Qui es-tu
Entre tes mains les étoiles glissent disparaissent
à l’unisson de ta moindre vertu
Les heures ne tiennent leurs promesses
Voici l’hiver
murmures-tu au milieu des sables
Grises les neiges roulent sur ta chair
Oh que de songes lamentables
Et cette faulx
qui bientôt ensanglantera ton bonheur frêle
Oui ce chemin vers l’échafaud
où la nuit à ton âme se mêle
D’espoir vain
en illusion tu sais le poids de l’absence
avec tant d’ombres couchées dans le ravin
tant de sanglots pris dans le silence
Nu venu
Nu au fond des nuits-poussières
Resteras-tu à tes yeux cet inconnu
avant que le plomb de l’oubli ne ferme tes paupières