volpone

Oui à peu près.....

De toi

Je n’ai de toi que des mots abandonnés sur des pages blanches
Des mots de feu des mots de larmes
Des mots pleins d’âme
Je ressens ta pensée je la rejoins sans jamais la saisir
Je te laisse m’envahir

Dans le silence de l’aube ton chant se fait écho
Un doux murmure
Une mélodie légère
Le passé ne m’apporte plus que ce parfum de ton être
Qui déjà n’est plus

Plainte ou complainte que sais-je
La vie souvent balance d’une rive à l’autre
Que choisir
L’eau la terre le feu l’air enfin se rejoignent
Et s’unifient

Caméléon que tu es
Tu sais être ou ne pas être paraître ou encore sembler
Sans te dévoiler
Mon cœur mon corps mon esprit en un instant s’enflamment
Avec un seul désir Te chanter




L'amour a souvent une préférence pour chanter quand il a déserté nos vies.....

"avec toi sans toi
avec toi sans toi
le rythme éternel de la solitude
un roulis en fond de cale"



"avec toi sans toi
avec toi sans toi
le rythme éternel de la solitude
un roulis en fond de cale"

la poesie s'inscrit toujours dans l'absence et le manque, plus que toute autre expression
"combien de larmes pour une chanson...aragon (enfin à peu près :-)

BETTER DAYS

Je ne vois plus le jour
Et je n'entends plus rien
Sûr,
Je cherche des mains
Le souffle qui me manque

Tous les échos se taisent
Se sont tus
Jetés par la fenêtre
Ou le doigt sur la gâchette
Tous les mots ont été bus
Tous les discours
Tous les bruits de la rue

Seuls vivent
Ce vacarme dans ma tête
Le soir qui me pourchasse
Ton pas dans mes veines qui me suit
Et ses traces
Nous
Ton absence qui tambourine
A en briser mes choix
Ton absence qui frappe sur chaque paroi
Sur nos ruines

C'est tout ce qui parvient
C'est tout ce qui me tient

Parle encore
Je t'en prie

Rends-moi le silence de mon corps
Rends-moi à la vie du dehors

Je prends sur moi tous les torts
D'accord
D'accord...

la poesie s'inscrit toujours dans l'absence et le manque, plus que toute autre expression
"combien de larmes pour une chanson...aragon (enfin à peu près :-)

en écho à cette'absence en lisière de soi
et pour retourner l'épée de damoclès :-)
quelques fragments solidaires :

"arpenter les paysages de l’enfant
en retrouver l’exact sentiment

mais c’est une forêt de verre
qui se brise sous nos pas

des vitrines interdites nous accueillent
nos yeux étonnés appellent
un temps qui n’est plus 

entre soi et soi l’appel s’est perdu"

Attrape ma main, je te hisse à mon bord
Maintenant tu es là, on va plier les arbres
Ils n'en verront jamais l'envie, ni le reste
Quelques pièces pour nous abriter...

bonjour lacape
j'aime bcp ton évolution, ces courts textes, ses morceaux épars de monde, de situations intimes cartgraphiant l'europe comme je l'aime, comme autant de ports et d'arrivées
amicalement
volpone