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picoulet

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Publications sur Toute La Poésie

Première étape Avec Arrivée Au Sommet De Mes Affres

24 juillet 2007 - 06:51

(contre la montre individuel, tout en lacets, comment finir détaché ?)


Je travelling arrière
Depuis que tu m’as largué
En amont sur la jetée
Visa pour une décroisière

Tu es belle
Je te l’ai dit ?
Je te lady
Plus t’es belle
Plus je me laidis

Ça turbule dans mes pipelines
Ça m’entartre et je béquille
Je m’off-line je tubercule
Je m’écarquille je gériatre
Je bleuâtre et je m’esquille
J’opercule je m’enchagrine
Je coquille je me saumâtre
Je m’égoïne je crépuscule

Tu es passée l’autre soir. Tu avais relevé tes cheveux comme une invitation à semer des baisers sur ta nuque. Tes petits seins dans l’écrin de ton cache-cœur noir comme un appel à ma bouche. Ton sourire comme un reflet à ma tendresse de toi…
Mais ce n’était que la folie de mon envie….

Je sèche en bas-fond de cale
L’inertie me troglodyte
Tu nous désaphrodites
Je m’interne dans le bancal

Ça laisse des traces
Brisure tenace
Je macère tu m’acères
Je mâchure tu m’hachures

Tu me prends le chou
Je m’écrème

Corrosif, abrasif
Implosif
Incisif
Effusif, occlusif

Tu es belle
Je te lady
Je te l’ai dit.. ?


visite guidée d'un dimanche merdique

17 juillet 2007 - 06:50

Je traboule
Dans ma grisaille
A coups de cisaille
Je giboule
Sur hier, l’aujourd’hui
Demain que je fuis
J’écholalise
Dans mes aridités
Mes envies de tendreté
J’acrimonise
A temps plein, quel bide
Sur mes vides

J’ai le teint ocre
Je me médiocre

Qui veut de ma peau ?
A part le diable…
Pourquoi m’en faire

Je solitaire
Cartes en mains
Cœur inhumain
Suis locataire
D’une belle impasse
Vue sur l'amour en face
Je me ténèbre
Mes histoires frelatées
Du manque à colmater
Je me funèbre
Des jours maussades
Tristesse en glissades

Qui veut de ma peau ?
A part le diable…
Pourquoi m’en faire


s'il reste de la mélanco, j'en reprendrais bien un peu

12 juillet 2007 - 01:29

Je me pirouette dans mes effets de serre
Je me cacahuète à griller-saler l’absence
Je passe la corde au coup des mots
Damné con à la peine d’humour
Je me prends à contre-pied dans les rimes
Je balance mes vides et mes trop-pleins
J’ai l’âme dans les vagues et les vagues comme des lames
Je me pot-pourri
Bouquet dégarni
Qui se fane
En vase clos

J’aurais voulu te donner autant de baisers
Que tu as versé de larmes…
Y a même ton bas qui file….
Doux, entre mes doigts
L’amour n’est jamais parfait

La tristesse me suce, j’ai pas tout perdu….
et je baille à te décrocher la lune
Je t’aimerais toute contre moi
Que tu n’aies plus peur de rien

Je me BB King et John Lee Hooker
Des notes qui m’électrisent
Des riffs qui me griffent, des solos salauds
Qui m’esseulent, trois accords binaires
Sur désaccord primaire
L’un aime l’autre pas
Pédale wah-wah ..
Ouin ouin
Et tagada plouf plouf…
Tu sais, des fois ça me prend la tête
Toutes mes caresses au bord des doigts
J’en prends mes nuits à temoin
Regarde mes mains
Interroge mes rêves, questionne mes draps
Y a pas délit d’initié
Je voudrais te donner autant de baisers
Que tu as versé de larmes…

Putain ! j’étouffe…
Mais toi tu t’ailleurs (chanel)
Et moi je me posthume (cravate)
J’ai mal, parfois
Quand les jours sont trop longs


la maman des poissons c'est bien la plus gentille !

10 juillet 2007 - 09:43

J’peux pas vous pousser
A m’aimer
Dans mes orties

Je récupère pas d’une erreur sérieuse
Un journal intime a été crée de cette erreur
Je voudrais redémarrer en mode sans échec
Appuyer sur F8
F…uite

Eclopé de l’affectif
Bien avant de m’éventrer
De l’usine à gosses maternelle
Désorienté à courir
Après un père que la mort
Etreignait sur mes cinq bougies
Les rêves sont des carottes
Pour me traîner au demain
Fatalement je me fane
Je me râpe, que de la daube !

J’ai l’amour en crédit bye bye
Et des fantasmes inavouables
(émotions de censure)
Plein les mains, plein mes insomnies

Jetez-moi un seau d’eau !

Je me monte-en-neige
Des stories made in filles
Des draps délavés de sueur
Des bouches cousues de morsures
Je me free-lance des vertiges
Sur des corps désaccordés
D’avoir trop joués allégro
Mille et quelques symphonuits

Rejetez moi un seau d’eau !

Je vous filigrane
Dans mes jours transparents
En ombres chinoises
Princesses dans mes déserts
La folie d’un mirage
Insaisissables et ….

Tiens ! on frappe à ma porte.
Tu es là
Découvrant ta nudité
Entrouvrant ton imper
Sur mon manque

-Entre…
je ne t’attendais plus
tant je t’ai attendue