Roscoe
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Publications sur Toute La Poésie
Pardon
24 novembre 2008 - 09:19
PARDON
Mon poème
19 novembre 2008 - 09:03
Va-t'en, mon poème ! Fuis-moi ! Emporte avec toi le sang de mes mots offerts, la douleur de mes rimes étriquées, mon passé dissolu dans les flaques de mes belles phrases, mes rêves dérisoires et mon ambition de pauvre fou. Pars ! Pars sans un regard, sans un égard.
Je ne suis pas ton géniteur ! Tu existais bien avant moi, mon poème, plus jeune, plus beau. Et tu t'es déjà lové dans les salons douillets, auprès de femmes séduisantes que tu as soumises, par la bouche de prétendants hardis. Pars ! Rejoins tes frères ! Rattrape leur ruisseau et leur jeunesse ! Cours inonder les champs de vertes pousses, libres, heureuses, volontaires (je suis tellement présomptueux d'avoir espéré te garder auprès de moi !). Inonde leurs pieds de ta fraîcheur, de ton charme rieur, exalté, de ta faconde, ta candeur, ta grâce. Car tu es comme un soleil de mai, puissant, frondeur, invincible.
Va, mon poème, darder le coeur des hommes de tes rayons amers. Qu'ils se saoulent de tes beautés, t'attrapent et t'enferment à double-tour dans des coffres de bois, des cahiers ! Qu'ils te placardent aux quatre murs et te vendent comme esclave ! Qu'ils te couchent dans leurs lits de soie ! Qu'ils t'emmènent au bout du monde à travers leurs écrans saturés ! Va ! Cours ! Voyage ! aime ! Ris ! Pleure ! Meurs ! Et renais sous de nouveaux cieux, de nouveaux yeux, de jeunes bouches malhabiles !
Puis, lorsque tu seras las de ta liberté, repu par tant de festins macérés de confusion, de haine, de tromperie, de lâcheté et de luxure. Lorsque tu te sentiras perdu dans des mains hostiles, détesté de tous, lorsque tes rêves se seront déchirés sur des rochers un soir de tempête, reviens à moi, Ô mon poème !
Je ne jugerai pas ta débauche, non ! Je t 'accueillerai comme un fils prodigue et convierai mes amis. Et nous festoierons. Nous nous souviendrons alors de nos joies passées et nos larmes se mélangeront à nos rires. Je serai le plus heureux des hommes ! Car tu étais mort, mon poème, et tu es revenu à la vie !
http://www.myspace.c...mmanuelrastouil
http://chansonnier.over-blog.com/
Je ne suis pas ton géniteur ! Tu existais bien avant moi, mon poème, plus jeune, plus beau. Et tu t'es déjà lové dans les salons douillets, auprès de femmes séduisantes que tu as soumises, par la bouche de prétendants hardis. Pars ! Rejoins tes frères ! Rattrape leur ruisseau et leur jeunesse ! Cours inonder les champs de vertes pousses, libres, heureuses, volontaires (je suis tellement présomptueux d'avoir espéré te garder auprès de moi !). Inonde leurs pieds de ta fraîcheur, de ton charme rieur, exalté, de ta faconde, ta candeur, ta grâce. Car tu es comme un soleil de mai, puissant, frondeur, invincible.
Va, mon poème, darder le coeur des hommes de tes rayons amers. Qu'ils se saoulent de tes beautés, t'attrapent et t'enferment à double-tour dans des coffres de bois, des cahiers ! Qu'ils te placardent aux quatre murs et te vendent comme esclave ! Qu'ils te couchent dans leurs lits de soie ! Qu'ils t'emmènent au bout du monde à travers leurs écrans saturés ! Va ! Cours ! Voyage ! aime ! Ris ! Pleure ! Meurs ! Et renais sous de nouveaux cieux, de nouveaux yeux, de jeunes bouches malhabiles !
Puis, lorsque tu seras las de ta liberté, repu par tant de festins macérés de confusion, de haine, de tromperie, de lâcheté et de luxure. Lorsque tu te sentiras perdu dans des mains hostiles, détesté de tous, lorsque tes rêves se seront déchirés sur des rochers un soir de tempête, reviens à moi, Ô mon poème !
Je ne jugerai pas ta débauche, non ! Je t 'accueillerai comme un fils prodigue et convierai mes amis. Et nous festoierons. Nous nous souviendrons alors de nos joies passées et nos larmes se mélangeront à nos rires. Je serai le plus heureux des hommes ! Car tu étais mort, mon poème, et tu es revenu à la vie !
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RAYONS DE SOLEIL - 10/30
11 novembre 2008 - 09:49
Le jeune homme entra dans la ronde
Avec de l’amour plein les yeux
Qu’il adressa de milles feux
A sa belle innocente et blonde.
Insensible à l’appel du monde
Et ses mirages merveilleux,
Le garçon ne vit pas les vœux
Que formait l’autre fille en fronde…
Qu’il était doux ce temps béni
Fait d’insouciance et d’ennui,
Nous nous aimions dans l’innocence !
Mais tout devait finir un jour…
Ce fut avec l’adolescence
Que mourut ce premier amour.
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Avec de l’amour plein les yeux
Qu’il adressa de milles feux
A sa belle innocente et blonde.
Insensible à l’appel du monde
Et ses mirages merveilleux,
Le garçon ne vit pas les vœux
Que formait l’autre fille en fronde…
Qu’il était doux ce temps béni
Fait d’insouciance et d’ennui,
Nous nous aimions dans l’innocence !
Mais tout devait finir un jour…
Ce fut avec l’adolescence
Que mourut ce premier amour.
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L'ECHELLE D'OR - 09/30
10 novembre 2008 - 08:43
En méditant, parfois, le jeune homme discerne
Que pratiquer les arts aide à le transformer,
Comme le fer en or, pour pouvoir exprimer
L’amour, la liberté que le divin décerne.
La poésie invite et la peinture cerne,
La nature en musique œuvre à le sublimer,
L’architecture assoit ses séjours pour l’aimer
Et la philosophie offre un discours moderne.
Comment puis-je employer mon fugace destin
A défendre son nom dans ce monde incertain ?
Quel travail accomplir ? Quel sera mon langage ?
Le garçon dort heureux, sans doute est-il béni !
Entouré d’esprit saint, c’est serein qu’il s’engage
Sur le chemin de l’homme au parfum d’infini.
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Que pratiquer les arts aide à le transformer,
Comme le fer en or, pour pouvoir exprimer
L’amour, la liberté que le divin décerne.
La poésie invite et la peinture cerne,
La nature en musique œuvre à le sublimer,
L’architecture assoit ses séjours pour l’aimer
Et la philosophie offre un discours moderne.
Comment puis-je employer mon fugace destin
A défendre son nom dans ce monde incertain ?
Quel travail accomplir ? Quel sera mon langage ?
Le garçon dort heureux, sans doute est-il béni !
Entouré d’esprit saint, c’est serein qu’il s’engage
Sur le chemin de l’homme au parfum d’infini.
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LE BAPTEME - 08/30
09 novembre 2008 - 09:39
La mère fait au mieux pour enseigner l’enfant
Sentant l’amour divin dans son jeune cœur naître.
Une blanche lumière inonde la fenêtre,
Le nouveau la franchit dans la gaieté d’un chant.
Le messager : c’est Christ ! Fidèle et triomphant,
Il transmet la prière à son Père. Le maître,
Lui, protège l’agneau, le guide et le fait paître,
Jamais ne l’abandonne au milieu de son champ.
Une source d’amour fraîchit sa nuque blonde
Et l’oblige à parler en tous lieux à la ronde,
Fier et reconnaissant d’avoir été choisi.
C’est que l’Amour est Loi pour le prochain de l’homme !
Le disciple touché, même en son cœur transi,
Veut que l’on nomme Dieu du vrai nom qu’il se nomme !
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Sentant l’amour divin dans son jeune cœur naître.
Une blanche lumière inonde la fenêtre,
Le nouveau la franchit dans la gaieté d’un chant.
Le messager : c’est Christ ! Fidèle et triomphant,
Il transmet la prière à son Père. Le maître,
Lui, protège l’agneau, le guide et le fait paître,
Jamais ne l’abandonne au milieu de son champ.
Une source d’amour fraîchit sa nuque blonde
Et l’oblige à parler en tous lieux à la ronde,
Fier et reconnaissant d’avoir été choisi.
C’est que l’Amour est Loi pour le prochain de l’homme !
Le disciple touché, même en son cœur transi,
Veut que l’on nomme Dieu du vrai nom qu’il se nomme !
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