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mehri

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Publications sur Toute La Poésie

La Passion

08 juin 2007 - 08:59

La Passion

Chaque jour, chaque heure, sa passion me déchire
Triste sort de celui qui eut fait la conquête périlleuse
Condamné à apaiser, l'ardeur de sa joie de revivre
Les insomnies se succèdent, dans les nuits ténébreuses

Le silence pèse tel une montagne, sur l'âme chagrinée
La flamme détruit l'immense patience du coeur piétiné
L'ardente séparation: La peine profonde est abreuvée
Point de réconfort dans le malheur du bonheur ravivé

Sous le poids de ta passion, ô gazelle troublante
Je me sens comme cet oiseau, des cieux lointains
Pourchassant son bonheur dans une errance sans répit
Les sombres nuages parsemés, ralentissant son élan

Avec quelle patience pourrais-je surmonter mon mal?
Les vents furieux amplifient sans cesse ma douleur
L'orage des larmes versées, soulage mon coeur
Au milieu des flammes, ma vie est devenue infernale

Transporté par le rêve, sur les rivages somptueux
Je me réveille dans les tourments de mon tord
Pris par la folie, je me découvre gai et anxieux
Acharné suis-je dans la détresse et mon bord?

Tant Pis

07 juin 2007 - 08:44

Tant Pis

Mon cœur est si serré,
Que l’angoisse l’a torturé
À chaudes larmes, j’ai pleuré
Tant pis, je l’ai tant adoré

De la tendresse, j’ai donné
Tout le temps, très attentionné
Tel un ange, elle m’a étonné
Tant pis, j’ai été passionné

Son charme est exceptionnel
Son regard est sensationnel
Son calme est occasionnel
Tant pis, je suis irrationnel

La vérité, au grand jour est apparue
De la versatilité, la peine s’est accrue
A l’impossible œuvre, nul n’est tenu
Tant pis, à la loi du cœur j’ai cru

Crépuscule ôte-toi de ma lumière
L’aube est paresseux dans son réveil
La lueur tarde à montrer son vermeil
Tant pis, ensevelie en terre est ma prière.

L’étincelle a jailli, d’un feu de cendre qui s’évade
Ma ferveur est aveugle, mon cri est bien sourd
Le haut du ciel apaise, le regard très lourd
Tant pis, le mal de l'amour est sans parade

Toutes ses paroles et ses murmures, j’ai entendu
Sa voix avec celle du rossignol, j’ai confondu
Dans les replis de ses méditations, j’ai attendu
Tant pis, au silence je suis désormais suspendu

Ma tête résonne, des lourdes pluies d’automne
Des moments de bonheur, mon cœur se souvienne
Nulle égale splendeur, à ses réunions nocturnes
Tant pis, le passé est fatale et son verdict condamne.

Le Desert

07 juin 2007 - 08:23

Le désert
Le désert serein, dans les bras de la nuit, il soupire
Sous les éclats de la lune, c’est un vaste lieu éclairé
Retourné vers le ciel, il lui lance un très beau sourire
Le sable brûlé par le feu du soleil ardent, enfin respire

Planté jusque dans le fond des entrailles du désert,
Un palmier reflète fièrement ce ballet de lumières,
Persuadé qu’il n’arrivera pas à atteindre le ciel
Par la pointe de ses branches hautes, qui s’évadent.

Dans la quiétude et la plénitude de cette immensité
Construites d’ombres, de lueurs vives ou teintées,
L’arbre solitaire s’accroche fermement à l’espoir
D’entrouvrir un jour la feuille ou graver son histoire.

Le soleil voilé agonise sur le flanc raide de la dune
Et la lumière lointaine, pâle et argentée de la lune
Veillera sur le sable embelli de ses froides couleurs.
Encore un jour de plus sans avoir goûté au bonheur

…

La Blesssure

07 juin 2007 - 08:19

La Blessure

Dans le champ du combat, un soldat s’est blessé
La balle de l’ennemi, sur l’épaule, elle l’a caressé
Le médecin de la compagnie, sur son chevet est passé
Les soins intenses indiqués, l’ont très vite redressé

Dans le champ de l’amour, un cœur s’est brisé
Emporté par les vagues, d’une mer agitée
Les marins aguerris, de son chemin ont déserté
Sur le rocher d’un lointain rivage, il s’est heurté

Dans son naufrage, sa patience a été acquerie
Ses cris, dans les oreilles des sourds ont atterri
Les oiseaux dans son ciel, chantent avec furie
La mort est de tout repos, en ce temps pourri

Ivre d’amour et de tristesse, Il quitte son agonie
Dans un élan étourdissant, il a pansé sa blessure
La passion se rallume et s’attise, sans trêve ni cassure
Les âmes meurtries, par la lumière de dieu sont bénies.

Le Crepuscule de l'Amour

07 juin 2007 - 08:13

Le Crépuscule de l’Amour

Il y a des moments, pleins d’ardeur
Tout, sent comme une vive chaleur
La joie monte au ciel et ses profondeurs
L’inattendu bonheur, imprègne de ses odeurs

A sa présence précieuse, est voué le plaisir
De revigorer ce fragile cœur assombri
Par la cruauté et l’indifférence d’autrui
Dans sa grandeur et sa notoriété s’accroche le désir
Des cendres éteintes, resurgit le feu avec éclat
Pour se mettre au diapason avec la bise du soir plat

Les jours se succèdent dans cette promiscuité intense
Les secrets sont partagés dans une compassion immense
La confession adoucit les blessures, de ces âmes en détresse
Comme l’eau, étanche la soif dans les moments de sécheresse

A quelle destination parviendra-t-il le naufragé de la passion ?
Dans la tourmente des vagues de son malheur, point de délivrance
Obsédé par la présence de sa princesse, il est consumé par l’angoisse
L’abandon marqué par ses larmes qui ravinent ses paupières
L’insomnie règne sans partage sur ses nuits et ses jours
Dans cette situation intenable, il continue toujours à croire
Que l’amour tissé par les fils du coeur, survivra aux pesanteurs