flammedevous

Je vous le dis !
Il y a quelqu'un ici !
C’est étrange !
Je l’entends semer ses pas sur le sol !
Je le sais ! Il est par ici.

Je vous le dis !
Il y a quelqu'un ici,
Qui tricote mes symboles pour en faire un souffle.
Sa voix chevrotante est celle d’en-men-lu-Anna !
Ses lèvres rougeoyante sont celles Ubar-Tutu !
Sa bouche combative est celle d’en-sipa-zi-Anna !

Je suis seul !
N’a t'il pas assez de violer mon carma saumurien.
N’a t'il pas assez de peser le solstice,
De mes chimères antédiluviennes.

Je suis perdu !
J’entends le déluge de sa voix devenue hagarde,
je fuis l’ombre algébrique de ses théorèmes !
Mais, jusqu'à ce que la raison
Ait noyé cet azimuté,
de ma doctrine,
Il ne fera point une providence messianique.

Je vous assure !
Il y a bien quelqu’un ici,
Qui veut formater mes idées
Pour me voir devenir zélote
Son éloquence mythique est celle d’en-men-dur-Anna !
Son astronomie éthique est celle d’ubar-Tutu !
Ses diadèmes célestes sont celle d’en-men-gal-Anna !

Je suis isolé !
N’a-t-il pas envie d’agréger à sa culture mon écriture mésopotamienne !
N’a-t-il pas envie d’assiéger avec ses pontins,
Mes chaconnes spirituelles !

Je suis seul !
Je vois des pastourelles volantes à l’orée de son zodiaque !
Je dégrafe la sainte indolence de son cycle chronologique
Mais, jusqu'à ce que la raison l’ait carrément vêtu de folie,
De ma doctrine,
il ne fera point une providence messianique.

L'axone hormonal, émanant de ma science anale, est la constitution même de ces quelques désirs qui te réclament, mais c’est au fond de ma culotte dorée qu’il faudra peindre le meurtre collectif.
J’ai désormais le chagrin d’une beauté naturellement ivre de conscience, à tel point que je m’affaire à saluer tout pédé né par in vertro, quoique, point, je ne démens le fait que la circonstance m’impose plus souvent de sauter la chaleur des natures lapidées.
Pédé, je le suis comme tout gay qui l’est aussi, et si vous désirez toujours que l’on fasse l'amour dans les toilettes de ma comète vibrante, alors, sachez d’ors déjà qu’il n’ y aura aucun souci, mais il faudra juste que vous vous rameniez avec votre troupe, armée de préférence de ces préservatifs en caoutchouc faits à base de pétrole irakien…. Là, seulement, l’on pourra tous chatouiller la queue de l'osmose universel, et vomir fraîchement sur le poil gris de la bite communautaire.

C’est la grande saison,
De l’amnésie universelle.
La connexion des flammes végétales est lancée !
La morale active l’ère du nouvel obscurantisme.
« Mon objection est rejeté » pensa le quidam
Le nez de la reine, debout comme une stèle,
Remue discrètement son espace minérale !
Le mage sème l’évolution des quadratures !
Le front fissuré des folioles aux cent plumes s’incline.
« Nous somme bien un vendredi » se répétait le quidam!
Que suis-je censé faire ici,
Après 1000 ans d’absence.

Véracité vous dis-je !
Le vallon des orgies est bitumé.
Les pluies crépusculaires noient l’éther de synapses.
C’est la l’éminence astrale des télépathies,
Qui renferme la structure du sens !
L’ascension des vagues guidera vers l’unité !
La petite humanité est en proie
D’être la plaie de l’univers.
Nous avons perdu l’héritage de l’âme océanique !
Que puis-je bien faire ici,
Après 27 ans d’Anorexie mentale.