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hirondelle

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Publications sur Toute La Poésie

Qui est-ce que je suis?

19 novembre 2017 - 10:16

Qui est-ce que je suis?

Qu'est-ce que je suis?

Où est-ce que je suis?

Comment est-ce que je m'appelle?

Je ne sais pas

 

Wer bin ich?

Was bin ich?

Wo bin ich?

Wie heisse ich?

Ich weiss nicht.

 

Chi sono io?

Cosa sono io?

Dove sono io?

Come mi chiamo?

Non so.

 

Who am I?

What am I?

Where am I?

What's my name?

I don't know.

 

我是谁?

我是什么?

我在哪人?

叫什么名字?

我不知道.

 

Кто я?

Что я?

Где я?

Как меня зовут?

Я не знаю.

 

 

 

 

 

J'y vais

17 novembre 2017 - 09:13

J'aime

Les mots pour pleurer

Je n'aime pas

 

Je veux

Les mots pour toucher

Je ne veux pas

 

Je peux

Cacher les mots

Je ne peux pas

 

Je paie

Pour les mots du coeur

Je ne paie pas

 

J'écris 

Une ode par des mots

Je n'écris pas

 

Je vole

Dans le ciel des mots

Je ne vole pas

 

Je regarde

Les mots à minuit

Je ne regarde pas

 

J'y vais

A cet abîme des mots

Je n'y vais pas

 

 

L’analyse chimique est difficile.

15 novembre 2017 - 08:23

 

Blanc et noir

18 mars 2014 - 09:09

Mon espoir

Sans mouvoir

Aime voir

Ce soir

Le blanc d'ivoire

Du chat noir

Crimée 2008

18 mars 2014 - 04:25

Le  treize  juillet
 J’ai jamais écrit un journal pareil. Aujourd’hui le voilà. C’est étrange. On dirait la neige en été.
 Il est 5 h du matin. Trop tôt pour  moi. 
Mais  je me  lève quand même. J’ai peur que je ne rate le train.
Mais où  je viens ?  Où demeurai-je cette semaine.
Je serai là. Le bleu du ciel me rappelle celui de la mer où
le soleil  et  le beau temps se réunissent  comme un couple  des amants. 
C’est assez loin d’ici. C’est en Crimée...
Assise dans le train, je regarde ces arbres fuis . Plusieures années vécues par un seul instant.  Comme les voyageurs dans un autobus...  
Le soir. Ce soir doux. Je dois  le passer dans ce wagon reservé...
Et je me  souviens de ce voyage-là. Moscou-Saint-Pétersbourg. Un autre train.  Il était comme celui-ci. Les jumeaux...    Légèrement habillée, je le sentais, ce froid.  Des fauteuils délabrés avaientl’air répugnant. Tout à coup je vois une image splendide. C’est l’Ermitage.  
La beauté de la jeune ville et la laideur du vieux train. La 
lumière et les ténèbres. La joie et la tristesse. L’amour et la haine. La vie.
Maintenant je suis dans le wagon qui m’emmène au sud.  Pas d’air conditionné. Pas de fenêtres ouvertes. Il n’y a que de la chaleur suffocante. ..
Dans quelques heures ce sera fini. J’y serai. Dans cette ville où les images du passé se promènent :Tchékhov, un homme, une dame, un petit chien sur les pierres de Yalta. Le train s’ arrête. Et encore une station. Kharkiv. Je regarde ma montre. Il  est une heure du matin. Ah,les douaniers...
« Vos papiers, s’il vous plaît »
C’est indispensable. Surtout pour les citoyens de la Russie. L’Ukraine n’est plus la nôtre. Nous sommes des étrangers partout. Même chez nous. 
Et encore cette nuit . Elle est si lente... Où suis-je ? Je ne sais plus.   C’st tout.