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Frêle nacelle,
Toi qui frémis
Comme pucelle
Au clapotis
De la marée...
Énamourée
De ton corps leste,
Emporte-moi
Vers ce céleste
Eden d'aloi
Pour que j'oublie...
La triste envie
De me détruire
Sans coup férir,
Car de m'induire
À me guérir
De toi, maîtresse...
Est ma détresse.
Tristamourir 
Mélancolique
Inscrit(e) : 07 nov. 2006Hors-ligne Dernière activité : janv. 26 2010 09:14
Publications sur Toute La Poésie
Romancero
22 juillet 2009 - 02:11
La feuille, au grand repos complet sur son bureau,
Blanche comme la nuit, s'offre au poétereau,
Par sa belle éconduit, triste godelureau,
D'accueillir en son flanc son beau romancero.
L'esprit bien éveillé par la dive bistouille,
Sa plume, finement, gratte une ratatouille
Féconde en jolis mots divins qu'il tripatouille
Pour qu'ils ne sonnent pas trop la carabistouille.
Sans cesse méprisant son écrit mal rimé,
Son âme, mille fois déclame à l'être aimé
L'amour qui, nuit et jour, lui cause grande peine.
Mais sa tendre chanson ne saura pas trouver
La clé qui de ce coeur actionnera le pêne,
Car son auteur vit seul dans un monde rêvé.
Mélancolique
Rondeau redoublé à ma Muse
19 juillet 2009 - 09:47
Quand vous venez, ô douce muse blonde,
À mon appel, me calmer gentiment,
Mon pauvre esprit de grands tourments abonde
Car mon amour me trouble énormément.
Cherchant le vers à l'oreille charmant
Des mots sans fin virevoltant en ronde,
Apprenez-moi à voir le plus galant,
Quand vous venez, ô douce muse blonde.
Mon coeur épris, d'ivresse surabonde,
Et pour garder à ce culte naissant
Son vif élan, venez belle faconde
À mon appel, me calmer gentiment.
Je voudrais tant par un aveu brûlant
Ravir ce coeur qui encor vagabonde ;
Hélas ! troublé de son triste ballant,
Mon pauvre esprit de grands tourments abonde.
À chaque nuit, avec peine inféconde,
Je cherche à lui écrire un mot troublant
Pour adoucir mon extase profonde,
Car mon amour me trouble énormément.
Ô Muse ! Vous, à nulle autre seconde
Pour inspirer un pauvre coeur aimant,
Fournissez-moi une plume féconde
Qui séduira son âme assurément.
Quand vous venez !
Mélancolique
À la belle inconnue
18 juillet 2009 - 07:55
Les ans ne peuvent rembrunir
En mon âme ta belle image
Qui se maintient à l'amarrage
Au quai brumeux du souvenir.
Ta beauté ne peut se ternir
En mon coeur, et fait grand dommage,
Car elle cause l'allumage
D'un grand feu qui ne peut finir.
Mon amour n'est donc qu'un long rêve
Qui jamais ne se parachève
Et ne donne nul autre espoir !
Oser les mots pour te les lire
Me plonge dans le désespoir
Car secrète reste ma lyre.
Mélancolique
Requiem
17 juillet 2009 - 09:18
À vous chère dame que j'aime,
Vous qui avez l'âme bohème,
Je vous adresse ce requiem :
Je ne suis qu'un pauvre chardon
Implorant du Ciel un grand don
Car j'adore une rose dont
L'éclat me donne la tremblote
Et je n'ai aucun antidote
Pour calmer mon coeur qui sanglote.
Pour guérir cet amour ringard
Il suffirait d'un seul regard
Lancé vers moi avec égard.
Ô ! vous, divine enchanteresse
Donnez cette douce caresse
À mon coeur tout en sécheresse.
Mélancolique
