Des pétales dorées,
à l’odeur de septembre,
dictent à mon cœur une tacite volonté;
Et pendant que le dégoût m’empoisonne
La malice me ronge.
Dans ton fantasmatique éclat auriculaire,
je plonge sans limite
à la recherche d’un abris d’épine,
qui daignera me percer le cœur,
pour d’éventuelles prétextes d’inconduite;
Et la pleine lune,
plus pleine que jamais,
m'espionne immobile et à quatre pattes,
prête à souffler au vent
Un air céleste et mélodieusement fade
Amour et stupidité,
recherchent l’orifice du bonheur
où l’éclat du vide enivre ;
Néant d’une jouissive vacuité ;
Subjuguante béatitude….etc.
A la troisième cloche de midi,
Il sera minuit
Et vous-même, juges inutiles parce que potentielle coupable,
Verrez la pertinence de l’erreur,
et serez condannés à juger toujours.
A la troisième cloche de minuit,
s’il n’est pas ‘midi équatorial’,
avec son goût apéritif,
Et ses p’tits enfants qui rient de misère la faim au ventre
Alors sans doute sera-t-il minuit
La première heure d’un jour nouveau;
La promesse d’une complète mélancolie,
l’orifice vers rien,
cette enviable absence de toute sorte de matière,
avec moi à la gravité ou au centre
poussant un strident ululement
respirant à pleine bouche l’évanescente de rien.
Absence malheureusement brève;
Invariablement on y replonge;
Et la matière reprend vie,
faite d’immondes tentacules
Plus toxiques que jamais
Etc. etc.
Patric YONGA
Inscrit(e) : 16 déc. 2005Hors-ligne Dernière activité : mai 12 2012 07:01
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Recommencement
02 mars 2011 - 12:07
Envie d’autre chose
02 mars 2011 - 12:01
Au rythme d’un soupçon de quelque chose;
A ta délicieuse ostentation qui ose;
Quand raison et passion s’oppose;
De vers en rimes, de poèmes en proses
A voir pour demain peut être,
quand aujourd’hui nous paraît aigre.
D’un profond chagrin à un bonheur maigre,
Dans une passion fatalement piètre.
Galaxies et constellations ne t ‘égalent guère
Et ma sublimation est à quatre pieds sous terre.
Cette envie de nous qui m’oppresse et me serre
et pour toi ce parcours du ciel à la terre
Demain, aujourd’hui sans doute après…
De la démence à quelque chose près.
Tu m’apparais comme un honteux secret
Que je savoure bon gré, malgré….
Et si comme je l’espère, je me leurre
Et si cette « Raison » devenait cris et pleures…
Quel gâchis que de ne pas écouter son cœur,
Au profit d’une contrefaçon de bonheur.
Toutes ces ennuyeuses prescriptions
Qui nous recommandent d’un essai d’ «être » l ‘acceptation;
Et moi-même horrifier par l’ennui de ces conventions,
Qui avilissent le bonheur et lui suggèrent une inutile redéfinition.
A ton regard de velours,
A ma main sur ma joie,
A cette dévotion pour le mal,
A toutes tes prétentions et aux miennes aussi.
Quand la vérité se repositionne
Et que le bonheur ne s’encombre pas.
Dans un naturel pétulant
Et une démarche presque sauvage
Tu m’as séduit,
Et au silence m’as réduit
A ta délicieuse ostentation qui ose;
Quand raison et passion s’oppose;
De vers en rimes, de poèmes en proses
A voir pour demain peut être,
quand aujourd’hui nous paraît aigre.
D’un profond chagrin à un bonheur maigre,
Dans une passion fatalement piètre.
Galaxies et constellations ne t ‘égalent guère
Et ma sublimation est à quatre pieds sous terre.
Cette envie de nous qui m’oppresse et me serre
et pour toi ce parcours du ciel à la terre
Demain, aujourd’hui sans doute après…
De la démence à quelque chose près.
Tu m’apparais comme un honteux secret
Que je savoure bon gré, malgré….
Et si comme je l’espère, je me leurre
Et si cette « Raison » devenait cris et pleures…
Quel gâchis que de ne pas écouter son cœur,
Au profit d’une contrefaçon de bonheur.
Toutes ces ennuyeuses prescriptions
Qui nous recommandent d’un essai d’ «être » l ‘acceptation;
Et moi-même horrifier par l’ennui de ces conventions,
Qui avilissent le bonheur et lui suggèrent une inutile redéfinition.
A ton regard de velours,
A ma main sur ma joie,
A cette dévotion pour le mal,
A toutes tes prétentions et aux miennes aussi.
Quand la vérité se repositionne
Et que le bonheur ne s’encombre pas.
Dans un naturel pétulant
Et une démarche presque sauvage
Tu m’as séduit,
Et au silence m’as réduit
Les délices du monde
02 mars 2011 - 11:59
Dans le bourbier de l’amour
Sale et puant
Un cœur sanguinolent tremble encore de vie
Transpercé de toutes parts
Revendiquant l’exclusivité des battements
J’emporte ma côte-part, la plus petite possible,
Je lape goulûment cette abjecte mixture,
Mélange de sang et de boue,
De peur et de passion,
De putréfaction et d’amertume.
Passe part là un papillon ou un oiseau d’augure vicieuse, pécheresse et délicieuse,
Qui se délecte de ce spectacle cardiaque et sanguin.
De son bec il me tient par la main,
De ses ailes il me porte au loin;
Me fait voir les cieux d’en haut, du premier au septième.
Et de là haut me laisse en libre et libertine chute;
M’emmène à l’association aux papillons et aux oiseaux;
Dans un bain de plaisir temporel et d’essai de réconfort,
Pense à mon cœur et le « panse »;
M’aide à apprécier la saveur d’absinthe de la boue et du sang;
Et nous faisons de l’amour ce qu’on doit en faire
Et nous faisons l’amour comme on doit en faire
Sans cœur et sans boue,
ou plutôt avec plusieurs, dans foisonnement de senteurs et mieux, de puanteur.
De retour au départ je vois mon cœur qui me supplie dans une langue inconnue
Un égoïsme à nul autre pareil
La huitième des sept horreurs du monde…
Et moi déjà papillon et presque oiseau,
Au contact glacial de la peau de mon cœur sur ma paume droite,
Ivre de plaisir et de vin d’un des sept cieux
Lui crache au visage sans mot dire une vérité évidente
Mon cœur encore émet un souffle
Et tandis qu’il bat et bat ma main,
Il m’alerte un peu et m’effraye…
Alors ma « compagne » me tient à l’écart
Et touche sensuellement mon « insensible » sensibilité…
Mon cœur maintenant presque inerte
Exempt d’immaturité
Propre et immaculé de sénilité utile et prévisible
Dans un ultime battement d’aile de papillon ou d’oiseau
Me montre le septième ciel et me le fait voir
Mais je l’ai déjà vu…
Sale et puant
Un cœur sanguinolent tremble encore de vie
Transpercé de toutes parts
Revendiquant l’exclusivité des battements
J’emporte ma côte-part, la plus petite possible,
Je lape goulûment cette abjecte mixture,
Mélange de sang et de boue,
De peur et de passion,
De putréfaction et d’amertume.
Passe part là un papillon ou un oiseau d’augure vicieuse, pécheresse et délicieuse,
Qui se délecte de ce spectacle cardiaque et sanguin.
De son bec il me tient par la main,
De ses ailes il me porte au loin;
Me fait voir les cieux d’en haut, du premier au septième.
Et de là haut me laisse en libre et libertine chute;
M’emmène à l’association aux papillons et aux oiseaux;
Dans un bain de plaisir temporel et d’essai de réconfort,
Pense à mon cœur et le « panse »;
M’aide à apprécier la saveur d’absinthe de la boue et du sang;
Et nous faisons de l’amour ce qu’on doit en faire
Et nous faisons l’amour comme on doit en faire
Sans cœur et sans boue,
ou plutôt avec plusieurs, dans foisonnement de senteurs et mieux, de puanteur.
De retour au départ je vois mon cœur qui me supplie dans une langue inconnue
Un égoïsme à nul autre pareil
La huitième des sept horreurs du monde…
Et moi déjà papillon et presque oiseau,
Au contact glacial de la peau de mon cœur sur ma paume droite,
Ivre de plaisir et de vin d’un des sept cieux
Lui crache au visage sans mot dire une vérité évidente
Mon cœur encore émet un souffle
Et tandis qu’il bat et bat ma main,
Il m’alerte un peu et m’effraye…
Alors ma « compagne » me tient à l’écart
Et touche sensuellement mon « insensible » sensibilité…
Mon cœur maintenant presque inerte
Exempt d’immaturité
Propre et immaculé de sénilité utile et prévisible
Dans un ultime battement d’aile de papillon ou d’oiseau
Me montre le septième ciel et me le fait voir
Mais je l’ai déjà vu…
Jardin secret
02 mars 2011 - 11:57
Le cœur de la vie et son cour
L’ivresse d’un soir et la fleur de l’âge
Ton délicieux sourire et ces larmes dans mes yeux
Ma vie sans toi toutes ces fois où tu n’es pas lÃ
Ces pensées qui s’égarent et l’infinité de mon imagination
Toi, moi, les autres et j’en passe
Cette langue aussi lourde que délicieusement circonspect
Devoir être mais se savoir ne pas être
T’avoir dans la peau et dans la chair
Te désirer du plus profond de mes vices
Dire à la vie toute la liesse que je me refuse à avoir
D’en apprendre sur toi chaque jour que Dieu crée
D’avoir livré son cœur au diable
De devoir secrètement aimer le mal
D’espérer s‘approcher de la vie sans mourir
Ce jardin secret d’hier et d’aujourd’hui,
Témoin de ma conscience quiète et soucieuse,
Prudente et immature ;
Cette conscience qui au-dedans de moi cri vengeance et chagrin
D’appels désespérés en déchirements,
Dans la mélancolie la plus fade
Dans l’impuissance de ma contemplation
Dans ce plausible ciel bleu…
Je me suis approché du festin des étoiles
Pour y écouter l’histoire d’une existence noble
Pour y apprendre le grandissement
Pour n’être que pour être authentique le plus possible,
Se refusant quelque compromis que ce soit
Mais ce chemin aussi long que périlleux
Constitua un argument aisément convaincant,
à l’engourdissement de ma volonté;
L’attrait de la facilité qu’offre la mauvaiseté…
Je ne suis qu’un Homme.
L’ivresse d’un soir et la fleur de l’âge
Ton délicieux sourire et ces larmes dans mes yeux
Ma vie sans toi toutes ces fois où tu n’es pas lÃ
Ces pensées qui s’égarent et l’infinité de mon imagination
Toi, moi, les autres et j’en passe
Cette langue aussi lourde que délicieusement circonspect
Devoir être mais se savoir ne pas être
T’avoir dans la peau et dans la chair
Te désirer du plus profond de mes vices
Dire à la vie toute la liesse que je me refuse à avoir
D’en apprendre sur toi chaque jour que Dieu crée
D’avoir livré son cœur au diable
De devoir secrètement aimer le mal
D’espérer s‘approcher de la vie sans mourir
Ce jardin secret d’hier et d’aujourd’hui,
Témoin de ma conscience quiète et soucieuse,
Prudente et immature ;
Cette conscience qui au-dedans de moi cri vengeance et chagrin
D’appels désespérés en déchirements,
Dans la mélancolie la plus fade
Dans l’impuissance de ma contemplation
Dans ce plausible ciel bleu…
Je me suis approché du festin des étoiles
Pour y écouter l’histoire d’une existence noble
Pour y apprendre le grandissement
Pour n’être que pour être authentique le plus possible,
Se refusant quelque compromis que ce soit
Mais ce chemin aussi long que périlleux
Constitua un argument aisément convaincant,
à l’engourdissement de ma volonté;
L’attrait de la facilité qu’offre la mauvaiseté…
Je ne suis qu’un Homme.
Dilemme
02 mars 2011 - 11:55
Dans l’éclat matutinal,
Quant le soleil s’est lavé le visage,
Du bain de la brise de l’aurore,
Et qu’il suggère à la nature
Des rotrouenges exotiques à la gloire de sa neuve brillance,
Ma conscience encore m’assaille,
Dans un foudroiement inutilement moral
Et infiniment indiscret.
Ma culpabilité se dessine
Tel un masque facial que j’essaye de dissimuler
De mes deux mains
Marchant gaiement à contre vent frais,
Les pieds maculés
De la poussière trempée du matin,
Le regard trahissant cette interminable nuit d’introspection,
Je peux entendre le murmure de la culpabilité.
Jamais le doute n’a été aussi délicieux
Il à de grands yeux magnifiquement naïfs
L’allure fière et fine,
Et le sourire captivant tel un conte d’autrefois.
Sous la contrainte de l’envie
Et l’emprise du devoir
La vérité me parlait
La bouche pleine d’imprécation de toutes sortes
De son haleine hautement nauséabonde…
Mon souci du moment était toutefois,
Mon extrême surdité…
Quant le soleil s’est lavé le visage,
Du bain de la brise de l’aurore,
Et qu’il suggère à la nature
Des rotrouenges exotiques à la gloire de sa neuve brillance,
Ma conscience encore m’assaille,
Dans un foudroiement inutilement moral
Et infiniment indiscret.
Ma culpabilité se dessine
Tel un masque facial que j’essaye de dissimuler
De mes deux mains
Marchant gaiement à contre vent frais,
Les pieds maculés
De la poussière trempée du matin,
Le regard trahissant cette interminable nuit d’introspection,
Je peux entendre le murmure de la culpabilité.
Jamais le doute n’a été aussi délicieux
Il à de grands yeux magnifiquement naïfs
L’allure fière et fine,
Et le sourire captivant tel un conte d’autrefois.
Sous la contrainte de l’envie
Et l’emprise du devoir
La vérité me parlait
La bouche pleine d’imprécation de toutes sortes
De son haleine hautement nauséabonde…
Mon souci du moment était toutefois,
Mon extrême surdité…