012 05:25

Publications sur Toute La Poésie

Suicide

09 mars 2012 - 05:27

Des liens, des lions et les biches molles de l’existence.
L’autre, étalée, ongle les jeux vidéos sans pain.
Ça mamelle.
Allal et floraison totalisatrice.
Calme-moi cet échiquier tout de suite!
Le temps d'un dimanche à barbelés est un coup à l'étourdissement des jeteurs de
briques.
A la caverne du rire et râler: l'évolution française.
Ensuite, le luxe est à l'action ce que la lime est à l'instant.
L’infini fait craqueler....
Un : "Mais de rien", singe le mouton-serpent enlaçant l'âme des: "Est-ce possible?"
Ces mots ne sont pas rigolos et le livre s'ébroue.
Qui coule en tout sens et temps sous le bouchon ?
Les lignes y sont invisibles.
Des pouvoirs s'écaillent.
Eviscérer aussi.
4 trous sur terre, faces à faces à la salive.
Efficaces effaceurs de fées à gorge profonde.
Vous n'avez jamais goûté votre sperme, votre sang, vos larmes, vos glaires, votre
sueur de peur : il est temps!
Certaines caresses pleurent des éclairs.
Etre agréable en douce stratégie.
Des errances vivement se vaginent.
La femme dans le circuit intégré.
Tout te fait rire, surtout le vert du ciel.
Vous avez été ce qui fait parfois ce que je suis.
Faute buccale incessante que prouve le Viol.

Ho comme la vie est belle!

26 février 2012 - 04:15

Je souffle sur ton oreille humidifiée par mes baisers irisés des longs rires que le soleil me jette à chaque aurore afin de sinuer le long des pistils, très tactiles, de ta tendresse, que je ne cesse de vouloir dresser…
Une mèche lèche ton nombril.
Des frissons enspiralés.
Presse ce suave.
Ma bouche alunie…
Ondulations transpirantes qui s’arriment aux courbes de l’aimant, de l’addiction si puissante, oh ! si bestiale, que oh ! Je prie une fois de plus le Saint-axe des trois façons possibles en déposant les gouttes odorantes par petits papillonnements précis.
Nuque empoignée.
Seins malaxés.
Une coulée m’inspire…
Mhmmmmmmm !
De côté, mes jambes s’enroulent sur le porteur, le sextoy, qui s’apprête à percer la distance du big surf, l’haleine chienne, lui n’est qu’une obsession vibrante et son faciès a effacé toute forme de protocole.
PENETRATION TOTALE.
Le clitoris, ce coquin, a décrété une attention optimale au point de pulser avec l’innocence d’un épileptique que l’écume extatique ne fait qu’enflammer éternellement plus.
Plus, plus et plus, je suce tout ce qui dépasse, plus. L’excitation est ma Déesse, et je ne suis que la salope au service des ondes, des lignes, des soupirs alors qu’une verge à tête chercheuse m'oblige a être encore plus pieuse.
Encore, encore, encore, le doux rythme de ce clapotis de miel.
Chanson translucide et nacrée.
Coulisse le plaisir pur.
Coulisse au sein de ma lave interne.
Coulisse et percute, en flash de jouissance.
Mon bouton explose !!!
Un tsunami syntonique me ravit à l’infini, brandissant et enfonçant mes fesses vers la source vespérale nappant mes intra soies onctueuses de décharges si sirupeuses, qu’un nouveau cyclone m’ensauvage de frénésie électrique.
Spasmes ascensionnels.
Le souffle se quête en fête.
Vagin foudroyé.
Quelque chose de chaud s’échappe entre mes cuisses et trace un filet qui cherche à frôler les draps.
Me voilà, fontaine à foutre, outre à sperme, pleine et envie d’être encore et encore baisée comme une chienne en obscénité plus que cosmique, car plus que sacrée.
L’obscénité distille des poussières d’éternité.
L’obscénité est la langue des prophètes.
L’obscénité est une sage guérisseuse.
L’obscénité virtualise des infinis carnassiers qui ne sauraient exister à l’orbe folle de toutes nos harmonies qu’égrène l’extase d’être en vie.
MMMMMMMMMmmmmmmmm !
ho !
Comme la vie est belle !!!

Paix poudrée

24 février 2012 - 07:50

La vierge à peine déballée
vibre d'une violence éclatante.
Sur sa cuisse, le canon...
Modèle 38 derrière des dentelles.
Contre le mur, elle l'enchaîne.
Mademoiselle, par pitié...
Il doit lécher sa tour d'ivoire.
Il ne peut pas.
Souplesse stimulée au fouet.
Crosse aux reins.
Rien, c'est certain.
Rien, ses seins.
Rien ne dure et l'heure nuit
badine la vierge à sa cible.
Elle le sauve de sa vie.
Parole de poudre.
Le silence se signe à sa place.

Les dires de la rivière

23 février 2012 - 07:16

Vas-y, dit!
Allez...
La rivière en perspectives virtuelles
glisse lascive vers les rivages du rêve
Virage de la rage
l’âge
bise
roseaux ronronnants
douce menthe
libellules illuminées
Mon reflet est possédé par l'onde
Qui sonde qui?
Vive, elle affirmeje
fouette ma fantaisiej'émets
tendrement mon amour aquatique
Paix.
Mais, je désire le changement et l’arrêt
simultanément.
Le nuage d'orage doit se crever
l'Averse est pour bientôt
un oiseau pointu s'imbrique
entre deux picsl'horizon
se volatilise-
La vision est infinie
flèche spatiale
le stylo est une seringue qui
anesthésie l’ego-
Solitude Universelle
bio-diversité
transe
transfuge incessant
parler dés que possible
Transmettre:
Les dires de la rivière-
Les clapotis planétaire-
Les mots du Monde-

Chienne

20 février 2012 - 06:24

Son regard est de sang séché.
Puis,
il me gifle
et se marre.
Je ne bronche pas,
prépare ma stratégie.
Balançant mes hanches,
d’un coup de genou je lui enfonce les cottes.
D’une saisie,
il me balance au sol.
Torsion du bras qui me fait grogner.
Je me dégage
et esquisse un coup de coude arrière.
Cela ne passe pas.
Il m’étrangle,
resserrant l’étreinte.
Je ne tape pas pour qu’il arrête.
Il persévère.
Je ne tape pas.
Ma conscience vacille.
Je ne tape pas.
Ma glotte craque.
Je ne tape pas.
Ecoeuré, il lâche prise.
Je plante toutes mes dents dans son avant-bras
jusqu’au sang.