
#1
Posté 28 septembre 2016 - 12:32
Dans nos coeurs résonnait le hurlement des loups
sur fond de brume bleue Et les bonheurs jaloux
tremblaient face à l'amour qui s'ouvrait en offrande
Or les premiers flocons tombèrent Comme étoiles
nous les vîmes briller virevolter danser
Sur le chemin là-bas déjà presque effacé
le destin s'éloigna transis jusques aux moelles
Par instants une lune arrachée aux abysses
apparaissait Lune obscure dont un miroir
ne fut témoin En nous la beauté vint asseoir
un royaume secret que tressent les délices
Le deuil de nos espoirs suivit la biche blanche
qui traverse le seuil des jours qui ne sont plus
Quelle flamme soudain Quel parfum d'absolu
Le siècle noir s'était pendu à quelque branche
Puis tendrement la nuit étendit son mystère
Nous fîmes halte Ici nulle angoisse mais l'or
d'un sourire promis à vaincre toute mort
Un baiser de son aile effleura notre Terre
- Esterina, M.KISSINE, Julien Hoquet et 4 autres aiment ceci
#2
Invité_Marcel Faure_*
Posté 29 septembre 2016 - 06:08
une belle vision optimiste de la terre.
- M. de Saint-Michel et pigloo aiment ceci
#4
Posté 29 septembre 2016 - 02:43
C'est dans la contemplation de la nature que l'âme se construit.
- M. de Saint-Michel et pigloo aiment ceci
#6
Posté 30 septembre 2016 - 09:55
Un magnifique poème qui peut servir d'inspiration
Merci pour le partage
Amitiés
- M. de Saint-Michel aime ceci
#8
Posté 01 octobre 2016 - 08:37
jouons aux pendus! aux branches, pendons ces mots que la noirceur des jours ne saurait découvrir.
- M. de Saint-Michel et pigloo aiment ceci
#10
Posté 03 octobre 2016 - 06:21
il y a ce petit rien d'éternel dans la scène d'une nature qui conte les Amours...
or, le plus incroyable est...: " Ce soir-là il soufflait un pur vent de légende "
Serait-ce ce rien qui, s'anéantissant du "si peu d'hier et de tous ces instants", se renouvelle en un temps où les heur(t)es sommeillent...
Une lecture en l'espace de laquelle se souvenir d'un Demain....qui est toujours présent au coeur
- M. de Saint-Michel aime ceci
#11
Posté 03 octobre 2016 - 06:48
sur fond d'un pâle espoir, reflet d'un matin
mais déjà, il fait noir pour le sombre...
et la lueur preste brille miroitant
un frèle instant
d'éterniser
l'ombre d'un rien
un baiser-Nature
un rien à s'émouvoir
- M. de Saint-Michel et Escamillo Cavradossi aiment ceci
#12
Posté 03 octobre 2016 - 12:41
il y a ce petit rien d'éternel dans la scène d'une nature qui conte les Amours...
or, le plus incroyable est...: " Ce soir-là il soufflait un pur vent de légende "
Serait-ce ce rien qui, s'anéantissant du "si peu d'hier et de tous ces instants", se renouvelle en un temps où les heur(t)es sommeillent...
Une lecture en l'espace de laquelle se souvenir d'un Demain....qui est toujours présent au coeur
"Le spirituel couche dans le lit de camp du temporel" disait Péguy...
Merci pour la beauté de votre commentaire.
En ce rien transparaît l'absolu...sur fond d'un pâle espoir, reflet d'un matin
mais déjà, il fait noir pour le sombre...
et la lueur preste brille miroitant
un frèle instant
d'éterniser
l'ombre d'un rien
un baiser-Nature
un rien à s'émouvoir
- pigloo aime ceci
#13
Posté 11 octobre 2016 - 07:30
Que j'aime ce "rien" qui nous tend la main...
Merci
- M. de Saint-Michel aime ceci
#14
Posté 11 octobre 2016 - 12:45
Ce "rien" qui est... tout!Que j'aime ce "rien" qui nous tend la main...
Merci
Merci à vous.
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