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venise

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Publications sur Toute La Poésie

Voyage solitaire

14 avril 2008 - 07:09

A aimer l’amour plus que les hommes
J’ai connu les plaisirs qui effleurent
J’ai promis, j’ai rendu aux faveurs
Et oublié d’en chiffrer la somme

J’ai visité déserts et banquises
J’ai frôlé des penchants pervertis
Pour voir des absolus travestis
Sous des serments grimés de traitrise

Les passions m’ont bondi à la face
Scarifiant mon cœur aux duperies
Je veux la bienheureuse amnésie
Sur les exigences qui me lassent

Mon pays a bu mes pleurs d’enfant
Aux années des herbeux paysages
Dans ma peur, je vois trop de présages
Et de nouveau l’ombre des perdants

Donc, est venue l’année des adieux
Je laisse là toutes mes affaires
Qu’elles se pendent, ou bien qu’elles s’enterrent
Un avion me crèvera les cieux

Pensées d'automne

03 novembre 2007 - 03:25

L’automne voit le jour à contre cœur, morose
Il met son ciel de lit sur le soleil lointain
Présidant l’agonie d’un été qui s’oppose
Dans des après midi à l’éclat incertain

Il flatte le brouillard et convoque la ronde
Des grands vents turbulents aux façons de voyous
Apeurant toutes vies jusqu’aux forêts profondes
Inquiétant les oiseaux faisant hurler les loups

Il rit en sifflement de bourrasque intrépide
Dans un cri de rasoir sur sa joue de métal
Poignardant la clarté sur le soir insipide
Insolent de lenteur, plus blafard qu’un fanal

Amoureux réfugiés sous les portes cochères
J’ai pour vous le regard de mon passé heureux
Mais mon chemin fermé sous les rimes austères
M’emmène vers la nuit aux vides des non lieux

Pensées d'automne

03 novembre 2007 - 03:24

L’automne voit le jour à contre cœur, morose
Il met son ciel de lit sur le soleil lointain
Présidant l’agonie d’un été qui s’oppose
Dans des après midi à l’éclat incertain

Il flatte le brouillard et convoque la ronde
Des grands vents turbulents aux façons de voyous
Apeurant toutes vies jusqu’aux forêts profondes
Inquiétant les oiseaux faisant hurler les loups

Il rit en sifflement de bourrasque intrépide
Dans un cri de rasoir sur sa joue de métal
Poignardant la clarté sur le soir insipide
Insolent de lenteur, plus blafard qu’un fanal

Amoureux réfugiés sous les portes cochères
J’ai pour vous le regard de mon passé heureux
Mais mon chemin fermé sous les rimes austères
M’emmène vers la nuit aux vides des non lieux