On voulait pas se perdre
Au parfum des aurores
On voulait pas alors
Alors on a marché
Tout au long des allées
En fumant nos Gitanes
En regardant tomber
Les reflets étoilés
De la nuit courtisane
Qui vous montrent l’ailleurs
Et vous laissent au matin
Ou rancœur ou chagrin
Quelques plaies sur le cœur
On voulait pas se perdre
Au parfum des remords
On voulait pas alors
Alors on a passé
Quelques heures à rêver
En écoutant Dylan
En regardant danser
Au hasard de l’été
Les langueurs océanes
Qui vous montrent l’ailleurs
Et vous laissent au matin
Ou rancœur ou chagrin
Quelques bleus sur le cœur
On voulait pas se perdre
Au parfum de la mort
On voulait pas alors
Alors on est resté
Tous les deux enlacés
Pour ne pas que se fane
En regardant sombrer
Le vieux monde fatigué
La chaleur de nos âmes.
Sebastian1980
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Se perdre
08 août 2009 - 09:45
Amer la mort
13 juin 2009 - 09:55
Un jour de plus ou mère la mort
Légère à mis le nez dehors
Puis sans rien dire a vu tomber
Dans la chaleur des nuits d’été
Ses fils sur les champs de misère
Et fait leur lit dans la poussière,
Sans crier gare,
Jusqu'à c'que la mort nous sépare
Un jour de plus ou mère la mort
Cruelle au bras des matadors
Aiguise à n’en rien regretter
Ces lames qu’ils s’apprêtent à planter
Le cœur haineux, le regard fier
Jusqu’à ce que la bête soit à terre,
Sans crier gare,
Jusqu'à c'que la mort nous sépare
Un jour de plus, amer la mort
De n’avoir pu d’âme et de corps
De cet amour me séparer
Moi que la vie à tes côtés
A rendu plus fort que leur guerre
Que leur bêtise animalière.
Légère à mis le nez dehors
Puis sans rien dire a vu tomber
Dans la chaleur des nuits d’été
Ses fils sur les champs de misère
Et fait leur lit dans la poussière,
Sans crier gare,
Jusqu'à c'que la mort nous sépare
Un jour de plus ou mère la mort
Cruelle au bras des matadors
Aiguise à n’en rien regretter
Ces lames qu’ils s’apprêtent à planter
Le cœur haineux, le regard fier
Jusqu’à ce que la bête soit à terre,
Sans crier gare,
Jusqu'à c'que la mort nous sépare
Un jour de plus, amer la mort
De n’avoir pu d’âme et de corps
De cet amour me séparer
Moi que la vie à tes côtés
A rendu plus fort que leur guerre
Que leur bêtise animalière.
Petite mouche
07 juin 2009 - 04:46
Petite mouche j’ai appris
En lisant les nouvelles
Que ta mère est partie
Qu’elle a rejoint le ciel
J’imagine, petite mouche
Que tu dois en souffrir
Que les mots dans ta bouche
Ont du mal à sortir
Que tu dois être en larmes
Au milieu des couronnes
Maintenant que son âme
N’est plus là pour personne
Mais qu’elle vive pour toi
Oui qu’elle vive à jamais
Cette fée qu’autrefois
J’avais tant désiré.
Petite mouche si tu veux
Je te tiendrais la main
On ira tous les deux
La rejoindre un matin
Mais avant ça fillette
Promet moi d’être forte
De ne pas dans ta tête
Te sentir déjà morte
Que la vie qu’elle n’a pu
Avoir tu l’as lui donne
Maintenant qu’elle n’est plus
Ici-bas pour personne
Qu’elle ne vive que pour toi
Mais qu’elle vive à jamais
Cette fée qu’autrefois
J’avais tant désiré.
En lisant les nouvelles
Que ta mère est partie
Qu’elle a rejoint le ciel
J’imagine, petite mouche
Que tu dois en souffrir
Que les mots dans ta bouche
Ont du mal à sortir
Que tu dois être en larmes
Au milieu des couronnes
Maintenant que son âme
N’est plus là pour personne
Mais qu’elle vive pour toi
Oui qu’elle vive à jamais
Cette fée qu’autrefois
J’avais tant désiré.
Petite mouche si tu veux
Je te tiendrais la main
On ira tous les deux
La rejoindre un matin
Mais avant ça fillette
Promet moi d’être forte
De ne pas dans ta tête
Te sentir déjà morte
Que la vie qu’elle n’a pu
Avoir tu l’as lui donne
Maintenant qu’elle n’est plus
Ici-bas pour personne
Qu’elle ne vive que pour toi
Mais qu’elle vive à jamais
Cette fée qu’autrefois
J’avais tant désiré.
Alter mondialiste
06 juin 2009 - 10:18
J’aime une fille alter mondialiste
Douce et anticapitaliste
Qui dit merde à la religion
A la bourgeoisie, aux patrons
Qui porte des saris de lin
Des châles et des bijoux indiens
A des enfants qui lui ressemble
Et quelque fois le cœur qui tremble
J’aime une fille alter mondialiste
Une qui jamais n’a les yeux tristes
Qui emmerde les bien-pensants
Et l’état et ses dirigeants
Qui fait pousser des champs d’amour
Sous les fenêtres alentours
Des fumées qui caressent l’air
Pollué des centrales nucléaires
J’aime une fille alter mondialiste
Rêveuse, direz-vous, utopiste
Qui conchie tous les politiques
Les Etats-Unis d’Amérique
Qui dit que vivre est un combat
Et parle de ces gens là -bas
Qui ne connaissent de liberté
Que celle de n’être pas bien né
J’aime une fille alter mondialiste
Ecologiste et anarchiste
Qui crache à la gueule du système
Et c’est pour ça que moi je l’aime
Douce et anticapitaliste
Qui dit merde à la religion
A la bourgeoisie, aux patrons
Qui porte des saris de lin
Des châles et des bijoux indiens
A des enfants qui lui ressemble
Et quelque fois le cœur qui tremble
J’aime une fille alter mondialiste
Une qui jamais n’a les yeux tristes
Qui emmerde les bien-pensants
Et l’état et ses dirigeants
Qui fait pousser des champs d’amour
Sous les fenêtres alentours
Des fumées qui caressent l’air
Pollué des centrales nucléaires
J’aime une fille alter mondialiste
Rêveuse, direz-vous, utopiste
Qui conchie tous les politiques
Les Etats-Unis d’Amérique
Qui dit que vivre est un combat
Et parle de ces gens là -bas
Qui ne connaissent de liberté
Que celle de n’être pas bien né
J’aime une fille alter mondialiste
Ecologiste et anarchiste
Qui crache à la gueule du système
Et c’est pour ça que moi je l’aime
J'aimerai te montrer
29 mai 2008 - 04:14
De mes Marlboro qui jusqu’au petit matin
Se consument incendie dans des cendriers pleins
Je dessine des ombres d’orageuses volutes
Au hasard de nuits sombres au parfum des tumultes
Et les verres de vodka tour à tour m’enveniment
Pour me prendre en leurs bras quand je courbe l’échine
Et se fait vieille Pologne délicate compagne
De mon cœur cet ivrogne quand tristesse le gagne
J’aimerai te montrer
Aussi t’aimer ma belle comme seuls aiment les hommes
Dos courbé sous le ciel de leur triste personne
Te montrer les contours, l’horizon qui se lève
Au matin de ces jours ou tu viens dans mes rêves
Ou tu viens danser nue caresser en silence
Ces pays inconnus dans lesquels mes errances
M’ont conduit solitaire à ces vagues fragiles
Dessinant sur la mer ton visage en des îles
J’aimerai te montrer
Se consument incendie dans des cendriers pleins
Je dessine des ombres d’orageuses volutes
Au hasard de nuits sombres au parfum des tumultes
Et les verres de vodka tour à tour m’enveniment
Pour me prendre en leurs bras quand je courbe l’échine
Et se fait vieille Pologne délicate compagne
De mon cœur cet ivrogne quand tristesse le gagne
J’aimerai te montrer
Aussi t’aimer ma belle comme seuls aiment les hommes
Dos courbé sous le ciel de leur triste personne
Te montrer les contours, l’horizon qui se lève
Au matin de ces jours ou tu viens dans mes rêves
Ou tu viens danser nue caresser en silence
Ces pays inconnus dans lesquels mes errances
M’ont conduit solitaire à ces vagues fragiles
Dessinant sur la mer ton visage en des îles
J’aimerai te montrer