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Layla

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Publications sur Toute La Poésie

Feuille d'automne

13 avril 2008 - 08:28

Feuille d'automne


Je suis feuille d’automne qui s’élance,
Qui tombe doucement, avec élégance.
Sur les trottoirs pavés de malchance,
Je m’allonge là, et sombre dans la décadence..

Puis le vent se lève et avec lui, je danse,
Mes couleurs d’arc-en-ciel, en vacance
Et tourbillonne en valse, en partance,
Vers une destination, inconnu d’avance..

Je suis tombée, me suis relevée, maintenant, j’avance
Faible impuissante, je chante ma récompense,
La liberté de frôler les cheveux de cette femme, qui pense,
Que la vie, sans amour, c’est une vie sans importance…

Je ne suis que feuille, je n’ai pas de conscience,
Je me balade entre vos pas, avec une certaine aisance
Ma vie ne se résume que par une vague et courte errance,
Je ne peux vous expliquer, moi qui suis condamnée au silence..



LAYLA

Mon sentiment d'Amour

23 mars 2008 - 02:09

Mon sentiment d’Amour

Comme un esprit dans le corps est absent,
J’erre dans les airs des mélodies d’antan,
Gère les pendules et les aiguilles du temps,
Tant que l’amour est synonyme de tourment.

***
Il ment, à qui veux bien l’entendre,
Et il tend la main, pour que l’on reçoive
Le sevrage de sa passion trop présente.
Il hante…avant d’être possédé, c’est son adage.

***
Comme un esprit dans le corps est absent,
Je suis libre d’un corps qui se pavane
Légère comme la plume que l’on condamne,
Car sans l’encre de ses larmes, je ne sers à rien.

***
Rien, comme le néant obscur qui épaissit,
Le pessimisme régnant déjà dans mes nuits.
Le sentiment d’Amour me nuit.
Pourtant je m’abandonne à lui ad vitam æternam.


LAYLA

Par la fenêtre...

17 mars 2008 - 10:35

Par la fenêtre,

Par la fenêtre, je te regarde,
Comme tous les jours, à l’heure où
Se donne rendez-vous avec la lune blafarde,
Ton corps dénudé, qui de dévoue.

Tes cheveux titillent le creux de tes hanches
Ou serait-ce tes hanches, qui accueillent volontier tes cheveux?
Souriante, ton ombre danse comme une revanche,
Et ta démarche, taquine, ne provoque que des envieux!

Par la fenêtre, je te regarde,
Et tu sais que je suis là,
Tu ensorcelles sans crier garde,
Les pauvres hommes ne se maîtrisant pas!

Toi, maîtresse des plaisirs et désirs inassouvi
Sur l’autel du charnel, ta luxure proclame,
Profanes, les vierges qui selon toi, ratent leur vie
A prétendre s’abstenir, pour sauver leurs âmes!

Toi, faiseuse de brasier, à frotter les corps,
Déesse endiabler, commente tes flammes,
Qui brûle les passions, refaisant le décors
D’un intérieur d’or, et à la clé sésame..

Toi, dont les noms sont multiples,
Tu aimes, pour un temps, qui le veut bien,
Sauveuse ou briseuse de couples,
Tu veut réconforter ce qui en ont besoins..

Par la fenêtre, les astres sont jaloux,
La lune te fait de larges sourires,
Car parfumée et vêtue de froufrous,
Ton visage lui fait l’effet d’un élixir.

**
Par la fenêtre, les soirs tu n’es plus,
Ta place reste tristement déserte
Malgré les larmes de la lune, qui ne put,
S’empêcher, derrière les nuages, de disparaître.

Layla

Je suis

16 mars 2008 - 10:37

Je suis

Je suis une fleur des champs
Usée par le temps,
Vieillit par les gens,
Jeté par les cons.

Je suis la lune ronde,
Votre avarice m’est immonde,
Je pleure et vous inonde
Mais vous ne comprenez pas!

Je suis la terre desséché,
Orange et craquelé,
Vous m’avez écraser,
Et depuis longtemps, oublié…

Je suis la haine de vos cœurs,
Perverse et vicieuse.
Jamais je ne meurt.
Éternellement pernicieuse!!!!

Je suis l’amour dans vos yeux,
D’une mère à son enfant,
D’une femme à son amant,
Je vous rend soucieux.

Je suis le tout et le néant,
Qui sait tout et faux-semblant.
Je suis le centre et ses parallèles,
Je ne suis qu'un être....universel.

Layla

Écrire

28 février 2008 - 06:10

Écrire

Écrire, écrire et toujours écrire
Écrire, retranscrire,
Mes peines et éclats de rires.
J’ai utilisé tant d’encre
Quand j’étais en manque
En besoin d’expression,
Quand mon âme était en fusion.
J’ai même fini par écrire
A l’encre de mes larmes,
A l’encre de mon sang
Quand celui de ma plume, n’était plus suffisant!

Écrire, écrire, et toujours écrire,
Écrire retranscrire,
Tous mes désirs,
Écrire mon envie de vivre,
Et même mon envie de mourir,
Quand mon âme se sent martyr.

A force d’écrire,
Je me suis enrichie,
Le corps et l’esprit.
Je me suis éprise,
D’un amour infini
Pour ces mots de Paradis!

Écrire, écrire, et toujours écrire,
Écrire, retranscrire,
Ces mots par lesquels je ne cesse,
D’écrire encore et toujours sans paresse!

LAYLA