Je suis la nuit assaillie par les accents impudiques des délires qui désentravent les sens dont les silences bercent les houleuses ondulations des corps livrés au rythme vibrant des désirs.
Je suis la nuit, qui refuse l’amnésie en écarquillant les yeux afin de s’approprier les fantasmes des corps dont les frémissements troublent la réalité des instants de coupables abandons.
Je suis la nuit qui fait germer les mots dont les sens transpercent le souffle haletant des heures brûlées du souvenir des regards de l’amour qui interrogent les mystères des harmonies et les dissonances des coeurs
Je suis la nuit, ivres du parfum des horizons qui trépignent d’impatience pour voir les embrasements de tes parcelles de soleils éprises de la douce chaleur de la tyrannie des mots qui narguent les convenances et décontenancent les certitudes.
. Je suis la nuit troublée par les fragrances de ta féminité émerveillée par les espoirs délirants qui s’annoncent apportés par les ailes du désir qui prend forme au fond des corps attentifs
Je suis la nuit qui épie les heures dont l’écorce se teinte de la couleur de la flamme des passions qui incendient les indifférences et édifient des connivences entres les désirs débarrassés des attentes et des hésitations.
Je suis la nuit aux milles visages dont les nuances dessinent des espaces terrassés par les joies de l’amour et les tourments dont les soubresauts embellissent les aubes qui fleurissent de la rosée des heures nocturnes.
Je suis la nuit, source d’extatiques éblouissements des regards dont la profondeur invente des caresses qui charment et subjuguent les corps qui s’arc-boutent pour figer les moments palpitants et abreuver ses espoirs assoiffés.
Je suis la nuit, magicienne qui fait marcher ton c½ur sur la face de la lune de mes désirs impatients dont les souffles versatiles désarticulent et écrasent les noms des tabous en inventant des espaces frémissants pour les douces violences de nos délires.
Je suis la nuit, silence momentané des soleils, éloquence muette des gestes d’amour qui assaillent les corps pris dans leur délirante réalité, portion inconsistante d’une parcelle d’éternité dont la substance vitale coule dans le c½ur des étreintes assoiffées de nectars, fragments d’un miroir où se contemplent les mirifiques envoûtement des sens.
Je suis la nuit intimidée par les regards tendres et acérés du plaisir qui prend forme dans le secret des corps qui se gorgent de certitudes dont les éclats annoncent l’imminence de vagues et de turbulences.
Je suis la nuit, entité sertie d’instants vrillés par l’exquise folie des espaces où s’ébrouent lascivement nos c½urs avides de fascination et tendrement attentifs à l’embrasement fugace et fugitif des nos âmes qui vacillent.
Je suis la nuit dont les déséquilibres aimantent les yeux de nos c½urs et le regard de nos envies de jouissance en dessinant les contours des impossibles visions sur les paupières des heures nocturnes qui transfigurent les réalités en inventant des songes sensuels pour refouler les pudeurs et les interdits.
Je suis la nuit qui renonce à sa prose dont elle orne le vécu des jours banals et se presse d’exhiber ses qualités poétiques pour séduire les rayons de la lune qui s’attardent sur les frémissements imperceptibles des pétales de la rose inondés de la rosée de la passion.
© Thalla. Avril 2007.
thalla
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Publications sur Toute La Poésie
La nuit.
17 avril 2007 - 06:49
Moments crépusculaires
16 avril 2007 - 11:54
Balades nocturnes
Viens m’accompagner sur le sable soyeux et allons caresser la crinière frangée des flots qui bercent les indolentes nuits océanes.
Savourons avec ferveur, le spectacle merveilleux des champs de vagues dont l’écume flamboyante semble flotter au-dessus des flots.
Allons, sans bruit, cueillir les rayons dorés du soir dont la tiédeur émeut le cœur du couchant où frémissent les dernières gouttes du jour.
Donne-moi ta main et suivons les chemins sonores où se répandent de cristallines clameurs apportées par les ailes du vent vespéral qui enlace les nuages flamboyants.
Viens et prêtons l’oreille du cœur à la nuit, ivre de bonheur, qui se cambre et se raidit pour retarder l’arrivée de l’aurore.
Regarde-moi et laisse mon âme contempler l’éclat de ton visage dans le miroir du ruisseau qui méandre sous les yeux attendris du soleil printanier dont le disque radieux s’abîme dans le lointain incandescent.
Retenons notre souffle pour savourer le prodige, sans cesse renouvelé, des heures crépusculaires qui irisent les collines et les monts dont les flancs se laissent gagner par la douce torpeur de la nuit.
Pose ta tête sur mon cœur et traversons la brume bleutée de l’Occident pour aller fouiller les rives du Paradis des amours à la recherche des lèvres parfumées de l’aube impatiente de contempler la sérénité de nos âmes réunies.
Viens, prends place à mes côtés et coulons nos âmes dans le concert des éléments qui accueillent le froissement léger des ailes des oiseaux regagnant leur nid.
Pose ta tête sur mon épaule et abreuvons notre regard baigné de sereine quiétude aux nuances violines et dorées des ultimes morceaux du jour.
Enlace-moi et partons suspendre notre enchantement à la chevelure incandescente du soleil qui s’abîme dans les flots mystérieux de la mer
Enivrons notre âme éblouie de la senteur printanière exhalée par les figuiers centenaires bourgeonnant à l’ombre des oliviers, bercés les longues et douces mélodies des engoulevents transis d’amour.
Ecoutons le murmure aux saveurs sylvestres des pins qui ondoient sous le souffle du vent du soir chargé d’étranges fluides puisés dans l’âme de mondes inconnus.
Savourons les fruits de nos rêves intimes et partons à la quête des bonheurs infinis et des nectars subtils qui perlent aux premières heures nocturnes qui se mêlent à l’âme de l’univers.
Faisons silence en nous-même et invitons les êtres et les choses à rejoindre notre rêve et partager les mystères du rythme de la vie qu’enjolivent délicatement les nuances de la lune qui s’éveille.
Ecoutons le doux bruissement de la rivière qui cascade parmi les lauriers-roses dont le vermeil éclatant répand la sérénité aux quatre vents.
Viens, délivre-moi des rêves inutiles et allons nous recueillir au seuil de la nuit qui enlace affectueusement les derniers soupirs d’une journée qui s’achève.
Profitons de ces instants étranges et fascinants du jour qui se rétracte pour puiser dans le souffle apaisant de la brise le rêve impatient d’un monde où l’amour parsème les saisons de fleurs plus belles que le jour.
Buvons la fragile caresse de la frissonnante brise crépusculaire qui nous apporte l’écho des serments de fidélité tendrement chuchotés par les cœurs amoureux.
Viens partager avec moi ce fragment d’éternité suspendu entre la terre apaisée qui s’assoupit et le ciel qui s’illumine des myriades d’étoiles.
Blottis-toi contre moi et laissons errer nos cœurs parmi les roseraies baignées de grains de pluie qui rafraîchit les prémices de la nuit qui étale ses voiles complices.
Pose ta tête sur mes rêves, plonge ton regard dans mon âme et suivons le sillage argenté de la lune qui amarre sa beauté rayonnante à la course des astres.
Installons nos attentes de lendemains heureux dans la profondeur fascinante de la nuit qui glisse ses méandres entre les cimes des espérances.
Ecoutons la tendre mélopée de la musique céleste qui dissipe les voiles mouvants de la nuit et laisse apparaître le pourpre enchanteur de l’aurore.
Contemplons le petit coin de ciel blanchissant, doucement libéré des voiles bleutées de la nuit finissante.
La main dans la main, allons saluer les dernières étoiles dont les corolles s’effacent pour laisser la place aux premières lueurs de l’aube qui annoncent le soleil matinal qui, déjà , embrase l’Orient.
Thalla.Avril, 2007.
Viens m’accompagner sur le sable soyeux et allons caresser la crinière frangée des flots qui bercent les indolentes nuits océanes.
Savourons avec ferveur, le spectacle merveilleux des champs de vagues dont l’écume flamboyante semble flotter au-dessus des flots.
Allons, sans bruit, cueillir les rayons dorés du soir dont la tiédeur émeut le cœur du couchant où frémissent les dernières gouttes du jour.
Donne-moi ta main et suivons les chemins sonores où se répandent de cristallines clameurs apportées par les ailes du vent vespéral qui enlace les nuages flamboyants.
Viens et prêtons l’oreille du cœur à la nuit, ivre de bonheur, qui se cambre et se raidit pour retarder l’arrivée de l’aurore.
Regarde-moi et laisse mon âme contempler l’éclat de ton visage dans le miroir du ruisseau qui méandre sous les yeux attendris du soleil printanier dont le disque radieux s’abîme dans le lointain incandescent.
Retenons notre souffle pour savourer le prodige, sans cesse renouvelé, des heures crépusculaires qui irisent les collines et les monts dont les flancs se laissent gagner par la douce torpeur de la nuit.
Pose ta tête sur mon cœur et traversons la brume bleutée de l’Occident pour aller fouiller les rives du Paradis des amours à la recherche des lèvres parfumées de l’aube impatiente de contempler la sérénité de nos âmes réunies.
Viens, prends place à mes côtés et coulons nos âmes dans le concert des éléments qui accueillent le froissement léger des ailes des oiseaux regagnant leur nid.
Pose ta tête sur mon épaule et abreuvons notre regard baigné de sereine quiétude aux nuances violines et dorées des ultimes morceaux du jour.
Enlace-moi et partons suspendre notre enchantement à la chevelure incandescente du soleil qui s’abîme dans les flots mystérieux de la mer
Enivrons notre âme éblouie de la senteur printanière exhalée par les figuiers centenaires bourgeonnant à l’ombre des oliviers, bercés les longues et douces mélodies des engoulevents transis d’amour.
Ecoutons le murmure aux saveurs sylvestres des pins qui ondoient sous le souffle du vent du soir chargé d’étranges fluides puisés dans l’âme de mondes inconnus.
Savourons les fruits de nos rêves intimes et partons à la quête des bonheurs infinis et des nectars subtils qui perlent aux premières heures nocturnes qui se mêlent à l’âme de l’univers.
Faisons silence en nous-même et invitons les êtres et les choses à rejoindre notre rêve et partager les mystères du rythme de la vie qu’enjolivent délicatement les nuances de la lune qui s’éveille.
Ecoutons le doux bruissement de la rivière qui cascade parmi les lauriers-roses dont le vermeil éclatant répand la sérénité aux quatre vents.
Viens, délivre-moi des rêves inutiles et allons nous recueillir au seuil de la nuit qui enlace affectueusement les derniers soupirs d’une journée qui s’achève.
Profitons de ces instants étranges et fascinants du jour qui se rétracte pour puiser dans le souffle apaisant de la brise le rêve impatient d’un monde où l’amour parsème les saisons de fleurs plus belles que le jour.
Buvons la fragile caresse de la frissonnante brise crépusculaire qui nous apporte l’écho des serments de fidélité tendrement chuchotés par les cœurs amoureux.
Viens partager avec moi ce fragment d’éternité suspendu entre la terre apaisée qui s’assoupit et le ciel qui s’illumine des myriades d’étoiles.
Blottis-toi contre moi et laissons errer nos cœurs parmi les roseraies baignées de grains de pluie qui rafraîchit les prémices de la nuit qui étale ses voiles complices.
Pose ta tête sur mes rêves, plonge ton regard dans mon âme et suivons le sillage argenté de la lune qui amarre sa beauté rayonnante à la course des astres.
Installons nos attentes de lendemains heureux dans la profondeur fascinante de la nuit qui glisse ses méandres entre les cimes des espérances.
Ecoutons la tendre mélopée de la musique céleste qui dissipe les voiles mouvants de la nuit et laisse apparaître le pourpre enchanteur de l’aurore.
Contemplons le petit coin de ciel blanchissant, doucement libéré des voiles bleutées de la nuit finissante.
La main dans la main, allons saluer les dernières étoiles dont les corolles s’effacent pour laisser la place aux premières lueurs de l’aube qui annoncent le soleil matinal qui, déjà , embrase l’Orient.
Thalla.Avril, 2007.
Frémissements du printemps
15 avril 2007 - 11:33

L'hirondelle, revenue à tire d'aile, apporte les fleurs de l’espoir
Son vol fulgurant fait frémir les branches chargées de promesses
De nouvelles tranches d'éternité qui s'infiltrent dans la mémoire
D'un destin dont l'âme rêve de lointaines contrées enchanteresses.
La lance du soleil fend la brume qui enserre les cimes neigeuses
La voix cristalline des rivières inventées par la débâcle résonne
Dans l’âme des jours qui se pare de l’incendie de l’aube heureuse
Qui se mire dans l’air limpide et pourpre de l’Orient qui frissonne.
Les courbures vermeilles des aurores précoces attisent le regard
Des lointaines constellations allumant des rais de douce tiédeur
Qui s’infiltrent parmi le panache des amandiers qui s’emparent
Des parcelles de givre oublié par l’hiver emportant ses rigueurs.
Le soleil apparaissant dans les vagues azurées du ciel immense
Annonce des bonheurs nouveaux qui viendront voir l’aube se lever
Sur la face des océans foisonnant de fleurs aux subtiles fragrances
Dont les doux effluves éblouissent l’écume des vagues apaisées.
L’aurore fébrile ornée des charmes fascinants d’un nouveau printemps
Révèle de lointains horizons aux couleurs de violettes et d’azur doré
Dont la ligne blanchissante laisse ruisseler un matin au cœur fascinant
Qui accueille notre désir d’ouvrir les portes des amours passionnés.
Les champs se parent de milliers de marguerites au cœur enflammé
Les jardins enfin libérés de l’étreinte blanche des vestiges de l’hiver
s’habillent de roses aux pétales éclatants baignées de perles de rosée
A l’abris du panache fleuri des amandiers qui se dressent hauts et fiers
Le cœur des amoureux célèbre le retour des petits matins parfumés
Accompagnés d’une profusion de senteurs et de nuances de couleurs
Que le soleil printanier haut dans le ciel caresse de ses rayons irisés
Dont la tiédeur invite à partager les nouveaux instants de pur bonheur.
Nos âmes légères flottent au gré de l'onde fraîche des tendres réveils
Qui arrose généreusement les sillons de l'aurore où s'ébrouent les roses
Aux joyeuses corolles qui respirent les brûlantes gouttes du soleil
Dont les rayons désengourdis réssucitent l'âme des êtres et des choses.
© Thalla. Avril,2007.