Les cuivres ont résonné à la couleur
Des lumineuses larmes de l'automne
Versées sur la sève aux douces odeurs
D'un sapin vert à la blonde couronne
Lorsque la ballade du poisson-rêve
Sonnera aux reflets du céleste vin
J'irais flamboyant voir de solaires fèves
Pêcher le bateau ivre au beau matin
Et de vertes ailes d'herbe ployaient sous les
Vents solitaires aux glorieuses antiennes
Ô ruines délaissées d'une nature ancienne
Que vos vivants piliers et confuses paroles
Laissent fuir dans le sillage de leur envol
Le scintillement des aubes momentanées
Maxime Szadek
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Ending Staff Roll
26 avril 2007 - 06:32
Scintillement de la lune violette
19 avril 2007 - 09:24
Vous souvenez-vous de cette soirée de mai ?
Les lys muets courbaient leurs blanches excroissances
Que polissent les courants aux lourdes fragrances
Vous souvenez-vous de cette soirée de mai ?
Des frégates déchues en ce temps s'évadaient
De vos yeux voilés dans une oisive indolence
Les ponts juvéniles flottaient aux jolies danses
D'une sublime paysanne qui s'enivrait
En solitaire aéroplane vous voguiez
Frôlant de vos ailes les fleurs d'un églantier
Vous souvenez-vous des forêts aux courbes lunes ?
Et les lents violons oubliaient vos langueurs
Eperdues vos vifs délires vos douces terreurs
Vous souvenez-vous des forêts aux fourbes lunes ?
Les lys muets courbaient leurs blanches excroissances
Que polissent les courants aux lourdes fragrances
Vous souvenez-vous de cette soirée de mai ?
Des frégates déchues en ce temps s'évadaient
De vos yeux voilés dans une oisive indolence
Les ponts juvéniles flottaient aux jolies danses
D'une sublime paysanne qui s'enivrait
En solitaire aéroplane vous voguiez
Frôlant de vos ailes les fleurs d'un églantier
Vous souvenez-vous des forêts aux courbes lunes ?
Et les lents violons oubliaient vos langueurs
Eperdues vos vifs délires vos douces terreurs
Vous souvenez-vous des forêts aux fourbes lunes ?
Salle 110
16 mars 2007 - 09:44
Des longs peupliers tombe la neige sauvage
En légers flocons sur tes mains diaphanes
Et le vent languissant s'éteint sur le rivages
De tes paupières au parfum de gentiane
Que s'étiolent les reflets de l'orange aurore
Dans tes yeux pâles aux miroirs scintillants
Les sépulcres affaiblis creusent le vain or
Des lumières de tes pleurs enivrants
Des floraisons hivernales poudroient les vagues
Cristallines d'une jade éblouie
Où tes lèvres enchantées sans un mot divaguent
Les sons spatiaux d'un choeur obscurci
Volent en sveltes filaments aux saines dagues
Du brun collier de tes coeurs alanguis
En légers flocons sur tes mains diaphanes
Et le vent languissant s'éteint sur le rivages
De tes paupières au parfum de gentiane
Que s'étiolent les reflets de l'orange aurore
Dans tes yeux pâles aux miroirs scintillants
Les sépulcres affaiblis creusent le vain or
Des lumières de tes pleurs enivrants
Des floraisons hivernales poudroient les vagues
Cristallines d'une jade éblouie
Où tes lèvres enchantées sans un mot divaguent
Les sons spatiaux d'un choeur obscurci
Volent en sveltes filaments aux saines dagues
Du brun collier de tes coeurs alanguis
Lune violette
15 mars 2007 - 07:33
I
Dans de calmes puits de lumière claire comme de l'eau de roche
Dans l'obscure nuit des Papillons lunaires
A la fin de la journée aux brillantes Etoiles
Il a vu le bonheur couler entre ses doigts
Au-delà de la mer et plus loin encore
Dans une grotte sacrée aux brûlants Geysers
Dans un lagon bordé d'une forêt aux ténébreux Carillons
Elle a senti le firmament voguer dans le creux de sa paume
Ils ne se sont connus que l'instant d'un regard
Ils n'ont goûté que quelques secondes à la poésie de l'âme
Dans un coup de tonnerre nocturne où la passion foudroie
Ils ont valsé en rêve dans une danse étoilée
Ils ont métamorphosé les dieux et leurs flèches en une fraîche rosée
Dans leur regard fleuri d'une aurore passionnée
II
Les îles divines îles la source de l'océan bleuté
Où les ailes éternelles se déploient
Sous le clair de la lune aux flots limpides
Et le souffle des nuages en échos s'évanouit
Que nage dans son pendentif la grande Baleine
En un chandelier de cristal apaisé
Les papillons suivent l'éclat des passions
Sur les flûtes de vent sur les flûtes de Pan
Dans les bras épleurés d'un corbeau solitaire
Gît la dernière reine des Glaces
Les arcs-en-ciel aquatiques volent enfin dans le Ciel éperdu
Les coquillages endormis résonnent encore
Sous la voix d'une servante ailée
Dansant aux eaux terrestres du chant des orquerons
III
Dans les mirages nuageux aux larmes miroitantes
Près des flottantes pluies tombant sur les rayons de lune
Sous les saisons apaisantes aux voluptueux parfums
Une poupée de son s'embrase au rythme des présences
En un vent calme où virevolte l'éther enlacé
Sous les ombres d'un horizon aux lumières jumelles
Dans les gelées journalières d'une fleur de lotus
Meurt le choeur des compassions aux longs éclats marins
Sur les marécages nuageux aux célestes boues
Aux rameaux indolents bordés de libations amères
Elle sentait les pluies telluriques sous de sveltes tuiles
Sous la tour désertique aux flous reflets élémentaires
Dans les grottes lunaires aux vents vifs et solitaires
Les notes liquides s'envolent pianotées au loin
Dans de calmes puits de lumière claire comme de l'eau de roche
Dans l'obscure nuit des Papillons lunaires
A la fin de la journée aux brillantes Etoiles
Il a vu le bonheur couler entre ses doigts
Au-delà de la mer et plus loin encore
Dans une grotte sacrée aux brûlants Geysers
Dans un lagon bordé d'une forêt aux ténébreux Carillons
Elle a senti le firmament voguer dans le creux de sa paume
Ils ne se sont connus que l'instant d'un regard
Ils n'ont goûté que quelques secondes à la poésie de l'âme
Dans un coup de tonnerre nocturne où la passion foudroie
Ils ont valsé en rêve dans une danse étoilée
Ils ont métamorphosé les dieux et leurs flèches en une fraîche rosée
Dans leur regard fleuri d'une aurore passionnée
II
Les îles divines îles la source de l'océan bleuté
Où les ailes éternelles se déploient
Sous le clair de la lune aux flots limpides
Et le souffle des nuages en échos s'évanouit
Que nage dans son pendentif la grande Baleine
En un chandelier de cristal apaisé
Les papillons suivent l'éclat des passions
Sur les flûtes de vent sur les flûtes de Pan
Dans les bras épleurés d'un corbeau solitaire
Gît la dernière reine des Glaces
Les arcs-en-ciel aquatiques volent enfin dans le Ciel éperdu
Les coquillages endormis résonnent encore
Sous la voix d'une servante ailée
Dansant aux eaux terrestres du chant des orquerons
III
Dans les mirages nuageux aux larmes miroitantes
Près des flottantes pluies tombant sur les rayons de lune
Sous les saisons apaisantes aux voluptueux parfums
Une poupée de son s'embrase au rythme des présences
En un vent calme où virevolte l'éther enlacé
Sous les ombres d'un horizon aux lumières jumelles
Dans les gelées journalières d'une fleur de lotus
Meurt le choeur des compassions aux longs éclats marins
Sur les marécages nuageux aux célestes boues
Aux rameaux indolents bordés de libations amères
Elle sentait les pluies telluriques sous de sveltes tuiles
Sous la tour désertique aux flous reflets élémentaires
Dans les grottes lunaires aux vents vifs et solitaires
Les notes liquides s'envolent pianotées au loin
Cordes tombantes
12 mars 2007 - 10:55
Repose ton visage aux calmes langueurs
Escalier de cristal aux danses chaotiques
Que les floraisons de lotus aux vaines longueurs
Bercent de leurs diaphanes touchers cycliques
Les ocarinas épuisés filent leurs voix prodigieuses
Au pied des saules attristés aux aveugles larmes
Les fragments de solitude compassées sont d'heureuses
Torches éteintes que le chant des lyres désarme
Que les spectres inertes ravivent leurs célestes parures
En ces tours de roc aux avides cassures
Que les déserts aux voix résonnantes dissipent leurs scintillements
Le bain de sang solaire enflamme ses vagabonds essoufflements
Aux lignes éteintes d'une nostalgie dissolue
Et les affections empathiques suivent leurs honneurs déchus
Escalier de cristal aux danses chaotiques
Que les floraisons de lotus aux vaines longueurs
Bercent de leurs diaphanes touchers cycliques
Les ocarinas épuisés filent leurs voix prodigieuses
Au pied des saules attristés aux aveugles larmes
Les fragments de solitude compassées sont d'heureuses
Torches éteintes que le chant des lyres désarme
Que les spectres inertes ravivent leurs célestes parures
En ces tours de roc aux avides cassures
Que les déserts aux voix résonnantes dissipent leurs scintillements
Le bain de sang solaire enflamme ses vagabonds essoufflements
Aux lignes éteintes d'une nostalgie dissolue
Et les affections empathiques suivent leurs honneurs déchus