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Aloyse

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Hors-ligne Dernière activité : avril 07 2010 11:15

Publications sur Toute La Poésie

Une mère

25 mai 2008 - 05:21

Une mère,
c’est quelqu’un qui vous aime
qui vous câline, qui vous caresse,
qui vous donne toute sa tendresse,
qui vous embrasse, qui vous cajole,
rit avec vous, et vous console…

une mère,
c’est quelqu’un qui vous fait peur
Faut-il qu’on rie, faut-il qu’on pleure
pour la garder de bonne humeur ?
Attention : ne pas la gêner
Elle ne veut pas vous embrasser.

Une mère,
enfant, vous attendez tout d’elle.
Mais elle, attend tout de vous !
Tout petit, il faut être parfait
aimant, immobile et muet
sans question, sans cri, sans querelle…

Une mère…
peut se transformer à toute heure
En un dragon dévastateur
Qui s’attaque de préférence
à ses petits sans défense…
Face au monstre, ils n’ont plus de mère.

Je fus cet enfant chaque jour humilié.
Je fus cette mère tyrannique et cruelle
Ne me parlez plus d’amour maternel,
Ne me parlez plus d’amour, plus jamais.

tempête

21 mai 2008 - 04:30

L’ouragan de tes insultes a emporté la joie
La tornade de tes critiques a balayé l’amour
Tes refus ont emporté la douceur et la tendresse
Mes yeux ne reflètent plus que la tristesse
Il n’y a plus que désolation sur ton visage
Nos cœurs ravagés n’ont plus rien à se dire
Pourquoi toutes ces agressions ?
Pourquoi ?

haïku

15 décembre 2007 - 11:36

Quatre pétales de sang
Envolés
Coeur vert cilié de noir

haïku

10 décembre 2007 - 01:28

L'horizon avale
Une orange
Dans le crépuscule

Mon coeur est vide

02 décembre 2007 - 03:45

Ma joie te blesse, mon feu te carbonise
Tout ce qui vient de moi te fait souffrir

Être ce que je suis ne suffit plus
pour garder ton amour

Mon cœur est devenu aveugle et sourd
Je n’existe plus

Mon feu se noie, ma joie s’enlise
au marécage de tes paroles dures
Tes mots fouaillent ma blessure
Mon âme se perd et j’agonise.

Tu ne dis de mots gentils
qu’au chat et à tes enfants
Pour celle qui leur donna la vie
tu n’as que des mots méchants.

Il fut un temps pourtant
où tu aimais mon sourire
Il fut un temps pourtant
Où nous étions des amants.