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La poésie est une bonne plaisanterie entre adultes
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Buse
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07 mars 2009 - 08:26
Ebauche picturale
07 mars 2009 - 04:40
Des lignes courbes et tachetées
Entrent en silence dans le paysage
Nous devons souffrir à ce tableau
Et encore restent des éclats de couleur
Rouge, incarnat
Tout ceci s'incarne en l'oeil
Je puis savoir
Ce que voulait l'artiste lorsqu'il peignait ce tableau
Mais seulement je sens les tubes de couleur
Courir dans mes veines
A mesure que les doigts appuient sur les touches par impulsion
Restent seulement des heures de travail
Et encore elles le font parce qu'elles le veulent bien
Comme vouloir des couleur qui bloquent vos veines
parce que c'est avec de tels matériaux
de rien
que l'on peut faire les plus beaux
tableaux
Entrent en silence dans le paysage
Nous devons souffrir à ce tableau
Et encore restent des éclats de couleur
Rouge, incarnat
Tout ceci s'incarne en l'oeil
Je puis savoir
Ce que voulait l'artiste lorsqu'il peignait ce tableau
Mais seulement je sens les tubes de couleur
Courir dans mes veines
A mesure que les doigts appuient sur les touches par impulsion
Restent seulement des heures de travail
Et encore elles le font parce qu'elles le veulent bien
Comme vouloir des couleur qui bloquent vos veines
parce que c'est avec de tels matériaux
de rien
que l'on peut faire les plus beaux
tableaux
Chair dans la chair
05 mars 2009 - 08:27
Peter traversait la rue, avec son reflet en plein soleil, et rien alors ne venait troubler ses quelques pensées.
Car il ne pouvait jamais, ce faisant, entamer de longues réflexions, et la fatigue l'empêchait de tenter quoi que ce fût.
Il eut cependant le malheur, cette fois-ci, au beau milieu de la chaussée, de penser le mouvement de ses jambes.
S'il existe une chose à laquelle on ne doit toucher sous aucun prétexte, lui avait-on pourtant dit,
Il s'agit bien de l'automatisme des muscles.
Car au moment même ou son esprit se projetait dans ses veines,
Son corps fut dans l'incapacité, sous l'effet de la panique,
De savoir comment gérer l'afflux sanguin, et les milliers de fibres qui lui criaient de relancer la marche.
Il se rendit compte aussi de l'ennui qu'il venait de se découvrir pour le bon fonctionnement de son corps. Les organes l'ennuyaient, se répétaient, se suivaient. Tout était au-dedans bien pire que tout ce qu'il avait pu imaginer.
Mais dans son coeur, dans ses propres battements
Il pouvait enfin s'oublier, chair dans la chair.
Car il ne pouvait jamais, ce faisant, entamer de longues réflexions, et la fatigue l'empêchait de tenter quoi que ce fût.
Il eut cependant le malheur, cette fois-ci, au beau milieu de la chaussée, de penser le mouvement de ses jambes.
S'il existe une chose à laquelle on ne doit toucher sous aucun prétexte, lui avait-on pourtant dit,
Il s'agit bien de l'automatisme des muscles.
Car au moment même ou son esprit se projetait dans ses veines,
Son corps fut dans l'incapacité, sous l'effet de la panique,
De savoir comment gérer l'afflux sanguin, et les milliers de fibres qui lui criaient de relancer la marche.
Il se rendit compte aussi de l'ennui qu'il venait de se découvrir pour le bon fonctionnement de son corps. Les organes l'ennuyaient, se répétaient, se suivaient. Tout était au-dedans bien pire que tout ce qu'il avait pu imaginer.
Mais dans son coeur, dans ses propres battements
Il pouvait enfin s'oublier, chair dans la chair.
Sans savoir ou nous allons
02 mars 2009 - 07:39
Sans savoir où nous allons
Je ne puis savoir où vivre
Je ne puis savoir de quoi me souvenir
Ou trouver à puiser dans l'existence
Ce qu'elle donne pour continuer
Et encore, je ne suis le seul
A mordre sans forces le même film
Qui ne saurait être joué autrement
Puis savoir
Me souvenir
Ou trouver à puiser
Sans forces rejoué et encore, je
Ne puis savoir où vivre
Je ne puis savoir de quoi me souvenir
Ou trouve
Je ne puis savoir où vivre
Je ne puis savoir de quoi me souvenir
Ou trouver à puiser dans l'existence
Ce qu'elle donne pour continuer
Et encore, je ne suis le seul
A mordre sans forces le même film
Qui ne saurait être joué autrement
Puis savoir
Me souvenir
Ou trouver à puiser
Sans forces rejoué et encore, je
Ne puis savoir où vivre
Je ne puis savoir de quoi me souvenir
Ou trouve
Les larmes de Beethoven
28 février 2009 - 12:06
C'est une femme. Et ses yeux pleurent les larmes de Beethoven.
Parce que la musique ne peut pas tout, et elle le sait, et elle s'en rendra compte en même temps
qu'elle réalisera le reste.
Sûrement Beethoven ment. Il est artificiel.
Il n'élève rien. Il cache tout.
Et peut-être nous fait croire que nous pouvons y accéder, à son mensonge.
Parce que la musique ne peut pas tout, et elle le sait, et elle s'en rendra compte en même temps
qu'elle réalisera le reste.
Sûrement Beethoven ment. Il est artificiel.
Il n'élève rien. Il cache tout.
Et peut-être nous fait croire que nous pouvons y accéder, à son mensonge.