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magaubei

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Hors-ligne Dernière activité : juin 11 2007 09:30

Publications sur Toute La Poésie

Le sombre mirroir

06 juin 2007 - 09:50

Lorsque la nuit drape de son obscur manteau, les blanches insomnies,
Où la vie semble s'arrêter, le temps se suspendre,
Tu t'éloignes du réel pour masquer l'agonie,
D'un suppliciée hurlant, mais qu'on ne peut entendre.

Ces heures angoissantes, comme elle viennent, et te harcèlent,
Lancinantes, comme un poison broie une âme, sous des spasmes violents,
Tu parrais comme une bougie coulante, oubliée sur une triste chandelle,
Dans une pièce immonde, où règne le néant.

Et si le jour, pour certain apporte son lot de répis,
Que de matins pluvieux ont vu mourrir tes rêves d'idéale,
Combien d'années perdues? d'ambitions oubliées dans l'ennui,
Collent à tes pas soucieux, victimes d'une existence bancale.

Voilà comme je te vois, pris dans les bras du traître,
Qui vous frappe patiemment, et noie les pauvres esprits,
Dans des pensées glacées, dans les liqueurs des maîtres,
Et vous pousse dans l'abîme sans fonds, où gisent les maudits.

La Prière

06 juin 2007 - 09:31

Veux tu, pour cette nuit ma douce, entendre le conte de ce roi si vieux, qu'il ne mourrait pas,
Las qu'il était de ses piètres conquêtes dans de lointains pays pluvieux,
Il ne connu nul amour, hormis celui de son être,
Pourrai tu finir comme lui, et laissé se flaitrir mon coeur envieux?

Je ne serai pas brusque, s'il le faut, je me ferai tendre,
Tes formes ont tant de choses à me donner,
Tes yeux tant de vices à m'apprendre,
Mais parle moi encore de cet endroit d'où l'on ne reviens pas,
Que j'y embarque ce soir, en m'allongeant pret de toi.

Mes caresses se feront audacieuses, si tu en viens à me froler,
Car l'odeur de ta peau m'enivre de saveurs exotiques,
De ma bouche, je gouterai les sucs de ton intimité,
Que nous brisions l'obscurité de soupirs humides et orgasmiques.

Serrés l'un sur l'autre, prisoniers d'une étreinte éternelle,
Nous parageront enfin cette friandise si erspérée,
Caresses,murmure, ô ma muse éternelle,
Si tu te refuses à moi, au moins, donne moi un de tes baisers.