Ton image m’obsède, je suis trop plein de toi
La nuit se superpose au jour je rêve yeux ouverts
Le soleil brille sur ton corps
Alors qu’ici depuis longtemps je dors.
Viens à moi.
je serai ton secret, ton éternel remords
un coin fiché sous le tapis de ta conscience
l’épine dans ton pied, le doute dans tes gestes
ton regard égaré, un retard à penser,
Viens à moi,
je me ferai fantôme et je te hanterai.
Je serai Astarté, Isis, Bastet et tu seras le Roi
Viens à moi.
Je me ferai succube et tu succomberas
Tu me feras ployer
Oui, mais tu seras mien.
Allez, viens.
Je te promets des lendemains
Heureux, à rire comme des gamins.
Je te promets tout ce que ton cœur a désiré
Et le reste. T’imagines pas ce que c’est
La douceur d’un foyer
L’indécente exubérance qui
Ne demande qu’à s’épancher
Le clair-obscur, le plein midi
Oui, ça aussi.
Allez…
Viens.